Vous êtes ici

N°42 - mar 2019

42
03/2019

Le Mensuel

N°42 / Mars 2019

A LA UNE

Revenir à une approche territoriale pour le changement climatique

Le récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), destiné à évaluer les différents scénarios d’émissions de gaz à effet de serre permettant de limiter à 1,5°C le réchauffement global à la surface de la planète, a fait l’objet de lectures presque opposées. Certains le voient comme un guide d’actions futures facile à suivre. Mais on peut au contraire considérer qu’il marque le début d’une époque : celle où les objectifs proposés par les différents Etats dans le cadre de l’accord de Paris deviennent difficiles à tenir. Cela pose nécessairement le problème d’un échec et de ses conséquences, conséquences qui seront importantes puisque le même rapport a montré qu’un demi-degré de température en plus induit des changements majeurs.

Un risque d’atteindre des niveaux de réchauffement très importants

Le rapport dit, en effet, que pour rester sous les 1,5°C, il faudrait avoir atteint d’ici 2050 un niveau « d’équilibre carbone », et ne plus émettre de CO2 ou presque. Or les combustibles fossiles émetteurs de CO2 (charbon, pétrole, gaz naturel) représentent aujourd’hui 80% environ de la production d’énergie primaire, contre moins de 2% pour des énergies comme le solaire et l’éolien. Par ailleurs, les gaz à effet de serre que nous émettons s’accumulent dans l’atmosphère : leur effet reste perceptible pendant un temps très long, de l’ordre du siècle pour le CO2. Le risque est donc très grand de dépasser les 2 degrés de réchauffement, voire d’atteindre des niveaux nettement plus importants.

Des changements plus structurels

Face à cela, il faut bien sûr réduire au maximum le gaspillage énergétique, changer les modes de déplacement, les habitudes alimentaires. Mais il faudra aussi des changements plus structurels, qui peuvent correspondre à une gestion différente des territoires, et à l’usage de technologies nouvelles. Aider le stockage des énergies renouvelables, mais intermittentes, développer de nouveaux combustibles fluides, mieux transporter l’énergie, capter une partie du carbone pour l’enfouir dans des réservoirs profonds, ou en surface dans les sols agricoles : les nations qui se seront emparées de ces savoirs domineront le monde.

Diminuer la vulnérabilité des territoires

Il faudra, par ailleurs, protéger nos territoires contre la part inévitable des changements à venir. Notre marge de manœuvre est réduite : les gaz à effet de serre se mélangent très vite et la part émise par la France est de l’ordre de 1% environ. L’amplitude du réchauffement pendant les prochaines décennies est donc déjà écrite par des émissions de gaz à effet de serre très largement étrangères, qui ont déjà eu lieu. Il faut alors anticiper les risques futurs et diminuer la vulnérabilité des territoires. Cela recouvre des actions très différentes et si les pays de la zone intertropicale seront plus affectés, les enjeux en France sont aussi très importants.

Il faut partager l’usage des sols et de l’eau entre les besoins de l’agriculture, de la biodiversité ou de la production d’énergie, mieux définir l’habitat, les infrastructures de transport, ou encore gérer les zones vulnérables que sont les villes, les montagnes, ou les zones littorales. Ceci implique un retour à une approche territoriale. Et celle-ci doit aussi être une approche citoyenne.

Hervé Le Treut, climatologue, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie d’agriculture de France

L'INFORMATION DU MOIS

La ferme du Futur 2050 : pour nourrir sans détruire

En 2050, l’agriculture devra contribuer à nourrir 50% de personnes de plus qu’actuellement …sans détruire la planète. Notre université d’Australie occidentale est à la quatorzième place dans le monde pour les sciences agronomiques et leader mondial pour l’agriculture des pays secs et des systèmes de production alimentaires.

« Le monde est modifié par nos exemples, et non par nos opinions » (Paulo Coelho, romancier brésilien). Partageant cette conviction, nous avons voulu nous engager en achetant une ferme de 1 600 hectares (surface inférieure à la moyenne des exploitations australiennes), avec 450 hectares consacrés aux cultures (colza, avoine, lupin, blé, orge) et l’élevage de 3 000 brebis Mérinos pour la laine et la viande. Il s’agissait pour nous d’imaginer les meilleures pratiques pour 2050 et de commencer tout de suite à transformer la ferme.

L’un de nos premiers objectifs a été de développer des cultures écologiques. A l’avenir, le climat sera encore plus sec et plus chaud et ainsi, chaque goutte d’eau doit compter. Le non labour nous permet de préserver au sol sa structure, mais aussi l’eau et le carbone qu’il contient.

Les techniques de précision et la robotique seront développées pour les cultures et l’élevage. Des matériels plus légers permettent d’éviter le compactage du sol et de réduire les coûts, les contraintes de temps et de main d’œuvre. En effet, il est impératif que la ferme soit rentable et génère les revenus nécessaires pour couvrir à la fois les salaires et tous les coûts de développement et d’entretien.

Un second objectif est une gestion des élevages « propre, verte et éthique ». « Propre » avec moins de dépendances aux hormones et aux médicaments, « Verte » pour l’environnement, en particulier, par la réduction des émissions de méthane, et « éthique » avec le bien-être des animaux. Notre système d’élevage s’appuie sur l’utilisation des arbustes « natifs » d’Australie. Nous avons replanté 14 000 plantes de 12 espèces différentes. Ce sont des plantes vivaces, qui produisent une bonne biomasse, réduisent les émissions de méthane, résistent à la sécheresse et abaissent le niveau de la nappe phréatique, ce qui permet de limiter la salinité.

L’un des objectifs est également de restaurer l’écosystème qui a été dégradé par des systèmes de production importés et très mal adaptés à nos conditions pédoclimatiques.

Notre ferme du Futur fait partie d’un réseau mondial avec actuellement une douzaine de fermes réparties sur tous les continents (Inde, Uruguay, Angleterre, Nouvelle Zélande…). Dans ce réseau des fermes du Futur, nous partageons les mêmes questionnements sur l’élevage durable, la biodiversité, l’adaptation aux climats, l’implication des autres agriculteurs. Et naturellement, il n’y a pas une seule réponse. Les pistes sont nombreuses, elles doivent être adaptées aux conditions locales, de sol, de climat… et aux marchés.

Professeur Graeme Martin, University of Western Australia, membre de l’Académie d’agriculture de France

> Visionner la Ferme du futur sur YouTube

> Visionner la conférence la Ferme du futur sur YouTube

RETOUR SUR LES PRÉCÉDENTES SÉANCES DE L'ACADÉMIE

L’eutrophisation : des mécanismes aux crises environnementales

6 février 2019

Cette séance sur l’eutrophisation a conduit à l’examen des crises environnementales. Celles-ci, à la différence des catastrophes naturelles, ont dans leurs origines, une responsabilité de la société.

Mais l’état de crise résulte de plusieurs conditions : un impact de nature sanitaire, un préjudice moral, l’existence de solutions (« On aurait pu l’éviter »), le rappel de crises antérieures comparables.

Si la recherche des causalités est de nature scientifique, la détermination des responsabilités est juridique, ce qui est souvent facteur d’incompréhension dans de nombreuses crises actuelles.

> Revivre la séance

PAC et transition agro-écologique et alimentaire : bilan et perspectives dans quatre pays de l’Union Européenne

20 février 2019

Cette séance a été consacrée aux politiques publiques, régionales, nationales et européennes, moteur de la transition agro-écologique et alimentaire, dans quatre pays de l’Union Européenne : l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne et la Roumanie. Leurs représentants ont exposé comment, dans des situations extrêmement contrastées, des états et des régions cherchent à mettre en place les outils de la PAC dans le sens des attentes environnementales, de santé et d’alimentation.

Cette séance a été très riche dans ses exposés, ses débats et ses conclusions. Les limites et insuffisances de la future PAC ont été soulignées. Le manque de prise en compte de l’emploi, de la sécurisation des revenus, de la prévention des risques… ont été abordés. Mais pour assurer la transition agro-écologique et alimentaire, il faut aller plus loin.

« Il faut redonner de la confiance et de la lisibilité aux agriculteurs, notamment aux plus jeunes qui s’installent et qui sont prêts à s’engager dans une transition nécessaire à l’échelle de l’Europe, avec des outils qui soient adaptés aux territoires, à la diversité des productions et des structures » a été l’une des conclusions de cette importante séance académique.

> Revivre la séance

LES PROCHAINES SÉANCES DE L'ACADÉMIE

Les séances hebdomadaires (#seanceshebdos) de l'Académie d'agriculture de France se tiennent chaque mercredi de 14h30 à 17h00 (sauf en périodes de vacances scolaires).

Elles sont gratuites et accessibles à toutes et tous.

Ce sont des moments "d'échanges privilégiés" avec des experts de renom sur les sujets traités.

L'agenda complet de ces #seanceshebdos est disponible > En cliquant ici

Voici la présentation de quelques-unes de ces futures séances :

Bois et aliments : amis ou ennemis ?

20 mars 2019

Depuis très longtemps, le bois est utilisé comme support ou emballage en contact direct avec les aliments. C’est même une obligation pour des produits de terroir labellisés.

Mais les développements de la médecine et des règles sanitaires peuvent présenter ce matériau poreux comme facteur de risque de contamination microbienne. Qu’en est-il exactement ?

Au cours de cette séance, des professionnels feront le point sur les emballages légers en bois pour les fruits et légumes, les planches d’affinage pour les fromages et l’association séculaire du chêne et du vin.

> En savoir plus sur la séance pour y venir

La consommation de viande est-elle antagoniste du développement durable ?

27 mars 2019

L’élevage est souvent désigné comme émetteur important de gaz à effet de serre, source de pollutions multiples, consommateur de ressources naturelles limitées en terres et en eaux.

La question est donc posée : la consommation de viande est-elle antagoniste du développement durable ?

En réponse, cette séance académique permettra d’approfondir en particulier l’efficience alimentaire en élevage, l’utilisation des co-produits de la production de viande, ainsi que les services environnementaux et sociaux rendus par l’élevage.

> En savoir plus sur la séance pour y venir

Le « bien-être » des animaux d’élevage ; attention aux malentendus

3 avril 2019

Le concept de « bien-être animal » est souvent abordé sans nuance.

Sa définition a fait l’objet de plusieurs tentatives prenant en compte des expertises scientifiques sur les douleurs animales en élevage et sur la conscience des animaux. Au-delà, des membres de l’Académie d’agriculture de France considèrent qu’une définition du bien-être animal ne peut s’imposer comme la référence en élevage sans que les éleveurs aient pu apporter leurs savoirs et expériences, fruits de milliers d’années de coévolution entre l’homme et l’animal au cours de la domestication.

L’un des principaux objectifs de cette séance publique sera de lever les malentendus et de préciser les enjeux et conditions techniques de la mise en œuvre du bien-être des animaux d’élevage.

> En savoir plus sur la séance pour y venir

Approches systématiques de la nutrition minérale des plantes en biologie et en agronomie

10 avril 2019

La nutrition minérale des plantes, jusqu’à récemment, faisait l’objet d’études partielles.

Au niveau de la biologie des plantes, la recherche traitait de la carence ou de la toxicité d’un élément sans considérer ses interactions avec les autres éléments. Au niveau agronomique, l’étude de la nutrition des cultures s’est faite également élément par élément (N, P et K) à partir d’une approche de type bilan et stock.

Cette séance académique présentera les recherches actuelles considérant la nutrition minérale des plantes comme un système tant au niveau biologique que agronomique. Par ailleurs, une meilleure compréhension des fonctionnalités nutritionnelles des plantes ouvre de nouvelles perspectives en amélioration génétique pour optimiser la prospection du sol par les plantes.

> En savoir plus sur la séance pour y venir

LES AUTRES ACTIVITÉS DE L’ACADÉMIE

Colloque : « Etat de l’agriculture 2019 – Les agriculteurs face au changement »

13 février 2019, Paris

Le monde agricole est en évolution constante. Mais aujourd’hui, les transitions sont multiples, brutales et obligatoires face à la pression sociétale, au changement climatique, aux déséquilibres internationaux.

Acteurs ou observateurs du monde agricole, nous avons tous besoin d’un éclairage sur l’ensemble des enjeux et des nécessaires transitions.

C’était l’objectif premier du colloque sur « l’état de l’agriculture » organisé par l’Académie d’agriculture de France avec la participation du Crédit agricole et de la France Agricole.

En matinée, les participants ont pu découvrir un panorama complet et actuel sur la pression sociale et médiatique, les grandes évolutions internationales, la compétitivité des productions agricoles françaises, les nouvelles formes d’entreprises agricoles, l’évolution de la demande des consommateurs, le rôle de l’agro-écologie pour répondre aux défis sociaux et environnementaux.

L’après-midi était résolument tournée vers l’avenir autour de deux questions essentielles : « Quelles réponses aux attentes des citoyens et des consommateurs ? », « Comment trouver de la valeur ajoutée dans les filières industrielles et à l’export ? ». Les représentants de la Fédération nationale bovine, des Fermiers de Loué, du Groupe Casino, de l’Association Pommes-Poires, du Groupe Avril, d’InVivo, du Syndicat national des fabricants de sucre et d’INAPORC ont ainsi fait part des problèmes spécifiques de leur secteur et de l’adaptation des agriculteurs et de leurs filières aux nouvelles conditions des marchés.

« Cet état des lieux est vraiment un moment indispensable ! ». Tel est le sentiment partagé par la plupart des 200 participants très satisfaits de l’organisation et de la qualité des interventions.

Dès sa première édition, ce colloque s’affirme déjà comme un événement incontournable qui sera donc organisé à nouveau l’an prochain par l’Académie d’agriculture.

> En savoir plus

Remise du Prix de l’information scientifique à destination du public, édition 2019

13 février 2019, Paris

Ce prix est décerné par l’Académie d’agriculture depuis 2018. Il récompense les travaux journalistiques qui contribuent utilement au débat public par la rigueur de l’analyse et la qualité informative.

Le jury composé de quatre membres de l’Académie et de trois journalistes a eu la délicate mission de sélectionner le lauréat parmi 19 dossiers de nature très différente : articles papier, livre blanc, blog, reportage vidéo, article web multimédia, émissions radio. De plus, les thèmes abordés étaient très variés : glyphosate, pollinisation, vulgarisation scientifique, sujets économiques, alimentation, santé, semences…

C’est le journaliste Sylvestre Huet qui a été distingué pour son article « OGM-poisons ? La vraie fin de l’affaire Séralini » sur son blog sur lemonde.fr.

Par ailleurs, un coup de cœur a été attribué à Marie Lescroart pour son article « Bourdon, un pollinisateur hors pair » paru en mars 2018 dans « Ca m’intéresse ».

Ce prix a été remis par Jean Jouzel, climatologue, avec le soutien actif du Syrpa, les communicants du monde agricole, le 13 février 2019 lors du colloque « Etat de l’agriculture 2019 – Les agriculteurs face au changement ».

> En savoir plus

Nos membres ont redoublé d'activité au Salon international de l'agriculture 2019 (#SIA2019)

23 février - 3 mars 2019, Paris

Cette année les membres de l'Académie d'agriculture de France, présents au SIA, ont, en effet, entre autres :

- assuré des permanences dans la Maison du Biosourcé (stand d'AgroParisTech),

- fait présenter des thèses en 180 secondes sur le stand du ministère de l'Agriculture et de l’Alimentation,

- accueilli et discuté avec plusieurs ministres,

- prononcé des exposés dans les espaces AgriDébats et Ferme Digitale,

- dialogué avec des agriculteurs, des éleveurs et le public à la table d'hôte Agridemain,

- enregistré des émissions TV sur les plateaux Siècle vert, Public Sénat, Acteurs publics,

- participé à nombre d’événements organisés par les partenaires de l'Académie.

> Suivre au jour le jour l’activité des Académicien(ne)s sur Twitter

> Revivre en photographies l'activité des Académicien(ne)s sur le site Internet de la Compagnie

LES INITIATIVES DES PARTENAIRES DE L’ACADÉMIE

Assemblée générale de l’Association des Amis de l’Académie d’agriculture de France (4AF)

19 février 2019, Paris

Alain Jeanroy, son nouveau président, a rappelé que la 4AF constitue l’interface entre les acteurs économiques et l’Académie d’agriculture. La participation à la 4AF permet de valoriser le potentiel de connaissances scientifiques de l’Académie et contribuer à son bon fonctionnement.

Par ailleurs, dans une société agitée par les doutes et les craintes, par des alertes et des emballements médiatiques permanents, l’Académie peut apporter son expertise et les éclairages dont nous avons tous besoin dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement.

> En savoir plus

Santé des animaux, santé des hommes : quelles interactions ?

12 mars 2019, Paris

Cette journée d’étude est consacrée aux crises sanitaires qui peuvent concerner les animaux d’élevage, les animaux de compagnie, la faune sauvage et les humains. Seront présentées et débattues les découvertes du risque de contamination réciproque, les politiques de surveillance, de prévention et de contrôle de ces risques puis la lutte contre les épidémies transmissibles entre espèces animales et espèce humaine.

Dans l’après-midi, une table ronde portera sur les maladies transmissibles d’hier et d’aujourd’hui.

Cette importante journée, réunissant de nombreux spécialistes, est organisée conjointement par l’Académie d’agriculture de France, l’Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture (AEHA) et le Comité d’histoire du ministère de la transition écologique et solidaire.

> En savoir plus sur la journée d'étude et y venir

ANALYSES DE THÈSES ET COMMUNICATIONS DE RECHERCHE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses


Vous voulez écrire une communication de recherche si vos travaux présentent des résultats innovants et originaux. Vous trouverez les instructions rédactionnelles à respecter sur le site Internet de l'Académie.

> En savoir plus sur les communications de recherche

=========================================================

Les actualités en matière de thèses :

Thèse de Clélia Mireille Bianchi : « Elaboration et évaluation d’une méthode de conseils alimentaires personnalisés et pas-à-pas, visant à améliorer l’adéquation nutritionnelle des régimes de femmes enceintes en France »

Thèse analysée par Véronique Braesco, membre de l’Académie d’agriculture

Directeur de thèse : Jean-François Huneau, professeur AgroParisTech,

Co-directeur de thèse : François Mariotti, professeur AgroParisTech

Thèse d’Adrien Baysse-Lainé : « Terres nourricières : la gestion de l’accès au foncier agricole en France face aux demandes de relocalisation alimentaire »

Thèse analysée par Pierre Donadieu, membre de l’Académie d’agriculture

Directrices de thèse : Claire Delfosse, professeure de géographie Université Lumière Lyon 2 et Coline Perrin, chargée de recherche en géographie INRA

Thèse d’Amélie Fischer : « Etude de la variabilité individuelle de l’efficacité alimentaire de la vache laitière »

Thèse analysée par Daniel Sauvant, membre de l’Académie d’agriculture

Directeur de thèse : Philippe Faverdin, directeur de recherche Inra

Co-encadrante de thèse : Marie-Pierre Jacqueroud, cheffe de service, Institut de l’élevage

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D’ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici , > En cliquant ci et En cliquant ici

Résistance aux antibiotiques : Des pistes insuffisamment explorées ?

Avis Hexa-Académies adopté le 12 février 2019.

A l'issue de 3 colloques dédiés, les 6 Académies signataires rappellent aux professionnels de santé et au public que le contrôle du développement des bactéries dépend de simples mesures, qu'elles listent dans l'Avis.

Hormones et perturbateurs endocriniens : quelles similitudes ? Quelles différences ?

Les perturbateurs endocriniens font l’objet de nombreuses craintes. L’importance des enjeux sanitaires et économiques conduisent des ONG ou des industriels à des argumentations uniquement à charge ou à décharge.

La grande diversité des mécanismes d’action des perturbateurs endocriniens rend l’évaluation de leur risque extrêmement complexe. Dans cette situation, la responsabilité des scientifiques est d’étayer des arguments sur des données expérimentales.

Dans cette note de synthèse, Yves Combarnous, directeur de recherche émérite au CNRS et membre de l’Académie d’agriculture, préconise l’étude et la mise en place de doses limites pour chaque molécule et famille de molécules.

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'un thème qui y est développé. Nous vous indiquons le chapitre dans lequel il est classé, pour faciliter votre accès au PDF :

Production agricole en milieu fermé, artificialisé et isolé

Tous les pays connaissent une urbanisation croissante.

Mais comment fournir à ces citadins une alimentation locale alors que l’agriculture et les ceintures maraîchères disparaissent ou s’éloignent des villes ? C’est pourquoi le concept de l’agriculture urbaine séduit de plus en plus. Cependant, le manque de surfaces et le coût du foncier conduisent à envisager une production agricole en milieu fermé et artificialisé, allant jusqu’à l’édification de « fermes verticales », dans lesquelles les végétaux sont cultivés en hauteur dans des bâtiments à l’intérieur ou sur la périphérie des villes.

Cet article décrit de façon détaillée les avantages et les limites de cette agriculture, ainsi que les projets en cours dans différents pays du monde.

Par Jean Dunglas, membre de l’Académie d’agriculture de France

Article à consulter dans le chapitre « Modélisation et mécanisation – itinéraires techniques »

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens ou des personnalités externes présentées par un membre de la Compagnie.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation de quelques articles récents :

Vers une entreprise agricole du 4e type : innovante, durable et équitable

Les agricultures du monde reposent sur 3 types d’exploitation : l’agriculture familiale majoritaire en France, l’agriculture de firme comme en Amérique du Sud et du Nord et l’agriculture de subsistance prédominante dans les pays du Sud.

Jean-Louis Rastoin, membre de l’Académie d’agriculture, a publié un article dans la revue Alimentation générale du 16 février 2019. Il estime qu’il y a urgence aujourd’hui à construire un scénario alternatif répondant aux attentes et enjeux actuels : une entreprise du 4e type basée sur l’agro-écologie, l’ancrage territorial, la diversité et la qualité des produits, l‘économie sociale et solidaire…

La politique agricole commune à l’épreuve de la subsidiarité

Cet article de Bernard Bourget, membre de l’Académie d’agriculture, est paru dans la lettre de la Fondation Schuman du 18 février 2019.

Il rappelle que les projets de règlements pour la future PAC font l’objet de critiques portant principalement sur la baisse des crédits alloués, l’insuffisante prise en compte des enjeux environnementaux et climatiques et la subsidiarité, c’est-à-dire le transfert aux Etats membres de l’élaboration des mesures à mettre en œuvre.

La Commission européenne veut confier à chaque état l’élaboration d’un plan stratégique global relevant de la PAC. Cette mesure suscite beaucoup d’interrogations sur son efficacité et la cohérence des politiques nationales dans la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité, la transition agro-écologique ...

Cet article, clair et pédagogique, démontre que l’application de la subsidiarité doit être clarifiée dans les négociations sur la PAC pour la programmation des années 2021 à 2027.

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LA FORET ET LE BOIS EN FRANCE EN 100 QUESTIONS

L'encyclopédie "La forêt et le bois en 100 questions" est née du besoin d'une meilleure information sur la forêt française et ses enjeux. Il s’agit d'une publication collective, en 10 chapitres, sous forme de fiches, dont les rédacteurs sont des membres de l'Académie ou des experts extérieurs.

Vous trouverez l'intégralité de la publication > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation de quelques fiches :

Faire progresser la gestion en forêt privée: quelles incitations publiques ?

La forêt privée représente 75% de la surface forestière en métropole. Mais pour les propriétaires, la rentabilité ne peut être calculée puisqu’il est impossible de prévoir l’évolution économique d’une forêt sur le long terme.

Des soutiens publics à l’investissement forestier sont donc nécessaires. Les dispositifs français jouent à la fois sur des dépenses budgétaires et sur des dépenses fiscales. Cette fiche présente les différents soutiens publics et en particulier le dispositif d’encouragement fiscal à l’investissement en forêt qui constitue la mesure la plus incitative.

Par Thomas Formery, ancien directeur général du centre national de la propriété forestière

Fiche à consulter dans le chapitre « Politiques et gouvernances »

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES REPÈRES

Ce sont des fiches pédagogiques très synthétiques comprenant un graphique commenté qui apporte un éclairage novateur sur un sujet concernant l’agriculture.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches en cliquant ici.

Voici, ci-après, la présentation du contenu de quelques fiches:

Exposition des consommateurs aux pesticides

Opinion répandue : « Tous les aliments sont contaminés par des pesticides qui représentent un risque majeur pour la santé des consommateurs »

L’analyse de l’Académie : « L’étude de l’alimentation totale réalisée (EAT2) par l’Anses a recherché la présence de 283 pesticides dans 194 types d’aliments différents :

- 210 pesticides, soit 74%, n’ont pas été détectés ;

- 73 pesticides ont été détectés dans moins de 1% des 146 000 analyses réalisées ;

- Des traces d’au moins un pesticide ont été détectées dans la moitié des aliments analysés. Les pesticides les plus fréquemment retrouvés sont des substances autorisées … »

Limites maximales des mycotoxines de Fusarium dans l’alimentation humaine

Opinion répandue : « On ne sait pas ce que sont les mycotoxines, ni les risques éventuels que cela représente pour la santé »

L’analyse de l’Académie : « Les mycotoxines sont des composés naturels pouvant être très toxiques, libérés par des champignons dans les denrées d’origine végétale qu’ils colonisent. On en trouve ainsi dans les grains, les farines, dans les légumes, les fruits, les jus ou les vins… Il existe des centaines de mycotoxines. Beaucoup se rencontrent sur les produits bruts récoltés. D’autres se développent dans les grains en conservation.

Certaines mycotoxines font l’objet d’une réglementation européenne qui fixe les teneurs maximales au-dessus desquelles une denrée ne peut pas être mise sur le marché pour l’alimentation humaine… »

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES QUESTIONS SUR...

Ce sont des fiches de synthèse sur des questions d’intérêt général. Elles permettent d’appréhender simplement un sujet complexe ou peu connu.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches en cliquant ici.

Voici, ci-après, la présentation du contenu de quelques fiches:

Bioatténuation

La bioatténuation est un terme surtout utilisé pour une atténuation naturelle de la pollution des sols et des nappes phréatiques. Dans cette fiche, il s’agit de l’atmosphère et des gaz à effet de serre.

Les composantes des systèmes climatiques incluent l’atmosphère, l’océan, la cryosphère (banquises, glaciers, sols gelés…) et les surfaces continentales. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat accorde une place accrue au rôle du secteur des sols et doit présenter un rapport sur ce thème en 2019.

En effet, après les océans, les sols constituent le second réservoir de carbone. Ils peuvent être à la fois source et puits de carbone. Cette fiche évoque donc des pistes qui concernent l’agriculture et l’alimentation et qui pourraient contribuer à l’atténuation des causes du réchauffement climatique.

Fiche rédigée par André-Jean Guérin et Jean Jouzel, membres de l’Académie d’agriculture de France.

A NOTER AUSSI...

Les événements qui ont déjà eu lieu sont cités ici pour information

Janvier 2019 : Lancement du concours «Graines d’agriculteurs».

L’édition 2019 a pour thème la gastronomie. Les agriculteurs ont à présenter un savoir-faire sur un produit, une transformation artisanale atypique, une commercialisation particulière ou des stratégies innovantes.

Date limite des candidatures : 29 mars 2019

> En savoir plus

 

Février 2019 : Appel à candidatures pour les bourses Dufrenoy – Crédit agricole d’Ile-de-France mécénat.

Ces bourses ont pour but « d’aider des jeunes à réaliser des travaux de recherche en France ou à l’étranger », dans des domaines touchant l’agriculture.

Date limite des candidatures : 1er octobre 2019

> En savoir plus

 

Février 2019 : Lancement du concours européen de l’innovation rurale.

L’objectif est « d’identifier des projets inspirants, innovants et novateurs en lien avec l’agriculture, la sylviculture ou l’agroalimentaire ».

Date limite du concours : 15 mars 2019

> En savoir plus

 

Février 2019 : Etude de préfiguration du REGAL (Réseau pour Eviter le Gaspillage Alimentaire) Grand Est.

Le gaspillage alimentaire en France représente 10 millions de tonnes par an. Ce réseau a pour but de rassembler les acteurs, de leur proposer des aides et d’envisager la création de nouveaux projets.

Mise en place effective en juin 2019.

> En savoir plus

Février 2019 : Publication de la veille du Centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Edition de février 2019.

> En savoir plus

Février 2019 : Création par le Conseil National de l’Alimentation (CNA) d’un groupe de concertation « Réflexion pour une expérimentation d’un étiquetage des modes d’élevage ».

En effet, une attention nouvelle est portée par le consommateur sur l’origine et la traçabilité des produits, leur qualité nutritionnelle, mais également sur les procédés de transformation et leurs modes de production.

> En savoir plus

Février 2019 : L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) souligne l’importance de mieux connaître les allergies alimentaires.

En effet, des allergies peuvent apparaître avec des changements d’habitudes alimentaires, d’aliments ou de procédés de transformation. L’un des principaux objectifs est d’améliorer l’information des médecins et des consommateurs.

> En savoir plus

Février 2019 : Publication du rapport de la FAO sur « l’état de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde ».

Ce rapport s’appuie sur 91 rapports nationaux auxquels ont contribué plus de 1300 personnes.

> En savoir plus

Février 2019 : Publication de trois études du GIS Avenir Élevages pour « mieux comprendre la place de l’élevage dans l’enseignement ».

Le groupe « Enseigner l’élevage » propose aux enseignants de mettre à leur disposition des ressources pédagogiques et des informations utiles et facilement accessibles.

> En savoir plus

Février 2019 : Sortie du rapport annuel 2018 du Conseil national de l’alimentation (CNA).

En 2018, les états généraux de l’alimentation ont enrichi les débats sur l’évolution des politiques alimentaires. L’information des consommateurs, l’alimentation favorable à la santé et l’éthique en abattoirs ont fait l’objet de travaux importants.

> En savoir plus

Février 2019 : Lancement de l’année Olivier de Serres.

Placée sous le haut patronage de l’Académie d’agriculture de France, cette commémoration célèbre un agronome de la Renaissance qui fut un novateur et un précurseur, associant à l’agronomie des approches économiques, écologiques et sociétales.

> En savoir plus

Février 2019 : Appel à candidatures pour les bourses Albert Demolon.

Chaque année, l’Association française pour l’étude du sol (AFES) aide de jeunes chercheurs francophones à participer aux meilleurs colloques internationaux par une communication sur les sciences du sol.

> En savoir plus

1er mars 2019 : Lancement de la Chaire InterActions par AgroParisTech, la Fédération des parcs régionaux de France et RESOLIS (Recherche et Evaluation de Solutions Innovantes et Sociales).

L’objectif est de construire et de mettre en œuvre une « Pédagogie de la transition agricole et alimentaire ».

> En savoir plus

12 mars 2019 : Conférence « Biocontrôle – Des méthodes pour jardiner au naturel »

Elle est organisée par la Société nationale d’horticulture de France (SNHF) à l’Ecole nationale supérieure agronomique de Toulouse (ENSAT).

> En savoir plus

13 mars 2019 : Présentation du « Convertisseur alimentaire » par le collectif d’animation du Mouvement agricole et rural solidaire (MARS), à la Maison nationale des éleveurs – Paris (de 18 h à 20 h).

Il s’agit d’un outil digital gratuit permettant d’évaluer les évolutions de choix alimentaires, individuels ou collectifs, en termes d’effets pour la société (Surfaces et emplois agricoles, impacts écologiques…).

> En savoir plus

LES OUVRAGES PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Christine Ledoux (
christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une analyse, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

> En savoir plus

Le foncier, entre propriété et expertise

En 2015, dans son engagement pour le développement durable, l’ONU indiquait cet objectif : « D’ici à 2030, faire en sorte que tous les hommes et les femmes, en particulier les pauvres et les personnes vulnérables, aient les mêmes droits aux ressources économiques et qu’ils aient accès aux services de base, à la propriété et au contrôle des terres… »

La sécurisation foncière est donc un objectif majeur dans les pays émergents, car facteur de paix et de développement économique. L’ouvrage de Gérard Chouquer, historien de la propriété, du cadastre et du droit agraire, apporte une analyse clairvoyante et les éclairages indispensables pour assurer la garantie des droits de propriété. Son analyse juridique s’adresse aux magistrats, universitaires et étudiants ainsi qu’aux élus locaux, responsables administratifs et géomètres-experts.

> En savoir plus sur le livre et le commander

La première guerre mondiale vécue à Lignières-la-Doucelle et à Orgères

Cet ouvrage est de Christian Férault, membre de l’Académie d’agriculture. Il nous rappelle la vie telle qu’elle se déroulait en Mayenne pendant la première guerre mondiale. Nous découvrons également les préoccupations et les rêves de chacun au travers de la correspondance entre les militaires et leurs familles. Mais soixante-neuf d’entre eux ne reviendront pas de ce terrible conflit.

C’est un nouveau témoignage, à conserver précieusement, des drames et des espoirs vécus par toute une génération.

> Lire l'analyse de l'ouvrage

Atlas de l’agriculture – mieux nourrir le monde

Le sujet est vaste ! Il y a donc 35 chapitres, tous placés sous la plus grande rigueur : pas de superflu, mais l’essentiel. C’est la volonté de son auteur, Jean-Paul Charvet, membre de l’Académie d’agriculture. Chaque chapitre comprend une synthèse, puis un texte, des cartes, des plans, des histogrammes de qualité. Les données chiffrées sont les plus actuelles.

C’est la troisième édition de cet ouvrage qui intègre des sujets d’actualité : les carburants verts, les effets du changement climatique, la diffusion des plantes génétiquement modifiées, l’agriculture biologique, les agricultures urbaines…

Cet atlas est utile pour chacun, et essentiel pour les enseignants et les étudiants.

> Lire l'analyse de l’ouvrage

EN DÉBAT...

Quelles sont les menaces sanitaires dans notre pain quotidien ? A propos d’une publication récente.

Cette publication est celle de l’association « 60 millions de consommateurs » en février 2019 sous le titre « Notre pain quotidien : de sacrés mélanges ». Cet article présente des informations concernant des contaminants du pain susceptibles de menacer la santé des consommateurs français.

En réponse, quatre membres de l’Académie d’agriculture de France ont publié leur « point de vue » : « La présence fréquente de pesticides est mise en avant, alors que des propos rassurants sont tenus pour d’autres contaminants, certes naturels mais très toxiques, comme les mycotoxines».

Ils regrettent que peu de détails soient donnés sur les additifs évalués dans l’article, leur nature, leur origine, la façon dont les risques sont pris en compte. En effet, « le consommateur ne peut que s’affoler s’il n’est pas informé que les résultats obtenus sur les pesticides et les additifs n’induisent aucun risque pour la santé ».

Les académiciens rappellent que la France est très en pointe dans ce domaine et que la meilleure référence en termes de risque est l’étude de l’alimentation totale des Français, réalisée par l’Anses et incluant 445 substances.

> Lire le "Point de vue d'Académiciens sur..." le sujet

LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

Le fonds documentaire de l’Académie accessible sur Gallica

Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.

> En savoir plus

La location des salles historiques de l’Académie

Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse - Paris 7ème arrondissement, les salles de l'Académie d'agriculture de France peuvent être réservées pour des réunions.

Contact : EasyRéunion

Réservation en ligne

Le MENSUEL est une publication de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de la publication : Constant Lecoeur
Rédacteur en chef : Christian Saber
Secrétaire de rédaction : Philippe Kim-Bonbled

Comité de rédaction : Catherine Aubertin, Jean-Louis Bernard, Michel Candau, Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, Jean-François Colomer, Andrée Dessert-Corvol, Anne-Marie Hattenberger, Philippe Kim-Bonbled, Constant Lecoeur, Christian Saber, Nadine Vivier, Guy Waksman.

Sources photographiques : France Inter, Good Planet, AFP/Demarthon, University of Western Australia, Blog EATDD Lycée Georges Sand, Académie d’agriculture, Mabiodomus, Le petit bleu des Côtes d’Armor, La nouvelle République, Paysan breton, La France Agricole, RTBF, The Independent, Réseau agriculture durable, Wikipédia, Une forêt en Provence, Presses des Mines, Autrement.

Vous appréciez ce Mensuel ?

Faites-le savoir autour de vous et incitez vos interlocuteurs à s'y abonner gratuitement, sur notre site Internet !

L'Académie d'agriculture de France respecte le nouveau Règlement général européen sur la protection des données (RGPP).

Continuer à recevoir ce Mensuel signifie que vous acceptez "en toute connaissance de cause" de continuer à figurer sur sa liste de diffusion.

Si vous ne souhaitez plus figurer sur cette liste de diffusion, nous vous prions d’utiliser le lien proposé par notre diffuseur MAILJET (ci-dessous) pour vous désabonner de tous nos envois en nombre.

Pour nous écrire : contact@academie-agriculture.fr
Pour suivre toute notre actualité :
www.academie-agriculture.fr

RETROUVEZ-NOUS SUR NOS RÉSEAUX SOCIAUX

18, rue de Bellechasse 75007 Paris