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protection

03.11.Q09 : Biodiversité marine : situation et enjeux

     Notre connaissance de la biodiversité marine est inachevée. Elle est freinée par la dimension et la profondeur des océans, recouvrant 70 % de la surface terrestre, et par la difficulté de déployer les moyens d'exploration et d'échantillonnage dans l'ensemble des milieux. Les nouvelles méthodes métagénomiques devraient permettre une percée notable des connaissances, en particulier sur la diversité des microorganismes planctoniques, et de la flore microbienne et virale estimée à des millions d'espèces. La facilité d'analyse de l'ADN conduit à la découverte d'une extraordinaire richesse génétique dans les échantillons d'eau et de sédiments ce qui laisse entendre que ces techniques révéleront beaucoup plus d'espèces que celles décrites actuellement. La confusion entre la diversité cryptique et les espèces est toutefois trompeuse ; dans la plupart des cas, ces taxons n'ont pas été et n'ont jamais été décrits comme des espèces. Cette diversité cryptique indique la diversité génétique, une composante intra-espèce de la biodiversité, telle que décrite pour les Foraminifères. Il reste par conséquent indispensable de caractériser la biologie et l'écologie des organismes pour permettre leur description formelle en tant qu'espèce et leur rôle dans les écosystèmes. Les récentes bases de données structurées permettent des avancées sur la connaissance des écosystèmes marins et de leur fonctionnement dans un contexte de changement global. Une meilleure connaissance nécessite un effort à long terme de construction de bases de données ouvertes et accessibles à tous permettant de réaliser des méta-analyses sur la biodiversité marine.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon biodiversite_marine.pdf

12.06.Q02 : L'agriculture et la biodiversité en Europe, une longue histoire commune (seconde partie)

La biodiversité que nous cherchons à protéger est, pour une grande part, le produit du hasard, de la co-construction et de l'entretien de la nature par l'agriculture.
     Il n'y a donc pas de nature idéale à restaurer, mais des systèmes écologiques qui évoluent en permanence, ce qui nous oblige à rechercher continuellement des compromis, car les prévisions sont difficiles. Une législation qui s'appuie sur des normes et une vision fixiste de la nature est donc inadaptée dans ce contexte.
     Le futur de la biodiversité est contraint par le climat et l'évolution des pratiques agricoles. Réduire les sources de pollutions et restaurer l'hétérogénéité des habitats dans les systèmes de culture intensifs sont des pistes prioritaires d'amélioration de notre environnement pour restaurer la biodiversité biologique.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_12.06.q02_agriculture_biodiversite_part_2.pdf