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alimentation

03.06.Q02 : Les coproduits : quelles valorisations par l'élevage ?

Les industries agro-alimentaires sont sources de coproduits qui conviennent en grande partie à l'alimentation animale, pour les animaux de rente ou pour les animaux de compagnie. Cette utilisation s'inscrit dans la bioéconomie et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Les animaux de rente sont les premiers utilisateurs de coproduits : consommés directement en ferme ou après transformation par les industries des aliments du bétail, ces aliments représentent 5 à 7 % de leurs besoins alimentaires ; la part dans la ration peut cependant être plus importante, particulièrement dans les zones de grande culture. Oléo-protéagineux, sucrerie, amidonnerie et meunerie sont à l'origine de 75 % des 12,4 millions de tonnes brutes de coproduits utilisés, avec une très bonne valeur alimentaire.
Pour les animaux de compagnie, les Pet Food sont la voie de valorisation essentielle des coproduits animaux de catégorie C3, 76 % étant valorisés en aliments secs et 7 % en aliments humides.
Aujourd'hui les coproduits complètent les approvisionnements énergétiques des méthaniseurs, ils seront appelés à le faire de plus en plus dans le futur... réduisant, voire mettant en péril, l'approvisionnement de l'élevage.    

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

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08.02.Q03 : Danger et risque en toxicologie alimentaire

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Les substances ajoutées volontairement dans les aliments ne sont autorisées en France et dans la Communauté européenne qu’à la condition qu’elles ne fassent pas courir de risques aux consommateurs. 

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08.02.Q06 : Que sait-on des résidus de pesticides dans l'alimentation ?

     En Europe, la surveillance exercée par les États et le regroupement de l'ensemble des études conduites sur les résidus de substances phytopharmaceutiques dans les aliments permettent de disposer de données très solides pour juger de la situation et de son évolution dans le temps.
     Sur une période de plus de vingt années, il est ainsi possible de conclure que la majorité des denrées alimentaires issues de l'agriculture ne contiennent pas de résidus.
     Dans une fraction mineure des échantillons analysés, un ou plusieurs résidus sont quantifiables à des niveaux inférieurs aux limites maximum autorisées.
     Il existe enfin un faible pourcentage de denrées qui sont en infraction avec ces limites. Elles résultent majoritairement de traitements de post-récolte, de denrées importées et de distorsions entre des réglementations nationales qui, tout en allant vers plus d'harmonisation, demeurent encore hétérogènes.
     La nature, la fréquence et le niveau des contaminants détectés permettent régulièrement aux autorités de surveillance de conclure que l'exposition aux résidus de pesticides par voie alimentaire des consommateurs européens est peu susceptible de présenter un risque pour leur santé.

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08.02.Q10 : Fiche introductive aux mycotoxines

     Dans un contexte où les risques induits par la présence de résidus de produits phytopharmaceutiques dans l'alimentation inquiètent le grand public, il est important rappeler que des toxines naturelles – comme les mycotoxines – peuvent faire courir aux consommateurs des risques plus importants que les résidus de produits phytopharmaceutiques.
     Sur le terrain, on constate que la diminution de l'usage des fongicides favorise la réémergence de l'ergot de seigle.

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08.04.Q07 : La culture de cellules musculaires à destination alimentaire. Est-ce possible ? Est-ce acceptable ?

     Les initiatives et les investissements dans le domaine de la culture de cellules musculaires à destination alimentaire sont certes en plein développement, mais des incertitudes considérables subsistent concernant les procédés, les produits et le modèle économique.
     Ces produits ne se substitueront pas à l'élevage.
     Ils ne peuvent prétendre à la dénomination viande, et ils seront d'abord en concurrence avec les multiples alternatives à base de protéines végétales.
     Ce secteur devrait surtout faire preuve de transparence et s'affranchir d'un lobbying parfois peu scrupuleux ; en particulier, la démonstration n'a pas été faite que ces nouveaux produits répondent aux objectifs de durabilité dont les promoteurs entendent se prévaloir.

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08.04.Q12 : La classification des aliments, selon leur degré de transformation, par le système NOVA

• Le système NOVA propose une classification des aliments selon leur degré de transformation, depuis les aliments peu ou pas transformés jusqu'au aliments dits ultra-transformés (AUT), en passant par les ingrédients culinaires et les aliments transformés.
• Bien que NOVA soit très utilisé, cette classification n'est pas robuste : il est souvent difficile de choisir entre deux catégories, car les critères utilisés ne sont pas organisés de manière séquentielle et ordonnée, ce qui rend les décisions ambiguës et nuit à une utilisation scientifique de NOVA.
• Chaque classe d'aliments, et notamment les AUT, est très hétérogène, et NOVA stigmatise les AUT sans ouvrir la voie à des améliorations.
• Le degré de transformation et de formulation d'un aliment est une caractéristique importante à prendre en compte, sous réserve de disposer de définitions et de méthodes de classification rigoureuses des AUT, ce qui n'est pas le cas avec l'actuelle classification NOVA.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon classification_des_aliments_systeme_nova.pdf

10.01.Q02 : Brève histoire des famines et des pénuries

     Au cours de son histoire, le monde a connu un grand nombre de pénuries et de famines. Leurs origines pouvaient être très diverses : aléas climatiques, attaques de parasites, guerres ou politiques agricoles déraisonnables.
     Le progrès technique et l'organisation des marchés qui se sont généralisés au XXe siècle ont permis de mieux nourrir la grande majorité des populations.

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10.01.Q03 : Quelle histoire des derniers 150 ans de politique agricole française ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

L'Histoire de l'Agriculture suit une courbe de type exponentiel. Après avoir longtemps, très longtemps était confondue avec un état paysan, proche de la survie avant de pouvoir satisfaire les besoins de la population plutôt locale (eu égard aux problématiques de conservation et de transport), la fonction agricole s'est considérablement professionnalisée au rythme des découvertes biologiques, mécaniques et numériques… et de la formation systématisée… 

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10.07.Q02 : Qu'est-ce qu'un "système alimentaire" ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Le système alimentaire se caractérise par son extrême complexité associant des acteurs de nature et de taille très différentes. L'information et les signaux émis par ces acteurs sont d'une importance cruciale pour l'orientation et le fonctionnement du système. En raison de son caractère vital et stratégique, le système alimentaire fait l'objet de multiples pressions et d'une régulation mixte privée (par le marché) et publique (par la réglementation). Les nouvelles contraintes du développement durable (santé publique, inégalités sociales, dégradations de l'environnement et changement climatique) devraient entraîner des transformations dans la structure et dans le fonctionnement du système alimentaire à l'échelle locale, nationale et mondiale. Ces contraintes s'accompagnent d'exceptionnelles opportunités dans le cadre d'une stratégie de territorialisation des activités sous réserve que des politiques volontaristes soient mises en œuvre rapidement.

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12.03.Q01 : L'élevage français pourrait-il se passer du soja américain ?

     La France pourrait accéder rapidement à l'autonomie complète en tourteau de soja.
     Pour concrétiser et sécuriser cette autonomie, il faudrait mobiliser environ deux millions d'hectares de légumineuses supplémentaires, dont un million avec des prairies riches en trèfles et luzerne, et un autre million de cultures à graines (soja en priorité, mais aussi des protéagineux pouvant être associés à des céréales pour une utilisation en ensilage ou en grains).                                                       
     Le plan protéines figure en bonne place dans le plan de relance français pour permettre les investissements nécessaires au développement de la filière légumineuses, mais il faut aussi prévoir un soutien suffisant à ces cultures pour compenser le risque pour les agriculteurs du passage d'une culture bien maîtrisée – blé ou maïs-fourrage – à une culture plus aléatoire, soit au moins 200 €/hectare de légumineuses fourragères ou à graine, en culture pure ou en association. 
     Cette aide de la PAC est pleinement justifiée en regard des biens publics associés à ces légumineuses. Ainsi, en plus de notre autonomie en soja, on pourrait réduire fortement la quantité de gaz à effet de serre, sachant qu'un hectare de légumineuses (fourragères ou à graines en substitution du maïs ensilage ou des céréales) permet une réduction de l'ordre de 2 tonnes de CO2. Sans oublier les autres bénéfices environnementaux associés en France.

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