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Infos presse

19/02/2016

Global soil biodiversity atlas

Atlas sur la biodiversité des sols  co-édité par Philippe Lemanceau et d'autres auteurs.

Voir la présentation dans la rubrique Publications, puis Ouvrages.

Un colloque se tiendra le 28 novembre prochain au siège de l'Académie (voir dans l'agenda).

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28/06/2023

Le jury du Prix de l'information scientifique de l'Académie d'agriculture de France désigne, cette année, deux lauréats !

Paris, le 28 juin 2023

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Le jury du Prix de l'information scientifique de l'Académie d'agriculture de France 2023, s’est réuni le 15 juin dernier. 

Il a longuement instruit les 22 dossiers réalisés en 2022 (transmis par 13 autrices et 8 auteurs), qu’il avait reçus, en ce début d’année, traitant de sujets variés reflétant les préoccupations du moment.

A l’issue de sa délibération et après consensus entre tous ses membres, il a décidé d’attribuer :

Le Prix (catégorie presse écrite) à Stéphane Horel pour son article de 3 pages intitulé : « Pesticides : la grande illusion de la protection des agriculteurs », publié dans le journal Le Monde daté du 17 février 2022, dans lequel elle détaille le résultat de ses investigations sur ce sujet préoccupant, menées avec la collaboration de 8 autres médias. L’article, extrêmement bien documenté, dénonce l’insuffisance des vêtements de protection des agriculteurs lors de l’épandage de pesticides.

Le Prix (catégorie presse audio-visuelle) à Pierre Girard pour son documentaire-interview de 33 minutes intitulé : « De la terre-mère au sol vivant », diffusé sur ARTE.tv dans la série Roots. L’auteur s’y entretient avec deux agriculteurs, l’un est spécialisé dans les légumes en Périgord, l’autre cultive des céréales dans son exploitation aveyronnaise, qui jouxte le lac de Pareloup. Lui travaille en agriculture biologique sur des terres ingrates, transformées en sol vivant et fertile ; elle pratique l’agriculture de conservation, sans travail du sol, avec une couverture végétale permanente.

Le jury a, par ailleurs, eu un coup de cœur pour le livre de Gilles Luneau, intitulé : « Les paysans face au chaos climatique ». Cet ouvrage publié en janvier 2022 chez Impacts Editions est composé d’entretiens auprès de 19 agriculteurs, qui font part de leurs réactions, entre volonté de s’en sortir, expériences originales mais aussi désarroi.

Le Prix de l'information scientifique (médaille, diplôme) est décerné chaque année (depuis 2018) par l'Académie d'agriculture de France, qui considère de sa responsabilité de mettre à l'honneur, dans ses champs de compétence, des travaux journalistiques remarquables et d'encourager les journalistes à prendre en compte les enjeux du développement de demain.

La Compagnie souhaite, en attribuant ce prix, récompenser l'esprit critique et la rationalité plus que jamais nécessaires au débat public. Le Prix concerne la presse écrite, les émissions de radio ou de télévision, les sites Internet ou les blogs, sur des supports classiques ou numériques.

Le jury, présidé par Paul Vialle, est composé de trois académiciens et de trois journalistes, dont généralement le/la lauréate de l’année passée.

Lors de son évaluation, ce jury tient compte, plus particulièrement, de la sélection de l'information, du souci de séparer les faits de leurs interprétations, de la qualité des explications apportées, de la mise en contexte, de la clarté de l'exposition et, enfin, de la forme retenue.

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Pour en savoir plus sur le Prix de l'information scientifique de l'Académie d'agriculture de France 2023 et accéder aux publications des deux lauréats, cliquer ici : https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/le-jury-du-prix-...

22/05/2023

L’Académie d’agriculture de France apporte sa contribution à l’élaboration du projet de pacte et de loi d’orientation et d’avenir agricoles

Une concertation est en cours pour préparer le projet de pacte et de loi d’orientation et d’avenir agricoles visant une large mobilisation, tant au niveau national que régional. Elle se fonde sur les objectifs, et perspectives, tracés par le président de la République et s’appuie sur les besoins et idées exprimés par les acteurs – et en particulier des actifs agricoles, qui sont au cœur du sujet – pour répondre aux grands défis de souveraineté alimentaire et de transitions climatique et agroécologique d’ici 2040, et pour construire ensemble des propositions pour le pacte et la loi.

La concertation est pilotée par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, en étroite association avec Régions de France.

Le Ministre a fait appel à contributions, notamment auprès de l’Académie d’agriculture de France, dont il est le président d’honneur, car la Compagnie a pour vocation depuis 1761 à :

• RÉFLÉCHIR sur le progrès dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement ;

• EXPLIQUER les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux ;

• ÉCLAIRER la société et les décideurs.

L’Académie d’agriculture de France vient de remettre sa contribution au Ministre sous la forme de six fiches synthétiques préparées par des membres de la Compagnie avec des sections et groupes de travail sur les thèmes suivants :

1. Le renouvellement des actifs dans la diversité des statuts et la formation ;

2. Pour une agriculture résiliente : avec quel pilotage et avec quels accompagnements ? ;

3. Protéger et améliorer la ‘santé des sols’ doit devenir d’intérêt général ;

4. La biodiversité : valoriser un atout majeur pour la résilience de l'agriculture face au changement climatique ;

5. Incitation à la baisse de taxation des terres agricoles en cas de baux ruraux à clauses environnementales (BRE) afin de lutter contre l’artificialisation des terres et d’encourager les services environnementaux ;

6. Articuler soutiens économiques et environnementaux du FEADER dans le cadre de Contrats de transition agroécologique (CTAE). 

L’Académie d’agriculture de France reste attachée à sa mission de prendre en compte les préoccupations de la société et de contribuer à l’évolution de l’agriculture et du monde rural pour le développement durable de la planète.  

Contact presse : 
Constant Lecoeur, Secrétaire perpétuel de l’Académie d’agriculture de France
secretaire-perpetuel@academie-agriculture.fr

Philippe Kim-Bonbled, Conseiller auprès du Secrétaire perpétuel
philippe.kim-bonbled@academie-agriculture.fr

Pour en savoir plus sur la concertation pour préparer le projet de pacte et de loi d’orientation et d’avenir agricoles et la contribution de l'Académie à cette concertation, cliquer ici : https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/lacademie-dagric...

CP en version PDF, téléchargeable ci-dessous : 

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03/05/2023

Un monde, une santé. Un éclairage sur le rôle des plantes, de l’air, de l’eau et du sol

Paris, le 03 mai 2023

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Cet éclairage est apporté dans le rapport final du Groupe de travail « One Health, contributions de la santé des plantes, des sols, de l’eau, de l’air et de l’environnement » de l’Académie d’agriculture de France, daté d’avril 2023.

L’Académie d’agriculture de France est, en effet, au cœur des enjeux One Health (« Une seule santé » ou « Un monde, une santé », ou encore « Une seule santé pour un seul monde »), dans une vision qui place les humains, les animaux, les plantes et les écosystèmes dans un environnement biotique et abiotique partagé.

Le groupe de travail, mis en place début 2021, s’est intéressé à des aspects souvent méconnus du sujet « Une seule santé » : la santé des plantes et la prise en compte des principales composantes de notre environnement (air, eau, sol), incluant les communautés microbiennes associées.

Le rapport, dont la rédaction par les académiciens signataires a été coordonnée par leur consœur Arlette Laval, apporte un éclairage riche et original sur le rôle de l’environnement dans sa diversité mais ne prétend cependant pas couvrir l’ensemble des enjeux qui lient l’agriculture à l’approche systémique de la santé.

Il constitue, néanmoins, une pierre nouvelle pour la construction de cette vision systémique.

À l’origine, le concept d’ « Une seule santé » était une initiative ayant pour objectif le décloisonnement entre les disciplines scientifiques et les acteurs publics et privés de la santé humaine et animale. Au cours des dernières années, l’émergence de nouvelles épidémies et des craintes liées à la dégradation de l’environnement l’ont imposé et élargi. L’objectif final est désormais d’aller au-delà de la santé de l’Homme et des espèces animales domestiquées, en intégrant le rôle des composantes environnementales, sols, eau et air, la santé des plantes et des animaux sauvages, ainsi que l’importance des écosystèmes, ce qui implique d’élargir la réflexion au-delà des seules zoonoses. La prise de conscience de l’impact des activités humaines sur l’environnement rend impératif le besoin d’interagir au mieux avec la nature pour assurer la couverture des besoins alimentaires dans des conditions fournissant une qualité nutritionnelle, sanitaire et organoleptique satisfaisante.

Plusieurs notions importantes émergent de cette réflexion.

  • Au-delà des différentes causes d’origine anthropique qui contribuent à dégrader les compartiments du milieu et les populations vivantes associées, la conduite de l’agriculture et des élevages mérite d’être questionnée dans l’optique « Une seule santé ». Il importe donc de faire en sorte que l’organisation de l’espace, les pratiques agronomiques, vétérinaires et médicales n’aient pas de conséquences graves, voire quasi irréversibles, sur l’environnement. Par exemple, le choix des intrants sanitaires (santé des plantes, santé des élevages) ainsi que celui des ingrédients entrant dans la fabrication des produits alimentaires doivent être faits en fonction de leur impact scientifiquement évalué sur la santé humaine, animale et environnementale. Il est indispensable que cette évaluation soit conduite par des autorités publiques indépendantes, sur la base de protocoles conçus sur des bases scientifiques rigoureuses prenant en compte, dans l’espace et dans le temps, les risques d’intoxication chronique ou de pollution environnementale. Autre exemple : il faut se préoccuper de la prolifération incontrôlée des espèces envahissantes, dont certaines sont toxiques, voire hautement préjudiciables à la santé humaine et animale et au maintien de la biodiversité. Dans ces différents domaines, les dispositifs de contrôle doivent mobiliser des itinéraires sociotechniques compatibles avec l’objectif « Une seule santé ». Cependant, le risque d’intoxication chronique ou de pollution environnementale représenté par les seuls résidus résultant de l’usage des intrants sanitaires et des ingrédients alimentaires doit être évalué en comparaison avec celui que représente la prolifération peu contrôlable d’agents pathogènes aujourd’hui bien maîtrisés mais qui ne demandent qu’à resurgir.
  • Il convient également de se garder d’une vision illusoire selon laquelle la nature serait bonne par essence et qu’il faut s’interdire d’intervenir. La nature doit certes être préservée mais pour cela, une action humaine réfléchie est indispensable. Sans action humaine, laisser le champ libre aux autres espèces vivantes conduirait à de cruelles désillusions, en particulier dans le domaine des productions végétales et de l’équilibre environnemental.
  • Enfin, la maîtrise de la santé globale nécessite une grande vigilance. L’épidémiosurveillance est la clé de voûte du contrôle des épidémies, des épiphyties et des épizooties, pour détecter de nouvelles infections et dangers comme pour limiter leur extension. La mondialisation des échanges rend nécessaire la prévention de telles introductions et le maintien à disposition des moyens pour se protéger des dommages résultant de l’arrivée d’organismes à risques tels que des agents pathogènes, de leurs vecteurs éventuels, de ravageurs inconnus, etc. Cette protection hautement souhaitable doit être compatible avec l’amélioration qualitative des régimes alimentaires et la protection des ressources naturelles. Les exemples multiples donnés dans ce rapport en sont la parfaite illustration. Si le risque zéro n’existe pas, il est néanmoins possible d’exercer un contrôle effectif et de mettre en place des mesures préventives efficaces.

Des avancées fondamentales pour la maîtrise de la santé humaine ont été accomplies dans nos régions : accès de tous à l’eau potable, développement des méthodes de collecte et de traitement des déchets, mise en place de procédures de contrôle des denrées alimentaires à tous les stades de la production et de la commercialisation, etc. La formation et l’information en constituent des conditions et des garanties essentielles. Dans cette perspective, les protocoles de contrôle et d’intervention doivent être régulièrement évalués et améliorés. Et en matière de santé comme dans de nombreux domaines, il faut établir, en préalable à toute décision, un bilan risque-bénéfice s’inscrivant dans le cadre de l’intérêt collectif qui est celui du concept « Une seule santé ». L’identification et la prévention des risques constituent ensuite l’outil incontournable de mise en œuvre de l’objectif « Une seule santé ».

Les avancées réalisées mettent en évidence la nécessité de ne pas hiérarchiser l’importance des diverses facettes de la santé, mais au contraire de les considérer comme équivalentes du fait de leur interdépendance. Rien n’est cependant figé, et l’expérience récente de la Covid-19 nous montre que des événements imprévus majeurs peuvent à tout moment changer la donne.

Deux mots d’ordre sont, en conclusion, mis en exergue dans le rapport final du Groupe de travail « One Health, contributions de la santé des plantes, des sols, de l’eau, de l’air et de l’environnement » de l’Académie d’agriculture de France : « VIGILANCE et REACTIVITE ».

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Pour lire le rapport du groupe de travail de l'Académie d'agriculture de France intitulé : « Un monde, une santé (#Onehealth). Un éclairage sur le rôle des plantes, de l’air, de l’eau et du sol », cliquer ici : https://www.academie-agriculture.fr/publications/publications-academie/avis

Pour obtenir le présent communiqué de presse au format PDF, cliquer ci-dessous : 

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17/03/2023

"Introduire le concept de 'Biens Vivants' dans le Code civil permettrait de souligner le rôle d'intérêt général joué par l'agriculture et l'agroalimentaire".

Tel est le "Point de vue" de nos consœurs et confrères : Gérard Maisse, Michel Thibier, Michel Duclos, Claude Allo, Michel Rieu, Michel Candau, Jean-Michel Besancenot, Jacques Brulhet, Pierre Del Porto, Bernard Denis, Jean-Pierre Digard, Barbara Dufour, Anne-Marie Hattenberger, Jean-Paul Jamet, Pierre Julienne, Sadasivam Kaushik, René Lésel, Eric Palmer, Jean-Claude Pette, Emmanuel Rossier, Dominique Verneau et Etienne Verrier.

Qu'ils concluent ainsi :

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"Le concept de 'biens vivants' existe déjà dans les textes réglementaires français; il apparaît explicitement dans le Plan comptable général concernant les opérations relatives à l'activité agricole (Article 618-10 de l'arrêté du 29/12/2020 publié au JO du 31/12/2020) en associant animaux et végétaux. L'innovation juridique ne serait donc pas de créer un nouveau concept mais d'inscrire ce concept de 'biens vivants' dans le Code civil lui donnant ainsi une forte valeur symbolique.

Cette introduction consacrerait le rôle d'intérêt général et l'importance fondamentale de l'agriculture et de l'agroalimentaire pour notre sécurité alimentaire; une telle initiative serait primordiale dans un contexte de changement climatique impliquant à la fois une transition agroécologique, s'appuyant notamment sur la biodiversité domestique, et une transition alimentaire, respectant nos besoins nutritionnels dans des régimes équilibrés. Partant de la place majeure du Code civil dans le droit français, les autres codes, la jurisprudence et la réglementation seraient ainsi amenés à préciser les mesures de protections dont doivent bénéficier les biens vivants.

Vis-à-vis de l’animal, elle nous engage à l’essentiel : adapter les formes d’élevage pour prendre en compte les dernières connaissances scientifiques sur la sensibilité animale".
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Pour lire ce "Point de vue d'Académiciens", télécharger le fichier PDF, ci-dessous. 

Les "Points de vue" sont l'expression d’Académiciens sur un point d’actualité suscitant débat. Le Bureau de l'Académie d'agriculture de France s’assure de la véracité des faits avancés dans le contenu du texte mais laisse s’exprimer toutes les controverses, en veillant à équilibrer, si possible, l’expression des différents points de vue. Ces textes n’engagent que les académiciens signataires.

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26/02/2023

L’Alliance Agreenium et l’Académie d’agriculture de France signent une convention de partenariat pour renforcer la diffusion des savoirs en agrobiosciences

Cette convention de partenariat a été paraphée ce jour, au Salon international de l’Agriculture, par Laurence Deflesselle, Présidente de l’Alliance Agreenium et directrice générale d’ONIRIS, Philippe Mauguin, Président-directeur général de l’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE), établissement support d’Agreenium, l’Alliance de la formation et de la recherche en agriculture, alimentation, environnement et santé globale et Constant Lecoeur, Secrétaire perpétuel de l’Académie d’agriculture de France (AAF).

Le partenariat entre les parties porte sur :
la communication croisée sur les évènements organisés par l’une des parties, et éventuellement la participation à certains évènements,
• la participation à la réflexion commune sur le lien recherche-enseignement supérieur,
• et la valorisation des productions éditoriales de l’AAF au sein d’agreen U, la plateforme numérique de l’Alliance Agreenium.

Il établit une véritable « synergie entre les deux parties ».

Agreenium enrichira son catalogue de ressources numériques pour la diffusion des savoirs en agrobiosciences par les travaux et réflexions de l’Académie.

L’Académie renforcera sa capacité de diffusion de ses travaux au travers des outils de diffusion d’Agreenium, notamment à destination de l’Enseignement et de la Recherche.

L’Académie d’agriculture de France est un établissement reconnu d’utilité publique, qui a pour mission de « contribuer, dans les domaines scientifique, technique, économique, juridique, social et culturel à l’évolution de l’agriculture et des territoires ruraux. Dans son projet stratégique pour les années 2019-2024, elle a retenu dans ses défis d’assurer la valorisation et la diffusion de ses productions : fiches de l’encyclopédie, rapports, séances et colloques.

Agreenium est une Alliance qui rassemble des institutions publiques françaises de recherche et d’enseignement supérieur en sciences agronomiques et vétérinaires avec comme objectif d’affirmer l’excellence française de l’enseignement supérieur en agrobiosciences, en profitant de la réputation de la France dans le champ de la recherche agronomique.

Contacts presse :
Agreenium : Elena Monny-Ndoko tél : 07 78 08 41 58 mél : elena.monny-ndoko@agreenium.fr 
Académie : Philippe Kim-Bonbled tél : 06 73 05 66 42 mél : philippe.kim-bonbled@academie-agriculture.fr

Version PDF de ce Communiqué, téléchargeable ci-dessous : 

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19/02/2023

Retrouvons-nous au Salon !

Comme chaque année désormais, des dizaines de membres de l’Académie d’agriculture de France participeront aux animations organisées par ses partenaires sur leurs stands au Salon international de l’agriculture (SIA), qui se tiendra du 25 février au 05 mars 2023, à Paris - Porte de Versailles.

"L’agriculture : le vivant au quotidien !" est la thématique de ce SIA. L’agriculture, l’alimentation, et l’environnement sont au centre de nos préoccupations avec cette devise depuis 1761 : "une passion connaître, une ambition transmettre".

C’est pourquoi, nos consœurs et confrères seront présents chaque jour sur le stand d’AgroParisTech (4C045), où ils vous accueilleront pour vous présenter les activités de l’Académie, mais aussi pour participer aux animations des jeunes étudiants sur place.

De ce stand, certaines et certains d’entre eux iront participer aux activités journalières de l’Institut Agro-Alliance Agreenium, d’#agriDemain, de FranceAgriMer et du Village semences.

Le dimanche 26 février à 15h00, l’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) et l’Académie organiseront, sur le stand d’INRAE, un mini colloque sur le thème : "Science et société/et grand public".

Le mercredi 1er mars à 17h00, sur le stand Acta-Les instituts techniques agricoles, l’Académie participera à la remise des Prix du concours "Filme ta science by Syrpa", dont elle est membre du jury.

Le jeudi 2 mars à 16h30, l’Académie et La Fondation Avril offriront l’opportunité à certains des lauréats du concours Make It Agri de présenter leurs travaux, sur le stand du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

Le samedi 4 mars, à 10h00, l’Académie "laissera la parole à deux de ses jeunes docteurs médaillés d’argent", sur le stand du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Ces nombreuses activités de l’Académie d’agriculture de France durant le Salon International de l’agriculture, édition 2023, feront l’objet de messages sur Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn avec le #AAFauSIA2023.

Elles lanceront également la présence de la Compagnie sur TikTok.

Par ailleurs, à l’occasion de ce Salon, l’Académie et l’Alliance-Agreenium signeront une convention de partenariat "portant sur :
• la communication croisée sur les évènements organisés par l’une des parties, et en commun,
• la participation à la réflexion partagée sur le lien recherche-enseignement supérieur,
• la valorisation des productions éditoriales de l’Académie au sein d’agreen U".

Votre contact à l’Académie : Philippe Kim-Bonbled Tél : 06 73 05 66 42 Mél : philippe.kim-bonbled@academie-agriculture.fr Site Internet : https://www.academie-agriculture.fr/ 

06/02/2023

L’Académie d’agriculture de France lance sa nouvelle édition du Prix de l’Information scientifique à destination du public

Journalistes n’hésitez pas à y concourir !
Relations des journalistes n’hésitez pas à les faire concourir !

Ce prix (médaille, diplôme) est décerné chaque année (depuis 2018) par l'Académie d'agriculture de France, qui considère de sa responsabilité de mettre à l'honneur, dans ses champs de compétence, des travaux journalistiques remarquables et d'encourager les journalistes à prendre en compte les enjeux du développement de demain.


En 2018, il a été décerné à Nathalie Picard, journaliste au Magazine Science & Vie, pour son article "Faut-il encore manger de la viande ?".
En 2019, il l’a été à Sylvestre Huet, pour son article "OGM-poisons ? La vraie fin de l'affaire Séralini", publié sur son blog personnel hébergé par lemonde.fr.
En 2020, il l’a été à Jade Boches, pour son article "Les animaux peuvent-ils nous tuer ? ", paru dans la revue 30 millions d’amis.
En 2021, il l’a été à Florence Rosier, pour son article : "Les racines du futur", paru dans le Monde (Science & Médecine) daté du 2 juin 2021.

La Compagnie souhaite, en attribuant ce prix, récompenser l'esprit critique et la rationalité plus que jamais nécessaires au débat public. Le Prix concerne la presse écrite, les émissions de radio ou de télévision, les sites Internet ou les blogs, sur des supports classiques ou numériques.

Quelle que soit la forme utilisée pour la diffusion de l'information et le décodage de cette dernière, quelle que soit l'audience, toutes les candidatures en langue française sont recevables à condition d'avoir été produites au cours de l'année écoulée avant la remise du prix.

Les productions doivent relever du champ de compétences de l'Académie d'agriculture de France, à savoir : alimentation, agriculture, environnement.

Le jury, présidé par Paul Vialle, est composé de trois académiciens et de trois journalistes, dont généralement le/la lauréate de l’année passée.

Lors de son évaluation, ce jury tient compte, plus particulièrement, de la sélection de l'information, du souci de séparer les faits de leurs interprétations, de la qualité des explications apportées, de la mise en contexte, de la clarté de l'exposition et, enfin, de la forme retenue.

Pour en savoir plus sur le Prix de l’Information scientifique à destination du public de l'Académie, télécharger le PDF, ci-dessous :

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22/08/2022

Invitation presse URGENTE au vernissage de l'exposition "Les Vélins de Redouté"

L'Académie d’agriculture de France présentera au public des reproductions de ses vélins "les Raisins de Redouté", du mercredi 24 août au dimanche 4 septembre 2022, de 11h00 à 20h00 (jusqu'au 31 août) et de 11h00 à 19h30 (à partir du 1er septembre), dans le Pavillon Davioud au Jardin du Luxembourg (55 bis, rue d'Assas - 75006 Paris).

Les visiteurs y seront accueillis par des Académiciennes et des Académiciens, avec qui il sera possible d'échanger.

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Notre Bureau serait honoré de votre présence au vernissage de cette exposition qui se tiendra :

Jeudi 25 août 2022 à 17h00,

au Pavillon Davioud au Jardin du Luxembourg,

55 bis, rue d'Assas - 75006 Paris.

Merci de confirmer votre venue à contact@academie-agriculture.fr

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L’exposition est une occasion EXCEPTIONNELLE de découvrir les tirages photographiques de quelques-unes des quatre-vingt-trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l’époque Bonapartique, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté.

Les planches ont été retrouvées à l’Académie d’agriculture de France. Elles ont une valeur patrimoniale inestimable et marquent une date hautement symbolique dans l’histoire de la viticulture française : les prémices de l’ampélographie.

À l’heure du regain d’intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins de Redouté témoignent de la diversité passée dans un pays où 95 % de la production vinicole reposent aujourd’hui sur 40 variétés.

C’est pourquoi un ouvrage,  intitulé : "Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l’avenir de la vigne", a été publié aux éditions Paulsen, dans lequel les reproductions des planches sont accompagnées d’un texte explicatif de Jean-Michel Boursiquot, considéré comme le plus grand spécialiste actuel en ampélographie.

L’ouvrage a obtenu le Prix de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) 2022.

En savoir plus sur l’exposition : https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/lacademie-presen...

05/07/2022

L’Académie d’agriculture de France a répondu à la consultation publique de l’Union européenne sur les végétaux produits à l’aide de certaines nouvelles techniques génomiques

Paris, le 6 juillet 2022

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En 2018, la Cour de justice de l’Union européenne a précisé que les organismes obtenus par des techniques de mutagénèse ciblée sont des organismes génétiquement modifiés (OGM) soumis aux exigences de la législation relative aux OGM. Ainsi la position de la Cour de la Haye s’applique aux nouvelles techniques génomiques (NTG), y compris les techniques cisgéniques.

En novembre 2019, le Conseil a invité la Commission à mener une étude concernant le statut des NTG dans le droit de l’Union européenne, si les résultats de l’étude indiquaient de revoir ce statut. Ces résultats confirment l’intérêt considérable des applications des NTG en ce qui concernent les végétaux tant dans l’Union européenne que dans le reste du monde. A la suite de ces travaux, la Commission a lancé une consultation publique.

Sur la base de l’avis sur la "Réécriture du génome, éthique et confiance" approuvé en séance plénière le 8 janvier 2020 par 85 voix pour, 7 contre et 12 abstentions, l’Académie d’agriculture de France a répondu à cette consultation.

Rappelons que Paul Vialle et Bertrand Hervieu, rapporteurs du groupe de travail, ont animé les débats sur ce thème très sensible, ayant abouti à la rédaction de l’avis.  Au terme de ces travaux, l’Académie a énoncé des recommandations selon quatre principes directeurs pour guider l‘action :

  • Agir de façon responsable,
  • Respecter le principe de précaution,
  • Associer largement le public. Informer. Agir de façon transparente,
  • Procéder à des réévaluations régulières.

L’avis analyse ces technologies de réécriture du génome (dont celle de CRISPR Cas 9), plus précises, plus rapides, moins chères que les méthodes antérieures, mais dans certains cas sans introduction d’ADN extérieur, donc impossibles à distinguer par la suite. La question éthique divise : faut-il penser le génome comme le support d’un programme que l’on peut manipuler, ou comme la mémoire d’une longue évolution qui permet à la cellule d’explorer des solutions si on lui en laisse le temps ? Une réponse consiste à élargir le débat aux diverses parties prenantes, impliquant citoyens et consommateurs, pour hiérarchiser démocratiquement les priorités, en ouvrant sans réticence les dossiers à la société. Après analyse d’exemples concrets, il ressort que chaque cas est singulier, et que cette diversité doit être prise en considération tant au niveau des bénéfices que des risques éventuels.

L’Académie affirme le bien-fondé d’utiliser ces techniques pour des objectifs de recherche cognitive, comme c’est déjà le cas en santé humaine. Elle est convaincue que leurs applications font partie des solutions pour contribuer à relever les défis mondiaux urgents actuels : biodiversité, changement climatique, évolution de la population mondiale, et qu’elles peuvent s’inscrire dans les priorités politiques actuelles, comme la transition agroécologie ou le bien-être animal.

L’Académie demande avec insistance à l’Union européenne et aux pouvoirs publics de sortir d’une position attentiste. Enfin, elle souhaite contribuer à cette évolution et, pour ce faire, est prête à solliciter et accompagner les législateurs.

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Pour lire l’avis de l'Académie d'agriculture de France intitulé : "Réécriture du génome, éthique et confiance", cliquer ici : : https://www.academie-agriculture.fr/publications/publications-academie/a...

Communiqué de presse téléchargeable au format PDF, ci-dessous : 

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24/05/2022

Comptabilité socio-environnementale : un outil d’accompagnement des transitions agricoles ?

COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 24 mai 2022

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Comptabilité socio-environnementale : un outil d’accompagnement des transitions agricoles ?

L’Académie d’agriculture de France et Agridées annoncent ce jour la sortie leur publication commune "Comptabilité socio-environnementale : Piloter et valoriser les performances de l’entreprise pour une"transition agricole durable".

Aussi appelé comptabilité verte ou comptabilité multi-capitaux, ce sujet d’innovation en plein foisonnement, se veut être un outil d’accompagnement des transitions des entreprises vers plus de durabilité. Il peut répondre à plusieurs objectifs à la fois : pilotage des performances économiques, environnementales et sociales de l’entreprise placées sur un pied d’égalité, rôle de tiers de confiance et vecteur de communication avec les parties prenantes. A terme, la comptabilité environnementale peut devenir un vecteur d’accès aux financements privés et publics (paiements pour services environnementaux, primes filières, subventions publiques, avantages fiscaux…) orientés vers l’accompagnement des trajectoires de progrès et l’atteinte d’objectifs de durabilité.

Pour le secteur agricole et agro-alimentaire, les outils comptables constituent l’un des moyens mobilisables à grande échelle pour accélérer les processus de transformation des modèles d’affaires et des manières de rendre compte de ses performances et de ses impacts. Les conditions d’un cadre robuste de normalisation sont aujourd’hui en débat à l’échelle nationale, européenne et internationale. Au-delà d’un simple objectiftechnique, l’élaboration des normes comptables constitue aussi un enjeu de pouvoir politique et
économique.

Avec ce document "Comptabilité socio-environnementale : Piloter et valoriser les performances de l’entreprise pour une transition agricole durable", l’Académie d’agriculture de France et Agridées apportent une vision panoramique des enjeux de la mise en œuvre d’une comptabilité socioenvironnementale dans les entreprises agricoles et alimentaires. Plusieurs recommandations ont été formulées à partir des réflexions du groupe de travail commun, qui a mobilisé, tout au long de l’année 2021, plus de 40 membres issus d’horizons professionnels différents en lien avec le monde agricole (chefs d’entreprises agricoles, enseignants-chercheurs en sciences de gestion, agronomie et environnement, experts-comptables, conseillers de gestion, consultants, agroéconomistes, dirigeants de coopératives,
banquiers, juristes-fiscalistes…) et bénéficié d’auditions d’experts externes.

14 recommandations pour impulser la comptabilité verte en agriculture :

I. Impliquer les entreprises agricoles, agroalimentaires et les cabinets d’expertise comptable dans les processus d’élaboration
des normes et des méthodes de comptabilité socio-environnementale

1. Soutenir les méthodes respectant les principes de la durabilité forte avec un système de normes et d’indicateurs d’impact harmonisés

2. Mettre en place des instances de concertation multi-acteurs pour définir les indicateurs et leur mesure applicables au secteur agricole

3. Soutenir le développement généralisé de diagnostics d’impact à l’échelle des entreprises avec des référentiels harmonisés (bilan carbone, gaz à effet de serre, biodiversité…) et encourager leur mise en œuvre à intervalle régulier pour suivre les évolutions dans le temps

4. S’inscrire dans des projets d’expérimentation concrète impliquant des coalitions d’acteurs (entreprises agricoles, coopératives, des entreprises de l’aval, des cabinets comptables et des scientifiques…)

5. Conduire des démarches collaboratives à l’échelle d’un territoire ou d’un bassin de production

6. S’impliquer dans les instances de concertation et de normalisation comptable aux niveaux régional, national (Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables, Autorité de Normalisation Comptable) et européen (EFRAG)

7. S’impliquer dans les réseaux d’entreprises…

8. …et les chaires universitaires pour être proactifs

9. Sensibiliser et former les professionnels (comptables, conseillers de gestion…) à ces nouvelles approches comptables

10. Identifier et impliquer les clients pionniers ouverts à ces sujets d’innovation

11. Développer de nouvelles offres de services globales pour les entreprises clientes

II. Mobiliser les Pouvoirs publics pour accélérer l’institutionnalisation des méthodes de CSE et repenser les modalités de mise en œuvre des politiques publiques à l’attention des entreprises agricoles

1. Encourager la mise en place, le déploiement et l’utilisation des méthodes de CSE dans les politiques de subventions publiques

2. Renforcer la fiscalité environnementale comme outil d’amplification

3. Mobiliser les Pouvoirs publics français pour lever les freins juridiques à la mise en place de Paiements pour Services Environnementaux financés par les fonds public

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Communiqué téléchargeable au fichier PDF, ci-dessous : 

Rapport accessible en cliquant ici : https://www.academie-agriculture.fr/publications/publications-academie/avis

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