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changement climatique

02.06.Q01 : Le changement climatique est-il avéré ?

• Le changement climatique est avéré, les activités humaines en sont responsables à travers les émissions de gaz à effet de serre.

• Les  projections montrent que le seuil de réchauffement de +2°C  au-dessus duquel  les impacts seront sévères sera probablement franchi.

• Les impacts sur les systèmes physiques, biologiques et anthropiques déjà observés et futurs probables sont considérables. Ils justifient une action immédiate de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation

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03.11.Q02 : Aquaculture et changement climatique

     Les populations potentiellement les plus affectées par l'impact du changement climatique sur le secteur aquacole sont celles des régions tropicales côtières, et particulièrement les zones de deltas et des pays insulaires en développement. Ces populations figurent déjà parmi les plus pauvres, et sont deux fois plus dépendantes du poisson comme ressource alimentaire que les autres pays.
     Les principaux risques sur les activités aquacoles sont : l'augmentation de la température et du niveau de l'eau des océans, la multiplication des épisodes extrêmes du climat, l'acidification de l'eau des océans, la désoxygénation des milieux aquatiques et l'aggravation des phénomènes d'antibiorésistance, avec de possibles répercussions sur la santé humaine.

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04.02.Q03 : Bioatténuation

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

• L'origine anthropique des récents changements climatiques est solidement étayé.

• Le rôle de la végétation sur le taux de dioxyde de carbone atmosphérique est lui aussi connu de longue date.

• Le secteur des terres, avec notamment l'agriculture, la forêt et les espaces naturels, de puits est devenu source de carbone.

• Des pistes existent pour inverser cette évolution récente et permettre à ce secteur une contribution substantielle à l'atténuation des causes du réchauffement climatique.

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10.06.Q01 : Changement climatique et production de blé aux États-Unis

Compte-tenu d'une localisation géographique qui la rend plus sensible que d'autres cultures céréalières aux changements climatiques, la production de blé des États-Unis demeure irrégulière ; et n'augmente plus guère, alors que la demande mondiale de cette céréale – qui constitue une des principales bases de l'alimentation des Hommes – demeure toujours croissante.

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10.06.Q02 : La ressource en eau, l'irrigation, le climat et l'économie : quelques faits et chiffres (France et pays voisins)

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

La France est un pays bien doté en ressources en eau. L'efficience dans l'utilisation des ressources s'est beaucoup améliorée, et les taux de consommation sont faibles : 97 % de l'eau qui s'écoule dans notre pays arrivent à la mer. Pourtant, de plus en plus de départements subissent des limitations d'usages de l'eau, et la France – pour assurer son alimentation – importe de plus en plus d'eau virtuelle provenant de pays bien moins dotés en ressources, et dont plusieurs les surexploitent.

Le changement climatique révèle et annonce des évolutions redoutables, car nos besoins s'accroissent et les ressources en eau mobilisables en période d'étiage vont se réduire significativement, sauf développement de la ressource mobilisable (stockage, réutilisation des eaux usées et traitées, transferts).

L'irrigation d'appoint devient un facteur de durabilité d'une agriculture et de territoires confrontés à des sécheresses agricoles, qui, à terme, vont devenir extrêmes sur tout le territoire national. Sans amélioration de l'accès à l'eau, les répercussions seront lourdes pour nombre de territoires. Dans le midi de la France, les risques de "désagricolisation" (déprise agricole) sont forts.

Un nombre croissant de pays voisins investissent dans le stockage et le développement de l'irrigation, y compris comme moyen d'adaptation au changement climatique. Les écarts entre ces pays et la France se renforcent, dangereusement pour nous. 

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10.06.Q06 : Carbone, terres et transition climatique

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Le potentiel des terres, de l'agriculture et de la forêt, à combattre la dérive climatique, réside pour l'essentiel dans le cycle du carbone et donc dans notre capacité collective à accroître durablement le processus de Captage, Séquestration, Stockage et Substitution (effet C3S), ainsi qu'à réduire la déforestation et le déstockage de carbone associé.

L'éco-intensification de l'agriculture, le développement à grande échelle de solutions d'élimination du CO2 par des cultures énergétiques et boisements dans des approches paysagères, ainsi que la réduction des pertes, gaspillages et mauvaises utilisations, sont autant d'options puissantes à mobiliser sans les opposer ; l'agriculture de conservation des sols fait notamment partie des solutions.

Une prise de conscience par la société et par les responsables de la nouvelle importance stratégique des sols, de la fonction photosynthétique de l'eau, de l'agriculture et de la bioéconomie est nécessaire.

Le développement agricole et rural dans les pays en développement, un chiffrage carbone du secteur des terres incluant les effets de stockage et de substitution, et une mesure élargie des performances de l'agriculture incluant la séquestration du carbone, sont autant de conditions à des transitions réussies.

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12.06.Q01 : L'agriculture et la biodiversité en Europe, une longue histoire commune (première partie)

La biodiversité que nous cherchons à protéger est, pour une grande part, le produit du hasard, de la co-construction et de l'entretien de la nature par l'agriculture.
     Il n'y a donc pas de nature idéale à restaurer, mais des systèmes écologiques qui évoluent en permanence, ce qui nous oblige à rechercher continuellement des compromis, car les prévisions sont difficiles. Une législation qui s'appuie sur des normes et une vision fixiste de la nature est donc inadaptée dans ce contexte.
     Le futur de la biodiversité est contraint par le climat et l'évolution des pratiques agricoles. Réduire les sources de pollutions et restaurer l'hétérogénéité des habitats dans les systèmes de culture intensifs sont des pistes prioritaires d'amélioration de notre environnement pour restaurer la biodiversité biologique.

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12.06.Q02 : L'agriculture et la biodiversité en Europe, une longue histoire commune (seconde partie)

La biodiversité que nous cherchons à protéger est, pour une grande part, le produit du hasard, de la co-construction et de l'entretien de la nature par l'agriculture.
     Il n'y a donc pas de nature idéale à restaurer, mais des systèmes écologiques qui évoluent en permanence, ce qui nous oblige à rechercher continuellement des compromis, car les prévisions sont difficiles. Une législation qui s'appuie sur des normes et une vision fixiste de la nature est donc inadaptée dans ce contexte.
     Le futur de la biodiversité est contraint par le climat et l'évolution des pratiques agricoles. Réduire les sources de pollutions et restaurer l'hétérogénéité des habitats dans les systèmes de culture intensifs sont des pistes prioritaires d'amélioration de notre environnement pour restaurer la biodiversité biologique.

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12.10.Q02 : Nourrir le monde en 2050

     Les progrès accomplis en matière d'alimentation de l'ensemble des populations risquent d'être remis en cause en raison des changements climatiques. Or les besoins alimentaires continuent de croître rapidement.
     Sur une surface mondiale cultivable inévitablement limitée, la seule voie disponible passe par une augmentation des rendements agricoles, donc une intensification des systèmes de production. À cet effet, il sera nécessaire d'investir massivement dans l'agriculture.
     Les gouvernements devront se mobiliser, et surtout éviter le chacun pour soi.

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