Médaille d'Argent de l'Académie-2018

2018
Lauréats: 

♦ El Mehdi ABBOU-OU-CHERIF, pour sa thèse sur l’amélioration de la précision de l’épandage d’engrais minéraux dans des parcelles ayant un certain relief. Ce travail intéressant, conduit de façon rigoureuse, est remarquable par son approche tout à fait multidisciplinaire. (Rapporteur : Guy Waksman).

♦ Iola CROUÉ, pour la qualité et la quantité de travail accompli qui sont tout à fait remarquables de montre la pertinence du sujet et la maîtrise des outils utilisés, comme en attestent les trois publications dans des revues internationales de génétique appliquée et les nombreuses communications à des colloques. La thèse débouche directement sur la mise en œuvre de nouvelles évaluations des reproducteurs laitiers français pour mieux répondre aux attentes des filières concernées et de la société pour un élevage durable. (Rapporteur : Emmanuel Rossier).

♦ Nicolas DEFFONTAINES, pour sa thèse de très grande qualité mettant en évidence le « sursuicide » des agriculteurs et le caractère non conjoncturel de ce phénomène lié notamment au caractère familial du cadre du travail (Rapporteur : le Bureau).

 ♦ Fabien ESCULIER, pour la reconfiguration et la valorisation en agriculture des ressources d’un système d’alimentation/excrétion des territoires urbains reposant sur le « tout à l’égout ». (Rapporteur : Sylvain Pellerin).

 ♦ Maëlle GÉDOUIN, pour la qualité de sa recherche et de la portée de son analyse des mécanismes de la financiarisation de la production agricole en Amérique latine. (Rapporteurs : Gilles Bazin et Jean-Paul Charvet).

♦ Anaïs GOULAS, pour ses travaux sur la biodisponibilité dans les sols agricoles, sujet d’actualité, très important et traité de façon pertinente. (Rapporteur : Arlette Laval).

Par la qualité de sa thèse, Cédric HARTARD contribue de manière significative à la virologie environnementale par sa proposition d’un nouvel indicateur intéressant, les phages ARN F-spécifiques, pour évaluer la contamination virale des eaux et des aliments. (Rapporteur : Didier Majou).

♦ Nelly LEBLOND, pour une thèse novatrice analysant les politiques agricoles dans le Nord du Mozambique et leurs effets inégaux sur le territoire, dans une approche interdisciplinaire. (Rapporteur : Gérard Chouquer).

♦ Julie MATAGNE, pour le caractère novateur et la très grande originalité de sa thèse « Littératie médiatique et environnement, évaluation de l’autonomie cognitive des jeunes envers les médias traitant des forêts». Ce travail pionnier dans le domaine de la forêt débouche sur de nombreuses perspectives d’application. (Rapporteur : Yves Birot).

♦  Delphine MIEULET, pour le sujet de la recombinaison et de l’apomixie ou comment mieux maîtriser les outils de création, ou non de la diversité pour une amélioration plus performante et adaptée du riz. (Rapporteur : Françoise Dosba et Yves Lespinasse).

 ♦ Clémence RAVIER, pour l’intérêt de son travail de thèse sur la conduite de la fertilisation azotée du blé démontrant la possibilité de limiter les apports par un suivi mieux maîtrisé du fonctionnement et de l’estimation des besoins de la plante. (Rapporteur : Jean-Claude Germon).