
Alors que les gaspillages alimentaires font la une des média, on parle moins d’un autre gaspillage : celui de la surconsommation de terres agricoles par l’étalement urbain. A l’échelle de la planète environ 3 millions d’hectares de terres agricoles, souvent de bonne qualité, se trouvent consommées chaque année par l’étalement urbain. En France ce chiffre est de l’ordre de 80 000 hectares par an.
Au cours de ses réunions le groupe intersections « Agricultures et forêts en milieux périurbains » de l’Académie s’est interrogé, à partir de l’analyse de situations à la fois très diverses et très complexes, sur les leviers d’action qui pourraient permettre de maintenir davantage d’« espaces ouverts » -- agricoles et forestiers – à l’intérieur des aires périurbaines. Comment faire en sorte que ces espaces puissent devenir des composantes structurantes des espaces métropolitains alors qu’ils demeurent encore trop souvent déstructurés par l’étalement urbain ?
Les différents exposés présentés le 4 juin permettront de compléter et de préciser les actions qui seraient à développer afin de soutenir des agricultures et des forêts périurbaines vivantes.