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protéine

01.02.Q54 : Le soja

     Le soja est une culture importante pour la souveraineté en protéine dans l'alimentation animale et humaine, et pour la diversification des systèmes de culture.
     Les surfaces en France et en Europe progressent régulièrement depuis quelques années. Le soja est facile à cultiver, ne nécessite qu'un minimum d'intrants, et fixe l'azote atmosphérique par le biais d'une symbiose avec une bactérie spécifique.
     Cette espèce nécessite une bonne alimentation hydrique. C'est aussi l'une des principales espèces cultivées en bio (près de 30 % de la surface cultivée). Ceci en fait un atout indéniable pour la promotion d'une agriculture durable à faible impact environnemental.
     La valorisation principale est l'alimentation animale non OGM. Les débouchés en alimentation humaine se développent progressivement.

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01.02.R01 : Teneur moyenne en protéines des blés français

Comparés à ceux d’autres pays producteurs et exportateurs, les blés français ont effectivement une teneur en protéines plus basse. En Russie, en Ukraine, en Australie, les valeurs dépassent souvent 13 % et en Allemagne, elles sont en moyenne plus élevées de 1 point.
Il existe une relation négative bien connue entre le rendement par hectare et la teneur en protéines. Les trois premiers pays cités ont un climat peu favorable aux rendements élevés et un degré plus faible d’intensification des pratiques. Dans le cas de l’Allemagne, ce sont essentiellement les techniques culturales, avec la pratique très fréquente d’apports d’engrais azotés tardifs qui est à l’origine des différences observées. 
À l’échelle de la France, la variabilité s’explique principalement par la météorologie. Les années où les teneurs sont très élevées correspondent souvent à des conditions climatiques extrêmes qui ont pénalisé le rendement : 1995 (canicule), 2003 (sécheresse), 2016 (excès d’eau et très faible rayonnement). À l’opposé, les millésimes peu favorables à la teneur en protéines sont fréquemment liés à des rendements très élevés, voire exceptionnels comme 1998. En ce cas, le surplus de rendement résulte quasi-exclusivement d’une augmentation des éléments carbonés et l’azote disponible dans le sol est de ce fait en quantité insuffisante pour satisfaire une telle demande. Les faibles teneurs en protéines s’observent également en cas d’excès d’eau, notamment printanier, qui a pour conséquence de réduire fortement l’absorption d’azote par les racines (année 2001, par exemple).
Malgré tout, en présence de rendements parmi les plus élevés du monde, rares sont les années où les blés français ont eu une teneur en protéines inférieure au seuil requis (11.5) pour être pleinement valorisés.

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06.06.Q04 : Les premiers polymères étaient des biopolymères

     Les principaux biopolymères sont les fibres, les polyhydroxyalcanoates, les dérivés de l'amidon, de la cellulose, des lignines, le polyisoprène et des protéines.
     Des possibilités de substitution de polymères pétrosourcés par des biopololymères ont été identifiés.
     Des nouvelles perspectives de recherche sont ouvertes par la biologie de synthèse.

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08.01.Q17 : Comment la cuisson transforme-t-elle les aliments ?

     La cuisson des aliments, souvent assurée par des transferts thermiques, a été essentielle dans le développement de l'espèce humaine, et elle est la clé de la bonne assimilation des aliments.
    Elle s'accompagne de modifications de la structure physique des ingrédients traités thermiquement, ainsi que de transformations moléculaires des composés présents dans les ingrédients, transformations souvent utiles pour la nutrition.

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08.04.Q15 : Nature et fonctionnalités des protéines du grain de blé

     En dépit d'un siècle de recherches, les connaissances sur la structure, la fonctionnalité et l'impact sur la santé des protéines du blé demeurent limitées. Les spécialistes n'ont toujours pas compris comment les protéines individuelles de gliadine et de gluténine s'assemblent pour former des polymères et des macropolymères (agrégats d'ordre supérieur), comment ces assemblages sont contrôlés par des facteurs génétiques et environnementaux et comment les structures formées déterminent les propriétés de la pâte.
     En termes de santé, il reste à comprendre comment les inhibiteurs amylase/trypsine et les protéines du gluten déclenchent des allergies ou des intolérances chez les individus sensibles. Ce n'est qu'à cette condition que les généticiens pourront alors probablement éliminer ou inactiver les épitopes responsables de ces effets néfastes. Avec pour effet un arrêt de la baisse de la consommation d'aliments à base de blé observée dans de nombreux pays.

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