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soja

01.02.Q54 : Le soja

     Le soja est une culture importante pour la souveraineté en protéine dans l'alimentation animale et humaine, et pour la diversification des systèmes de culture.
     Les surfaces en France et en Europe progressent régulièrement depuis quelques années. Le soja est facile à cultiver, ne nécessite qu'un minimum d'intrants, et fixe l'azote atmosphérique par le biais d'une symbiose avec une bactérie spécifique.
     Cette espèce nécessite une bonne alimentation hydrique. C'est aussi l'une des principales espèces cultivées en bio (près de 30 % de la surface cultivée). Ceci en fait un atout indéniable pour la promotion d'une agriculture durable à faible impact environnemental.
     La valorisation principale est l'alimentation animale non OGM. Les débouchés en alimentation humaine se développent progressivement.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon le_soja.pdf

08.04.Q08 : Les phyto-estrogènes : des composés végétaux à action hormonale

     Les phyto-estrogènes, consommés avec certaines plantes, ont des actions hormonales auxquelles il faut prendre garde. Le soja, par exemple – un produit progressivement introduit dans l’alimentation occidentale – peut présenter des risques si sa consommation est déraisonnable.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_08.04.q08_phyto-estrogenes_et_soja.pdf

12.03.Q01 : L'élevage français pourrait-il se passer du soja américain ?

     La France pourrait accéder rapidement à l'autonomie complète en tourteau de soja.
     Pour concrétiser et sécuriser cette autonomie, il faudrait mobiliser environ deux millions d'hectares de légumineuses supplémentaires, dont un million avec des prairies riches en trèfles et luzerne, et un autre million de cultures à graines (soja en priorité, mais aussi des protéagineux pouvant être associés à des céréales pour une utilisation en ensilage ou en grains).                                                       
     Le plan protéines figure en bonne place dans le plan de relance français pour permettre les investissements nécessaires au développement de la filière légumineuses, mais il faut aussi prévoir un soutien suffisant à ces cultures pour compenser le risque pour les agriculteurs du passage d'une culture bien maîtrisée – blé ou maïs-fourrage – à une culture plus aléatoire, soit au moins 200 €/hectare de légumineuses fourragères ou à graine, en culture pure ou en association. 
     Cette aide de la PAC est pleinement justifiée en regard des biens publics associés à ces légumineuses. Ainsi, en plus de notre autonomie en soja, on pourrait réduire fortement la quantité de gaz à effet de serre, sachant qu'un hectare de légumineuses (fourragères ou à graines en substitution du maïs ensilage ou des céréales) permet une réduction de l'ordre de 2 tonnes de CO2. Sans oublier les autres bénéfices environnementaux associés en France.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon lelevage_peut-il_se_passer_du_soja_americain.pdf