L’effet délétère des champs électromagnétiques et des courants électriques parasites de faible intensité sur les êtres vivants suscite des débats passionnés depuis de nombreuses années. L’intérêt pour ce sujet a émergé à la fin des années 90 et ces dernières années, a suscité une onde de choc médiatique sans précédent aux conséquences multiples avec relance du militantisme anti-ondes, interpellation des parlementaires, pouvoirs publics et des chercheurs. L’ANSES a publié plusieurs rapports sur leurs dangers potentiels.
Les champs électromagnétiques d’extrêmement basse fréquence, tels que générés par les lignes à très haute tension sont évidemment suspects mais plus récemment la méfiance s’est étendue aux éoliennes, aux panneaux photovoltaïques ainsi qu’aux antennes relais.
Les désordres électriques, quelles qu’en soient l’origine provoquent des troubles du comportement, sans conséquence dans les cas les moins graves, des pertes de production, des troubles divers, voire mortalité dans les cas les plus sévères.
Les troubles constatés en élevage ont conduit à la création du GPSE (Groupe Permanent Pour la Sécurité Electrique en milieu agricole). Ses travaux permettent de régler les difficultés dans la plupart des cas mais il n’est pas toujours possible d’expliquer et de corriger certains des désordres observés.
L’objet de la séance est de présenter les problèmes posés et de mettre en évidence les actions qui nous apparaissent nécessaires particulièrement en matière de recherche.
Cliquer sur les photos pour les voir en entier.
Expert vétérinaire auprès du GPSE