À l’occasion de la semaine mondiale pour le bon usage des antibiotiques, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a organisé, le 17 novembre 2022, une rencontre scientifique sur l'antibiorésistance en santé animale et dans l’environnement, au cours de laquelle elle a présenté les principaux résultats des suivis qu'elle coordonne.
Elle a présenté "le bilan annuel du suivi des ventes de médicaments vétérinaires et celui du niveau de résistance des bactéries pathogènes chez les animaux". Elle également fait "un point sur la surveillance de la résistance des bactéries pouvant contaminer l’être humain via les aliments d’origine animale, qu’elle mène dans le cadre de plans de surveillance harmonisés au niveau européen".
L'Anses a notamment précisé :
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Entre 2020 et 2021, l’exposition aux antibiotiques a continué de diminuer chez les animaux d’élevage :
- Bovins : - 0,9 %
- Porcs : - 7,2
- Volailles : - 8,6 %
- Lapins : -12,7 %
Si le taux de bactéries résistantes continue globalement de diminuer pour la plupart des antibiotiques, l'amoxicilline et l'amoxicilline-acide clavulanique font exception. Depuis cinq ans, le taux d’Escherichia coli résistantes à ces antibiotiques augmente chez toutes les espèces suivies par les espèces suivies par le Réseau d’épidémiosurveillance de l’antibiorésistance des bactéries pathogènes animales (Résapath), sauf pour les dindes.
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L'antibiorésistance est, rappelons-le, une problématique majeure à la fois pour la santé humaine et animale. Certaines bactéries résistantes peuvent se transmettre des animaux aux humains et inversement. Des bactéries porteuses de gènes de résistance aux antibiotiques sont également retrouvées dans l’environnement. La lutte contre l’antibiorésistance nécessite donc une approche globale.
Pour en savoir plus sur la rencontre scientifique de l'ANSES, cliquer sur le lien Internet, ci-dessous :