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gaz effet serre

01.06.Q06 : Comment réduire les gaz à effet de serre émis par l'agriculture ?

     Quand on parle d'émissions de GES il faut avoir à l'esprit que l'agriculture est un cas très particulier, car elle émet directement très peu de CO2, contrairement aux autres secteurs d'activités ; l'essentiel de ses émissions de GES sont le CH4 et le N2O. Il faut aussi souligner que les chiffres de la Figure 1 sous estiment les émissions de l'agriculture car ils ne tiennent pas compte de certains effets indirects (fabrication des engrais, retournement des prairies, etc.).
     Les objectifs assignés par l'État pour réduire ces émissions sont très ambitieux (-46% de GES en 2050), alors que les solutions techniques connues ont des effets limités.
     Néanmoins certaines de ces solutions pourraient être mise en œuvre facilement avec un appui technique renforcé, d'autres par la mise en œuvre d'innovations. Certaines nécessiteront des aides publiques spécifiques pour les agriculteurs.    

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_01.06.q06_reduction_ges_agricoles.pdf

06.02.Q06 : Optimiser la fixation de CO2 par la biologie de synthèse

Les approches novatrices à la fixation autotrophique du CO2 ne font actuellement qu'effleurer le monde Vivant, généralement celui des microorganismes.
     Une fois ces approches portées vers les plantes et algues, resteront encore à valider des solutions appropriées au champ, pour lequel d'autres facteurs environnementaux viennent limiter la production de biomasse.
     Un compromis se dessine entre solutions basées ou non sur le Vivant, compromis qui évoluera avec les progrès techniques.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_06.02.q06_optimiser_fix_co2.pdf

07.04.Q02 : Réchauffement climatique, agriculture mondiale et sécurité alimentaire : que dit le GIEC ?

   Selon l'analyse du GIEC, l'activité humaine a significativement réchauffé l'atmosphère, les océans et les terre. Il est probable que le seuil de + 1,5 °C, presque atteint en 2020, sera dépassé avant 2040.
     Le GIEC écrit que le changement climatique représente une menace majeure pour la santé planétaire, le bien-être et l'alimentation. Si l'élévation de la température atteint 3 °C, la capacité de l'humanité à se nourrir pourrait être gravement impactée. Les populations les plus démunies seront les premières à en souffrir.
     L'agriculture, générant environ 23 % des émissions anthropiques de GES, doit évoluer pour permettre de nourrir l'humanité tout réduisant l'impact sur le changement climatique. Les pistes à privilégier sont d'accroître le stockage du carbone dans les sols et la biomasse, de réduire les émissions de méthane par le cheptel bovin et d'atténuer les émissions de protoxyde d'azote (optimisation des apports d'engrais azotés). Ces efforts doivent être accompagnés d'une politique assurant l'équité et la justice entre les populations.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_07.04.q02_rechauf_et_secu.pdf