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N°49 - déc 2019

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12/2019

Le Mensuel

N°49 / Décembre 2019

A LA UNE

L’alimentation en débat

L’alimentation ? La nutrition ? Bien manger : de quoi s’agit-il ? La question est chaque jour à la une des médias, avec une dose excessive d’idéologie, d’erreurs, de points de vue opposés, mal documentés, d’intérêts contradictoires… qui ne sont pas toujours dévoilés.

Reléguant bien souvent l’alimentation au second plan, se mêlent confusément des questions de durabilité, de climat, d’agriculture, de surpopulation, de gestion des terres agricoles, de santé, de toxicologie, d’industrie, de social, de politique, de transparence, de bien-être animal… sans oublier le bio, les pesticides, le pouvoir d’achat, les fraudes, les intoxications, la qualité, l’omnivorisme battu en brèche par le véganisme, le crudivorisme, etc.

Dans ce tohu-bohu, le citoyen s’y perd, parce que les propriétés nutritionnelles et alimentaires sont submergées par d’autres considérations, quand elles ne sont pas occultées. La sécurité sanitaire des aliments est importante, mais elle monopolise l’attention, alors que la question de l’alimentation est beaucoup plus complexe, car nous ne mangeons pas des aliments isolés, mais un ensemble d'aliments qui doivent être complémentaires, dans le temps du repas et aussi sur plusieurs repas, plusieurs jours, voire plus !

Chaque aliment doit donc être sain, mais la question n'est pas seulement là : il faut souvent manger de tout, en quantités modérées. Du beurre, mais pas trop. Des frites, mais pas à tous les repas. De la viande, mais sans excès… Privilégier un aliment, ou en négliger un autre, déséquilibre le régime. Or un régime alimentaire doit impérativement apporter à l'organisme tous les composés dont il a besoin : eau, protéines, graisses, sucres, vitamines, minéraux, oligoéléments… et tout le reste, aux divers stades de la vie.

Qui plus est, l’alimentation est devenue « moderne » : technologies nouvelles, nanoparticules, génie génétique, technologie des polymères (et autres) pour les emballages… Il semble y avoir beaucoup de science et de technologie derrière les aliments modernes. Mais n’oublions pas que cela fut toujours plus ou moins le cas : le pain et le vin ne sont-ils pas des aliments ultra-transformés, par rapport au grain de blé ou de raisin, à l’origine du produit ? Nous ne mangeons pas des ingrédients, mais des aliments, des mets qui impliquent la technologie alimentaire.

Manger occasionne divers avantages et inconvénients environnementaux. L’agriculture émet des gaz à effet de serre qui perturbent le climat, elle consomme de l’énergie pour produire et transporter les denrées, peut contribuer à la déforestation, mais inversement, elle permet le stockage de dioxyde de carbone dans les produits de l’agriculture, contribue à l’entretien des paysages, aux emplois, aux exportations, et à la qualité de vie, entre autres.

Manger devient un acte politique complexe et compliqué, qui ne peut plus s'évaluer sans prendre en compte la totalité des composantes. « Mastique éthique » : l’injonction est très incomplète et trop forte ! Manger, ce n'est pas manger comme un animal, mais manger avec une culture : manger aussi des symboles… sans négliger la physiologie humaine, la biologie, la chimie, la physique.

L’alimentation est un art, la nutrition est une science (balbutiante…). Il y a lieu de sérieusement réfléchir, avant d’émettre un avis à propos de l'alimentation. Il faut bien comprendre les enjeux physiologiques, techniques, économiques, sociaux, environnementaux, éclairer la société et les décideurs, et, en contribuant à un débat collectif apaisé, savoir préserver un art de vivre dont notre pays s'enorgueillit.

Un groupe d’experts de l’Académie d’agriculture de France vient de publier « Le grand livre de notre alimentation », qui se doit de promouvoir la vérité scientifique, et combattre les fake news, les informations tendancieuses….

La Section « Alimentation humaine » de l'Académie souhaite être reconnue comme un centre de références en termes d'information et de rigueur scientifique sur le sujet de l’alimentation.

Jean-Marie Bourre, membre de l’Académie d’agriculture de France et de l’Académie de médecine

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L'INFORMATION DU MOIS

Pour le climat, agir en cohérence avec les ambitions

Le Haut conseil pour le climat (HCC) est un organisme indépendant chargé d'émettre des avis et recommandations pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France. A l’image de conseils semblables existant dans d’autres pays de l’OCDE, il a vocation à apporter un éclairage sur la politique du gouvernement en matière de climat.

Le Haut conseil est jeune ; il a été officialisé par décret le 14 mai 2019, après avoir été mis en place en novembre 2018 par le Président de la République. Son rôle est désormais confirmé par la loi énergie-climat, adoptée en octobre 2019.

Ses membres sont choisis pour leur expertise dans les domaines de la science du climat, de l’économie, de l’agronomie et de la transition énergétique. Corinne Le Quéré, climatologue franco-canadienne, préside le Haut conseil, composé de 11 membres au total actuellement. J’ai le grand honneur d’en faire partie depuis sa création.

Le Haut conseil pour le climat a deux missions principales :

  • Il rend chaque année un rapport sur le respect de la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre et sur la mise en œuvre des politiques et mesures destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à développer les puits de carbone. Les suites données par le gouvernement aux recommandations du Haut conseil sont présentées dans les six mois au Parlement et au Conseil économique, social et environnemental.
  • Le Haut conseil rend également un avis tous les 5 ans sur les projets de stratégie bas-carbone et de budgets carbone et sur la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre sur laquelle s’engage la France. Il évalue la cohérence de la stratégie bas-carbone vis-à-vis des politiques nationales et des engagements européens et internationaux de la France, en particulier de l’accord de Paris et de l’atteinte de la neutralité carbone en 2050.

Pour ces deux missions, le Haut conseil prend en compte les impacts socio-économiques de la transition pour les ménages et les entreprises, les enjeux de souveraineté et les impacts environnementaux.

Le Haut conseil peut en outre être saisi par le gouvernement, le président de l’Assemblée nationale ou du Sénat, ou se saisir lui-même. Il vient ainsi d’être destinataire de trois saisines par le Gouvernement à traiter dans les prochains mois (évaluation des politiques publiques, parangonnage des politiques bâtiment, empreinte carbone).

Ses rapports, fondés sur des analyses, évaluent les politiques et mesures en place et prévues, et formulent des recommandations et propositions pour aider la France à atteindre ses objectifs. Il donne un éclairage indépendant, factuel et rigoureux sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre et sur les politiques publiques de la France. Il offre une perspective à long terme. Tous les avis et rapports du Haut conseil pour le climat sont rendus publics.

Marion Guillou, membre du Haut conseil pour le climat et membre de l’Académie d’agriculture de France

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RETOUR SUR LES PRÉCÉDENTES SÉANCES DE L'ACADÉMIE

Cycle global du carbone, contributions du système terrestre

6 novembre 2019

On ne retrouve que 50% des émissions annuelles actuelles de CO2 dans l’atmosphère. En effet, une part importante de CO2 est absorbée par les surfaces terrestres continentales, au niveau des forêts et des prairies et formations herbacées.

L’augmentation du CO2 atmosphérique active la photosynthèse et la productivité de la biosphère. C’est donc un facteur positif. Mais l’aggravation des sécheresses, des canicules et de la pollution ont un effet inverse.

Le rôle des forêts est complexe entre émission de carbone (déforestation, dégradation) et séquestration. Ce thème fera l’objet d’une séance académique le 23 janvier 2020 sur « Le secteur forêt – bois peut-il faire mieux pour le climat ».

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Recherche appliquée en agriculture, innovation et transfert

13 novembre 2019

L’agriculture est face à de nouveaux défis : changement climatique, mondialisation des échanges, circulation accrue des plantes et insectes invasifs, exigences sociales pour le respect de l’agroécologie, de l’environnement et la qualité des aliments.

Aujourd’hui, l’expérience seule ne suffit plus. La recherche est essentielle dans ces domaines complexes. Les innovations et leurs transferts doivent être adaptés aux conditions locales et en coopération étroite avec les agriculteurs.

Au cours de cette séance académique, trois grands acteurs : l’ACTA, l’INRA et l’APCA ont présenté leurs actions pour développer une véritable filière de l’innovation pour la transition agroécologique… et la résilience des exploitations.

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L’agriculture face à ses défis techniques – l’apport des technologies

20 novembre 2019

Cette séance, organisée avec l’Académie des technologies, a permis d’aborder les grands défis actuels de l’agriculture : parasitisme, maîtrise des adventices, lutte contre la sécheresse, gestion des intrants. Ils sont communs aux différents types d’agriculture, conventionnelle, biologique, raisonnée, de conservation ou agroécologique, qui ont tous besoin de moyens techniques performants.

Le développement actuel du numérique permet d’accélérer l’amélioration des plantes, la recherche de nouvelles molécules phytopharmaceutiques, le développement de l’agriculture de précision et la robotique. L’une des clés de l’appropriation des nouvelles technologies par les agriculteurs sera la formation permanente sur le numérique.

Un ouvrage édité récemment présente les technologies pouvant être mises en œuvre. Il aborde également l’importance du développement de la recherche et de l’industrie française dans ces technologies.

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La gestion en commun : une voie pour dépasser nos crises environnementales territoriales ?

27 novembre 2019

L’eau, les sols, l’air, le climat, la biodiversité végétale et animale seraient « nos biens communs ». Ces ressources sont précieuses mais peuvent subir des dégradations multiples dans les modèles de développement actuels.

Comment donc protéger ces ressources collectives ?

La gestion en commun devrait permettre de dépasser les intérêts particuliers. Il s’agit de privilégier l’esprit de coopération entre les acteurs, plutôt que la compétition, la prise en charge plutôt que la délégation, pour éviter les crises environnementales.

Pour développer des démarches de coopération et de gouvernance au niveau des territoires, les défis sont nombreux et cette séance a permis de les cerner pour mieux les résoudre.

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Labour et non labour : enjeux pour l’agrobiologie

4 décembre 2019

Le labour est pratiqué depuis des siècles pour enfouir les résidus de récolte, les fumures organiques, les adventices…

Il permet de décompacter le sol et de préparer le lit de semences pour la culture suivante. Mais aujourd’hui, le labour est remis en question. En effet, il est coûteux et peut porter atteinte à la vie biologique du sol. Les agriculteurs sont donc de plus en plus nombreux à adopter des techniques culturales sans labour.

Cette séance de l’Académie a permis de faire le point sur les différentes techniques du travail du sol dont les notions sont parfois mal définies.

En France, si on constate une baisse continue du labour, la situation est très variable selon les régions et les espèces, et les techniques les mieux adaptées ne sont pas toujours les mêmes. Leurs effets sont complexes : maîtrise de la structure du sol, érosion, alternatives au glyphosate, stockage de carbone.

Enfin, les connaissances progressent rapidement et d’autres séances de l’Académie sont prévues pour approfondir ces pratiques et leurs enjeux pour l’agroécologie.

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LES PROCHAINES SÉANCES DE L'ACADÉMIE

Les séances hebdomadaires (#seanceshebdos) de l'Académie d'agriculture de France se tiennent chaque mercredi de 14h30 à 17h00 (sauf en périodes de vacances scolaires).

Elles sont gratuites et accessibles à toutes et tous.

Ce sont des moments "d'échanges privilégiés" avec des experts de renom sur les sujets traités.

L'agenda complet de ces #seanceshebdos est disponible > En cliquant ici

Voici la présentation de quelques-unes de ces futures séances :

Santé des céréales et santé humaine

11 décembre 2019

Plusieurs champignons pathogènes sont susceptibles d’attaquer les céréales à paille et entraîner des baisses de rendement ou des pertes de qualités sanitaire ou technologique.

Mais quels sont les rapports avec la santé humaine ?

En fait, une céréale contaminée par un microorganisme peut présenter des risques toxiques graves pour l’homme. Les moisissures secrètent des toxines naturelles, appelées mycotoxines qui peuvent subsister sur les grains alors que la moisissure a disparu. Elles sont indétectables à l’œil nu et nécessitent des méthodes d’analyses performantes pour les détecter. Elles sont thermostables et se retrouvent donc dans les produits après cuisson.

Il faut donc des méthodes de lutte adaptées. Cette séance abordera les principales maladies fongiques et virales des céréales à paille en France : blé tendre, blé dur, orge, et les risques et conséquences liées à leur présence.

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Olivier de Serres, ses recherches sur l’évolution et sur la science de l’agriculture

18 décembre 2019

L’Académie d’agriculture de France et l’Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture (AEHA) nous invitent à découvrir Olivier de Serres, 400 ans après sa disparition, et à lui rendre hommage.

Olivier de Serres avait fait de son domaine du Pradel en Ardèche une ferme modèle. Il a introduit de nombreuses plantes : la garance, le houblon, le maïs, a travaillé au développement de la soie, à la conduite des vignes, à l’élevage des abeilles. Nous lui devons l’enrichissement des sols par les plantes fourragères, la culture des légumineuses et des travaux de référence sur l’irrigation.

Il est désigné comme le père de l’agronomie et ses messages sont toujours d’une grande actualité.

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Nouvelles techniques de collaboration en agriculture. L’émergence du #cofarming

15 janvier 2020

Le numérique permet de partager facilement des ressources, qu’il s’agisse d’informations ou d’outils de production, de commercialisation ou de transport.

De nouvelles formes de coopération et de collaboration apparaissent. De plus en plus, les agriculteurs les adaptent à leurs besoins. Ainsi, l’agriculture collaborative basée sur le numérique peut aider à répondre collectivement aux défis actuels, techniques, économiques, environnementaux et sociétaux.

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LES AUTRES ACTIVITÉS DE L'ACADÉMIE

Santé du végétal, une seule santé et un seul monde

28 janvier 2020 – Paris

La démarche « Une seule santé » est une réponse à un contexte nouveau : changement climatique, croissance démographique mondiale, diminution des ressources naturelles, mobilité croissante des populations, ce qui génère de nouveaux risques de pandémie.

Ce colloque aura pour objectif de mieux appréhender les enjeux, les spécificités et les interactions de la santé des plantes avec la santé humaine et la santé animale.

La matinée sera consacrée à la santé du végétal autour de quatre impératifs : connaître, comprendre, innover et entreprendre. Le concept One Health sera développé l’après-midi lors de deux tables rondes sur « Science et santé » et « Comment favoriser le débat sociétal ? ».

Ce colloque est organisé par l’Académie d’agriculture de France, l’association des amis de l’Académie d’agriculture, le DIM One Health Ile-de-France et l’Académie nationale de pharmacie.

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Etat de l’agriculture 2020 – Le métier d’agriculteur face à la transition écologique

5 février 2020 - Paris

« Cet état des lieux est vraiment un moment indispensable ». Tel était le sentiment partagé par la plupart des participants au colloque « Etat de l’agriculture » de février 2019.

C’est pourquoi l’Académie renouvelle ce grand moment de rencontres début 2020.

La matinée de ce nouveau colloque sera consacrée à l’émergence du concept d’agroécologie, à l’opinion des agriculteurs vis-à-vis de la transition écologique, aux orientations de la future PAC et les interactions avec l’économie.

L’après-midi, une première table ronde réunira des témoins autour de la transition écologique, et une autre rassemblera des personnalités sur le thème « Quelles formations pour quels métiers ? ».

En fin de matinée sera également remis le prix de l’information scientifique. Porté par l’Académie d’agriculture de France, il distingue les travaux journalistiques qui apportent rigueur et rationalité aux débats publics.

> En savoir plus sur ce colloque et S'Y INSCRIRE

ANALYSES DE THÈSES ET COMMUNICATIONS DE RECHERCHE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses


Vous voulez écrire une communication de recherche si vos travaux présentent des résultats innovants et originaux. Vous trouverez les instructions rédactionnelles à respecter sur le site Internet de l'Académie.

> En savoir plus sur les communications de recherche

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Les actualités en matière de thèses :

Thèse de Eric Tromeur : « Concilier enjeux écologiques et économiques pour une gestion écosystémique des pêches »

Thèse analysée par Jérôme Lazard, membre de l’Académie d’agriculture

Directeurs de thèse : Luc Doyen, CNRS et Nicolas Loeuille, professeur Sorbonne Université

Thèse de Jean Marçais : « Variabilité des temps de résidence de l’eau et du débit dans les rivières et les nappes phréatiques : implications sur la qualité de l’eau »

Thèse analysée par Guy Fradin, membre de l’Académie d’agriculture

Directeur de thèse : Jean-Raynald de Dreuzy, directeur de recherche au CNRS

Co-directeur de thèse : Gilles Pinay, directeur de recherche à l’Irstea

Thèse de Marie-Pierre Sanchez : « L’analyse génétique de la composition protéique et des aptitudes fromagères du lait de vache prédites à partir de spectre moyen infrarouge »

Thèse analysée par Maurice Barbezant, membre de l’Académie d’agriculture

Directeur de thèse : Didier Boichard, directeur de recherche à l’Inra – Jouy-en-Josas

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D’ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici , pour les Avis > En cliquant ici , pour les Points de vue d'Académiciens et En cliquant ici , pour les Notes académiques

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'un thème qui y est développé. Nous vous indiquons le chapitre dans lequel il est classé, pour faciliter votre accès au PDF :

Comment la génétique pourra contribuer à l’adaptation des plantes au déficit hydrique

Avec l’augmentation de la population et le changement climatique, la gestion de l’eau en agriculture nécessite des investissements en termes d’infrastructures (réserves, canaux), d’irrigation et d’adaptation des espèces cultivées.

Les végétaux auront toujours besoin de centaines de litres d’eau pour produire un kilogramme de matière sèche végétale (450 litres pour le maïs grain, 900 litres pour le soja, 1600 litres pour le riz pluvial).

Cependant la génétique peut permettre de limiter les pertes en eau par transpiration, d’augmenter la photosynthèse, de développer le système racinaire. Une autre voie d’amélioration consiste à rendre les plantes plus tolérantes au stress hydrique.

Ce document présente ainsi les multiples axes de recherche qui sont explorés dans le monde entier.

Par Georges Pelletier, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie d’agriculture de France

Article à consulter dans le chapitre « Amélioration des plantes »

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens ou des personnalités externes présentées par un membre de la Compagnie.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation de quelques articles récents :

Cycle de l’eau et changement climatique

Comprendre les liens entre le cycle de l’eau et le changement climatique ne coule pas de source !

Ghislain de Marsily, hydrologue, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie d’agriculture de France, nous délivre quelques informations peu connues.

Tout d’abord, au niveau mondial, 65% de l’eau de pluie provient de l’évaporation et de la transpiration de la végétation sur les continents. Et la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère et l’eau liquide dans les nuages ont un effet de serre très puissant.

L’académicien précise que pour 2050, avec le changement climatique, il est prévu une forte diminution de la pluviométrie dans les régions méditerranéennes, avec une réduction du débit des fleuves d’environ 30%, ce qui pourra entraîner de graves pénuries d’eau.

« Nous devons nous y préparer ou mieux encore, agir sans attendre » conclut-il dans cet article paru dans l’Humanité Dimanche en novembre 2019.

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LA FORET ET LE BOIS EN FRANCE EN 100 QUESTIONS

L'encyclopédie "La forêt et le bois en 100 questions" est née du besoin d'une meilleure information sur la forêt française et ses enjeux. Il s’agit d'une publication collective, en 10 chapitres, sous forme de fiches, dont les rédacteurs sont des membres de l'Académie ou des experts extérieurs.

Vous trouverez l'intégralité de la publication > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation de quelques fiches :

Qu’entend-on par écosystème forestier ? Quel est son fonctionnement ?

Les écosystèmes forestiers concernent le cycle de l’eau, la photosynthèse et la production de biomasse, le cycle du carbone et de l’azote, le cycle des éléments minéraux ou encore l’offre d’habitats et la biodiversité.

Leur fonctionnement est affecté par l’action de l’homme, mais produit en retour toute une gamme de services qui bénéficient à la société.

Cette fiche est essentielle pour mieux comprendre la complexité, la diversité et la dynamique des systèmes forestiers, une connaissance essentielle pour l’avenir.

Par Yves Birot, membre de l’Académie d’agriculture

Fiche à consulter dans le chapitre « Les écosystèmes forestiers et leurs fonctions »

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES REPÈRES

Ce sont des fiches pédagogiques très synthétiques comprenant un graphique commenté qui apporte un éclairage novateur sur un sujet concernant l’agriculture.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches en cliquant ici.

Voici, ci-après, la présentation du contenu d'une ou plusieurs fiches:

Forêts du monde : sources et puits de carbone

Opinion répandue :

« Les forêts sont le poumon de la planète »

L’analyse de l’Académie :

« Les forêts par la photosynthèse rejettent de l’oxygène et absorbent du CO2. Mais par la respiration végétale, elles rejettent du CO2, gaz qui est aussi émis par la décomposition microbienne de la matière organique en surface et dans le sol.

Au niveau planétaire, les forêts (sol et biomasse) contiennent 40-50% du carbone de la biosphère terrestre et l’équivalent du carbone du CO2 atmosphérique. Les forêts tempérées et boréales, et les forêts tropicales intactes ou gérées durablement, jouent en ce moment le rôle de puits de carbone. En revanche, la déforestation ou dégradation, surtout en Amérique centrale et du sud, et en Asie du sud, fait que ces zones forestières jouent le rôle de source de carbone, contribuant ainsi fortement à l’effet de serre.

Au global, les forêts constituent aujourd’hui un puits de CO2, qui atténue l’augmentation de ce gaz dans l’atmosphère. Mais les projections du changement climatique font peser des menaces sur ce puits ».

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES QUESTIONS SUR...

Ce sont des fiches de synthèse sur des questions d’intérêt général. Elles permettent d’appréhender simplement un sujet complexe ou peu connu.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches en cliquant ici.

Voici, ci-après, la présentation du contenu d'une ou plusieurs fiches:

La question de l’eau et de l’irrigation dans le nouveau contexte du changement climatique : enjeux économiques et politiques, et devoir d’anticipation (deux fiches)

En France métropolitaine, le climat méditerranéen s’étend et l’aridification progresse dans les régions les plus méridionales. Mais nous disposons de ressources en eau abondantes en hiver encore peu stockées et mobilisées.

Cependant, la France importe de l’étranger de plus en plus de produits agricoles issus de cultures irriguées. Sur les 6 milliards de m3 d’eau d’irrigation nécessaires à la consommation des Français, plus de la moitié est de l’eau virtuelle importée (pour les fruits et légumes, le soja, le coton…) de pays pauvres en eau (Maroc, Turquie, Espagne, Ouzbékistan, Inde, Italie, Etats-Unis) dont beaucoup surexploitent leurs ressources.

Il est donc essentiel de développer une véritable politique de l’eau qui prenne en compte les aspects économiques, les externalités positives et négatives de l’agriculture, les possibilités d’économie d’eau et de mobilisation des ressources.

Par Guillaume Benoit, membre de l’Académie d’agriculture

A NOTER AUSSI...

L’Académie d’agriculture vous propose sur son site Internet un calendrier de l’actualité de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation. Ce calendrier est mis à jour avec les événements qui sont portés à la connaissance de l’Académie.

Vous trouverez ci-dessous quelques informations d’actualité :

Publication de la lettre du blog de veille du Centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation – novembre 2019

 

Grand débat national Siècle vert pour « dialoguer et échanger autour des intrants en agriculture » - 5 au 7 décembre 2019 – Saint-Quentin - Aisne

 

« L’érosion des sols – Une actualité. Solutions locales et territoriales – 6 décembre 2019 - Vannes

 

« Céréales sur sol vivant ». Cette journée technique vise à intensifier la biologie pour construire les systèmes de demain - 10 décembre 2019 – Maison de Hauterive – Yonne

 

« La géopolitique mondiale et l’agriculture dans tout ça ? » Tables rondes et conférence – 10 décembre 2019 – UniLaSalle – Beauvais

 

Forum international de la robotique agricole - 10 et 11 décembre 2019 – Toulouse

 

Les thèses sur les « défis environnementaux de la viticulture » et sur « l’agriculture en commun » seront récompensées par l’Association pour les recherches sur l’économie agroalimentaire (AREA) – 11 décembre 2019 - Toulouse

 

Un café – sciences sur le financement d’un projet de méthanisation – 11 décembre 2019 – Feucherolles – Yvelines

 

« L’étiquetage de l’origine au service de l’économie agricole et agroalimentaire » - Colloque à l’Assemblée nationale – 11 décembre 2019 – Paris

 

« Complémentarité entre culture et élevage pour des systèmes agri-alimentaires plus durables ». Carrefour de l’Innovation Agronomique – Inra – Ademe – 12 décembre 2019 - Poitiers

 

« Créer et partager la valeur dans les filières agroalimentaires, regards croisés » - colloque international organisé par la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM) – 12 décembre 2019 – Paris

 

« Agricultures européennes à l’horizon 2050 : entre enjeux climatiques et défis de la sécurité alimentaire mondiale » - colloque de restitution de cette étude par l’Institut national de la recherche agronomique – 19 décembre 2019 - Paris

 

« Phloème : biennales de l’innovation céréalière » pour partager les connaissances les plus récentes, les nouvelles références techniques et les dernières innovations technologiques – 29 et 30 janvier 2020 – Paris

LES OUVRAGES PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Christine Ledoux (
christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une analyse, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

> En savoir plus

La faim du monde

Nasser Brahimi, expert international auprès d’agences des Nations unies, est sans complaisance.

Sa présentation du monde de l’agriculture et de la pêche est accablante : sols dégradés, eaux polluées, climats modifiés, forêts détruites, destruction des ressources marines, enfants esclaves… Il est très critique sur les politiques mises en œuvre par les différentes organisations internationales, peu efficaces, ponctuelles et souvent non dénuées d’arrière-pensées.

L’auteur témoigne, s’indigne, dénonce, mais formule également des propositions pour une lutte efficace contre la faim et la sous-nutrition de centaines de millions de pauvres. Il préconise en particulier de prendre appui sur les savoirs autochtones qui ont fait leurs preuves.

Cet ouvrage est d’une lecture facile et nourrie d’analyses et de passionnants témoignages.

> Lire l’analyse de l’ouvrage au sein de l'Académie

L’urgence africaine - Changeons le modèle de croissance

Kako Nubukpo est économiste à l’université de Lomé (Togo).

Dans son ouvrage, il explique que la croissance des pays africains subsahariens repose de façon artificielle sur les matières premières et quelques cultures d’exportation (comme le café et le cacao).

Elle profite à une nouvelle bourgeoisie autochtone… qui achète pour son confort des produits d’importation des pays développés. Mais il n’y a aucun réel développement de la paysannerie locale qui stagne en autosuffisance. Cette région du monde est la seule où la population extrêmement pauvre a doublé en 50 ans.

Pour l’auteur, des solutions existent mais il y a urgence. La croissance démographique peut faire de l’Afrique subsaharienne une terre de prospérité… ou une bombe à retardement.

> Lire l’analyse de l'ouvrage au sein de l'Académie

Le grand livre de notre alimentation

Ce livre est constitué de textes courts, efficaces et factuels. Il développe cinq parties toutes essentielles, présentées par 25 experts, en 101 chapitres.

Tout d'abord, ce livre explique que bien manger, c'est manger de façon structurée. « Que manger, et comment ? ». Pourquoi mangeons-nous ? Pourquoi avons-nous faim ? Pourquoi et comment sommes-nous finalement rassasiés ? Pourquoi tel goût et telle culture ? Le plaisir est-il le corollaire de l’équilibre physiologique ?

Ensuite, « Les aliments par le menu » délivrent des données sur les divers ingrédients alimentaires et sur les aliments et donnent des indications claires sur les céréales, les produits laitiers, les viandes, les œufs, les poissons, les boissons…

Puis, point de grande actualité : « Nos aliments sont-ils sûrs ? ». A l'heure où la peur de manger est omniprésente, il n'y a pas lieu de réconforter, mais plutôt d'informer et d'expliquer.

La partie suivante est consacrée à « L’équilibre alimentaire de chacun », selon son sexe, son âge, ses éventuelles maladies ! L'équilibre nutritionnel est individuel, et il se définit sur le long terme.

Dernière partie : « L’aliment en pratique » : préparation, cuisson, préservation, étiquette, AOC, gaspillage, budget.

Grâce à ce livre, chacun peut aujourd’hui baser sa réflexion et ses décisions sur la connaissance des données scientifiques et technologiques les plus récentes.

> Lire l’analyse de l'ouvrage au sein de l'Académie

L’agriculture face à ses défis techniques – L’apport des technologies

Des membres de l’Académie d’agriculture de France et de l’Académie des technologies ont analysé les nombreux défis techniques de l’agriculture française.

Ils ont d’abord donné la parole à des agricultrices et des agriculteurs dans différentes situations sur les problèmes qu’ils rencontrent. Les académiciens ont ensuite exploré les principales technologies disponibles dans les productions végétales : la génétique et l’amélioration des plantes, la protection des cultures et le contrôle des bioagresseurs, le machinisme agricole, la robotique et les capteurs ainsi que les technologies du numérique.

Enfin, le livre aborde des éléments de prospective avec la microbiologie des sols, l’amélioration de la photosynthèse et la fixation symbiotique de l’azote par les céréales. C’est donc un ouvrage qui ouvre des perspectives importantes pour l’avenir de l’agriculture française.

> Lire l’analyse de l'ouvrage au sein de l'Académie

EN DÉBAT...

Eviter le chaos climatique et financier

Le 19 juin 2019, Jean Jouzel, climatologue et membre de l’Académie d’agriculture, est intervenu pour rappeler tous les impacts du changement climatique : intensité des vagues de chaleur, pluies torrentielles, fonte de la banquise, hausse du niveau de la mer, perte de biodiversité et de récifs coralliens, réduction des effectifs de pêche, baisse des rendements des cultures…

Il est donc urgent de sortir de notre dépendance au gaz et au pétrole importés en investissant massivement au niveau européen pour la rénovation énergétique des habitations et bâtiments, les énergies renouvelables, l’agroécologie, le développement de nouvelles formes de mobilité et une réorientation des transports.

Puis Jourdain Vaillant, rédacteur du Pacte finance-climat, a présenté comment un budget européen d’environ 100 milliards d’investissement annuel pourrait être abondé par une taxation en fonction du bilan carbone des activités. Ce fonds européen financerait une économie à forte efficacité énergétique, faible en carbone et génératrice d’emplois.

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Se nourrir, un nouveau défi

Aujourd’hui, se nourrir devient source d’inquiétude. Les consommateurs les plus inquiets par l’alimentation sont les plus diplômés, les cadres, les 55-64 ans, les femmes.

Pour répondre à ces inquiétudes les industriels et la grande distribution proposent de plus en plus de produits bio, mais aussi des gammes de produits « sans » : sans aspartame, sans OGM, sans sel, sans sucre, sans matière grasse, sans lactose, sans gluten, sans résidus, sans colorants, sans additifs…

Pascale Hébel, directrice du pôle consommation et entreprise au Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) et membre de l’Académie d’agriculture, nous livre son analyse dans un dossier des « Cahiers français ».

Elle observe que, si les jeunes générations sont très sensibles aux messages de prévention santé, ils s’éloignent des repas complets et équilibrés en raison de l’évolution de leur mode de vie : perte du savoir-faire culinaire, repas extérieurs, simplifiés et plus courts, apéritifs dînatoires, utilisation pendant les repas des outils numériques (portable, tablette…).

Ainsi, ces nouveaux modes de consommation semblent peu compatibles avec une alimentation saine et équilibrée.

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(Voir « Entre représentations et pratiques, l’alimentation au cœur du débat » - In Cahiers français septembre-octobre 2019)

Réduction des émissions de gaz à effet de serre : est-on sur la bonne voie ?

C’est l’une des questions fondamentales de ce premier rapport du Haut conseil pour le climat remis au Premier ministre en juin 2019. Ce rapport indique que le premier budget carbone national 2015 – 2018 a été dépassé de 4%. La baisse des émissions réelles n’a été en moyenne que de 1,1% par an, quasiment deux fois moins que l’objectif fixé (de 1,9% par an).

Voici les principales explications présentées dans ce rapport :

« - Dans le secteur du transport, la demande en mobilité augmente, l’électrification avance mais trop lentement (seulement 2,1% des voitures), les améliorations d’efficacité des véhicules ralentissent et la voiture personnelle reste le mode de transport prédominant avec une augmentation du nombre de voitures lourdes et qui consomment davantage.

- Dans le secteur du bâtiment, de nombreuses rénovations énergétiques sont faites mais leurs performances sont insuffisantes. Le chauffage au fioul domestique est encore trop répandu.

- A noter : le premier budget carbone ne prévoyait pas de baisse dans le secteur de l’agriculture, autre secteur clé pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Aucun progrès n’a été accompli dans ce secteur (conformément au premier budget) mais les prochains budgets prévoient une baisse rapide des émissions… »

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LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

Le fonds documentaire de l’Académie accessible sur Gallica

Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.

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La location des salles historiques de l’Académie

Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse - Paris 7ème arrondissement, les salles de l'Académie d'agriculture de France peuvent être réservées pour des réunions.

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Sources photographiques : Eric Garault, Haut Conseil pour le Climat, 5962tiredaile, Le petit journal, Le télégramme, Flikr, Alsace Lait, Farm LEAP, Bayer - Agri, Jeunes agriculteurs du Gers, Wikipédia, Tameteo, Nathan – Horrenberger, Balland, Odile Jacob, Presse des Mines, Académie d’agriculture

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