Séance organisée par le Groupe EAU
Les activités humaines exercent une pression croissante sur les écosystèmes et sur les ressources naturelles, pour satisfaire nos besoins en nourriture, en matériaux, en énergie et en eau douce. A la différence du pétrole, l'eau douce est une ressource renouvelable grâce au cycle naturel de l'eau qui fournit des précipitations aux continents, mais de façon très variable selon la région et la saison. L'agriculture et les aménagements hydrauliques consomment une part croissante de l'eau disponible, créant des tensions dans certaines régions (assèchement de la mer d'Aral, du fleuve Jaune, partage de l'eau du Nil). Il est donc important de définir des indices permettant d'apprécier la disponibilité en eau et la fraction de cette eau disponible utilisée pour les activités humaines, pour aider un pays ou une région à définir une politique de l'eau cohérente.
Le concept d'empreinte eau a été introduit dans ce but puis popularisé par les associations écologistes dont le WWF mais avec des bases scientifiques pas toujours claires. Le but de cette séance est de définir l'empreinte eau, d'en faire une critique permettant d'en dégager les aspects positifs et les aspects négatifs, et si possible d'indiquer des pistes pour arriver à des indicateurs fiables et opérationnels de la ressource en eau.