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Le Mensuel

N°61 / Février 2021

À LA UNE

L’impact de la peste porcine africaine sur l’élevage porcin dans le monde  

L’Académie d’agriculture de France et l’Académie vétérinaire de France organisent, le 3 février 2021, une séance publique consacrée à la Peste porcine africaine (PPA). Cette affection virale, mortelle pour les suidés (porcs, sangliers…) et non zoonotique, a fait son retour en Europe via le Caucase en 2007. Elle s’est répandue en Russie et en Ukraine, dans plusieurs pays de l’est de l’Union européenne (Pays baltes et Pologne, surtout). Des cas ont été observés sur des sangliers en Belgique et en Allemagne.

La situation est alarmante en Chine où elle est arrivée via la Russie vraisemblablement, gagnant de nombreux autres pays asiatiques et provoquant des pertes considérables dans les élevages de porcs, directement et par mesures de prévention. La situation ne bénéficierait pas de toute la transparence nécessaire pour la bonne connaissance de la situation épidémiologique.

Cette séance commune aux deux Académies va permettre de faire le point sur la situation en Europe et en Chine, d‘exposer l’état des connaissances sur le virus et son épidémiologie, d’identifier les moyens de lutte mais aussi d’appréhender l’impact de cette maladie animale sur l’économie mondiale. Quatre conférenciers présenteront leurs analyses sur ces aspects sanitaires et économiques.

L’épidémiologie complexe de cette maladie avec l’existence de réservoirs (sangliers), son potentiel endémique du fait d’arthropodes vecteurs (tiques molles), la grande résistance du virus dans l’environnement et les denrées alimentaires d’origine porcine non cuites sont autant de défis pour le contrôle de la maladie. Aucun vaccin efficace n’est disponible pour l’instant et ceci malgré de nombreuses études fondamentales et appliquées orientées vers la mise au point d’outils d’induction d’une immunité protectrice. Cet échec trouve son origine dans la structure complexe du virus et la difficulté à appréhender le type d’immunité qu’il peut induire. L‘édition génique, autre voie de recherche, est actuellement en cours d’investigation.

La Peste porcine africaine est survenue en Chine alors que les structures de la production porcine se concentrent et que la filière se transforme profondément, alors que ni les acteurs économiques, ni les administrations n’avaient la culture et l’organisation pour y faire face. Elle a fait plonger la production (la Chine est le premier producteur mondial avec près de la moitié du total) et stimulé les importations alors que la consommation est forte et le prix du porc impacte fortement le pouvoir d’achat des consommateurs. Les grands fournisseurs mondiaux de porc (UE, Amérique du Nord, Brésil) ont été sollicités. Mais avec la guerre économique Chine/Etats-Unis, les conséquences commerciales de cas de Peste porcine africaine en Allemagne et les bouleversements dus à la Covid, l’économie porcine mondiale a subi plusieurs chocs, avec des impacts sur les autres filières animales. L’offre mondiale de produits carnés en sera affectée pour plusieurs années.

L’irruption de la Covid, fin 2019, a occulté cette autre crise sanitaire animale. Malgré les différences entre ces deux maladies, la survenue conjointe de la Peste porcine africaine et de la Covid aura des effets à long terme sur les modes de vie, les modes de production et les stratégies de protection sanitaire des populations animales et humaines.

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Summary

African Swine Fever is a severe viral disease affecting domestic and wild pigs and is responsible for serious production and economic losses. It is not a zoonosis.

Since more than 10 years, a new episode of African Swine Fever has spread widely across Europe and Asia. This disease is present in Russia and Ukraine. Outbreaks have occurred in Germany and even in Belgium.

The most dramatic situation is in China where millions of pigs have been lost, with huge impacts on domestic production and then on global production and trade.

The virus, the cause of this disease, is resistant and spreads easily. No vaccine is known despite numerous and diversified research.

The French Academy of Agriculture and Veterinary Academy offer a public session on that issue on Wednesday, February 3.

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Michel Rieu, membre de l’Académie d’agriculture de France

L'INFORMATION DU MOIS

Le colloque « L’agriculture post-COVID : global ou local ? » aura lieu le 10 février 2021

Dès le début de la pandémie, des réflexes anciens ont refait surface chez nos compatriotes, renouvelant parmi eux nombre d’interrogations au sujet de notre approvisionnement.

Des craintes immédiates liées au confinement

Avec le confinement, la crainte de manquer a entraîné beaucoup de personnes à se ruer vers les grandes surfaces, créant des ruptures de stocks très temporaires pour certaines denrées de première nécessité. Presque aussitôt, en agriculture, de nouvelles craintes sont apparues quant à la difficulté de disposer de la main d’œuvre temporaire indispensable aux chantiers de récolte et de conditionnement. Des milliers de citadins se sont alors portés volontaires, mais quelques centaines seulement ont transformé cette intention en action concrète. Les questions d’acheminement et plus globalement, de logistique, ont aussi agité les médias durant deux à trois semaines.

Dans ce contexte inédit, nos agriculteurs ont répondu présent et la bonne organisation des filières a assuré un approvisionnement sans faille des grands centres urbains, y compris durant la période des fêtes de fin d’année.

De nombreuses interrogations pour le futur

Si on peut se satisfaire d’un tel état de fait, d’autres interrogations demeurent. Elles concernent la souveraineté des Etats lorsqu’il s’agit de garantir la production des subsistances indispensables à leur population. Mais encore la localisation de ces productions, partant du principe que ce qui est proche du lieu de consommation semble plus accessible aux demandeurs. Les questions portent aussi sur la pertinence des accords de libre-échange, sur les transports à longue distance, les émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique, le bilan carbone, les modes de production, etc.

Mais quelles seront également les répercussions de la crise de la COVID-19 pour le devenir des entreprises qui, de l’exploitation à la distribution en passant par l’acheminement et la transformation, conditionnent notre économie, nos emplois et notre bien-être quotidien ?

Le débat est ouvert. Il ne sera pas refermé de sitôt.

Un colloque essentiel pour mieux cerner les enjeux

Pour apporter à notre connaissance des éléments de compréhension, l’Académie d’agriculture de France, avec le soutien du Crédit Agricole, a choisi le thème « L’agriculture post-COVID 19 : local ou global ? » pour le prochain colloque Etat de l’agriculture 2021.

Regroupée sur une demi-journée le 10 février 2021, la manifestation se divise en deux parties. La première, consacrée à la sécurité alimentaire, repose sur l’intervention de spécialistes reconnus de la localisation des productions, des questions de main d’œuvre ou des accords internationaux. La seconde est une table ronde des représentants du monde de l’entreprise : production agricole, marchés de gros, distribution et restauration collective.

Nul doute que cette manifestation rassemblera, comme les éditions précédentes, un public diversifié, curieux, toujours avide de puiser l’information auprès des meilleures sources.

Jean-Louis Bernard, membre de l’Académie d’agriculture de France

Le programme complet est directement accessible sur le site de l’Académie d’agriculture :

L’agriculture post-COVID : global ou local ?

Avec les mesures sanitaires, le colloque se tiendra exclusivement en distanciel à partir de 13h.

LES PRÉCÉDENTES SÉANCES 

DE L’ACADÉMIE 

En raison des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19, l’Académie d’agriculture de France a continué à organiser ses séances en visioconférence.

« Les nouvelles stratégies européennes (Green Deal, Farm to Fork, Biodiversité) et leurs conséquences pour la future PAC »     

13 janvier 2021

Ce webinaire de haut niveau a été suivi par près de 200 personnes. Aujourd’hui, l’agriculture et la PAC intéressent un large public. L’eurobaromètre d’octobre 2020 montre que les Européens sont massivement attachés à la PAC. 73% pensent qu’elle remplit ses objectifs et qu’elle bénéficie à l’ensemble de la société, et 85% souhaitent que son budget soit augmenté ou maintenu. Par ailleurs, 69% des Européens estiment que les pratiques agricoles doivent changer pour s’adapter au changement climatique.

Depuis 2 ans, la réforme de la PAC s’est accélérée, les objectifs du Green Deal offrent une vision globale sur le long terme et le plan de relance européen permet de répondre à de nouvelles ambitions. Chaque Etat devra réaliser un diagnostic et élaborer un plan stratégique pour mettre en œuvre la transition agroécologique.

Les orientations actuelles préfigurent une réforme importante associant dans un cadre agricole une politique alimentaire, une politique économique et une politique environnementale.

Cette séance a permis également d’évoquer toutes les grandes questions liées à cette nouvelle PAC qui doit répondre aux attentes et évolutions actuelles de la société. Dans le monde agricole, il est essentiel qu’elle soit accompagnée de beaucoup de pédagogie.

Les nouvelles stratégies européennes et leurs conséquences pour la future PAC

« Quel dialogue Recherche/Evaluation du risque sanitaire ? »  

20 janvier 2021

L’agriculture est particulièrement frappée par des controverses très médiatisées sur les impacts sanitaires et environnementaux des techniques utilisées : génie génétique, produits de protection des plantes, fertilisants… Ces polémiques s’appuient souvent sur l’exploitation de publications scientifiques dont les résultats semblent démentir le travail d’évaluation des agences sanitaires.

Cependant, la plupart de ces travaux de recherche sont généralement inadaptés à l’évaluation du risque qui passe nécessairement par des études spécifiques codifiées au niveau international.

Dans le cadre des « Sciences et progrès de la République », l’Assemblée nationale a voté des résolutions sur l’importance de renforcer l’enseignement scientifique depuis l’école jusqu’au lycée, d’organiser des débats publics sur les bénéfices-risques des innovations, de prendre en compte les travaux des Académies et de la mise en place d’évaluation scientifique en amont de la législation.

Quel dialogue Recherche/Évaluation du risque sanitaire ?

« La fixation du carbone en forêt va-t-elle devenir une activité rémunérée ? »  

27 janvier 2021 

La séquestration du carbone figurait jusqu’à récemment parmi les services environnementaux « non-marchands » des forêts. Consolider et même renforcer ce puits de carbone forestier est un objectif national prioritaire pour les pouvoirs publics et les acteurs de la filière forêt-bois.

De nombreuses entreprises se tournent désormais vers la forêt pour compenser leurs émissions globales de gaz à effet de serre. Ces projets de plantation ou d’amélioration de peuplements existants doivent reposer sur des bases techniques solides et des engagements précis.

En 2018, le ministère de la Transition écologique et solidaire a validé le « label bas carbone forestier ». Cette séance a permis de comprendre son principe et son fonctionnement avec des témoignages d’entreprises et de propriétaires forestiers.

La fixation du carbone en forêt va-t-elle devenir une activité rémunérée ?

LES PROCHAINES SÉANCES 

DE L’ACADÉMIE 

En raison des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19, l’Académie d’agriculture de France continue à organiser ses séances en visioconférence, en ce début d'année 2021. 

Vous pouvez consulter le programme complet, qu'elle propose avec son partenaire Agreenium, ET VOUS INSCRIRE  > ici 

« L’impact de la Peste porcine africaine sur l’élevage porcin dans le monde »     

3 février 2021

La Peste porcine africaine est une maladie virale qui affecte les suidés (porcs, sangliers…). Elle s’est répandue dans l’est de l’Europe, en Asie, et tout particulièrement en Chine. Elle constitue un fléau économique mondial.

Plusieurs millions de porcs chinois ont dû être abattus et la production mondiale devrait subir une baisse sans précédent de 20% en deux ans.

Cette séance a donc pour objectif d’en analyser les conséquences sur les filières porcines dans le monde et les répercussions sur les autres filières animales.

L’impact de la Peste porcine africaine sur l’élevage porcin dans le monde

« Produire de nouvelles cartes pour l’expertise »   

10 mars 2021

Produire des cartes ? Pour qui ? Pourquoi ? Comment ? Depuis très longtemps, la carte est un moyen d’action, une forme de pouvoir et une forme de savoir, de façon indissociable. Cette séance propose une réflexion sur le renouvellement des méthodes d’analyse de la dynamique de longue durée dans des milieux géographiques, à des fins d’enrichissement de l’expertise.

La convergence des disciplines pourrait ainsi bénéficier aux politiques d’urbanisation, aux plans de prévention des risques, aux études sur les milieux humides, aux politiques forestières, agronomiques, aux aménagements fonciers, aux politiques d’habitat, de tourisme, à l’agriculture de précision…  

Produire de nouvelles cartes pour l'expertise

« Living lab et les territoires d’innovation »      

17 mars 2021

Un Living lab ou « laboratoire vivant » est une méthode d’innovation participative où citoyens, habitants, usagers sont considérés comme des acteurs clés. Le rapport « Agriculture et innovation 2025 » recommandait en 2018 de créer des Living lab pour l’agriculture et l’alimentation. Cette volonté s’est traduite dans l’appel à projets « territoires d’innovation » du Grand Plan d’Investissement.

Cette séance de l’Académie présente ce concept de Living lab et l’illustre avec deux exemples de territoires d’innovation. Cette démarche ouvrira de nouveaux espaces de discussion entre le monde agricole et forestier et le reste de la société.

Living Lab et les Territoires d’Innovation

« Autonomie et protéines pour l’élevage français et européen : quelles perspectives ? »     

31 mars 2021

La dépendance de l’élevage européen au soja américain date de la création du Marché commun agricole, avec le libre accès au soja américain en contrepartie de la protection de notre marché céréalier. Depuis les accords de Blair House en 1992, l’Europe devait aussi limiter ses surfaces en oléagineux. Aussi, les fabricants d’aliments du bétail et les éleveurs européens ont dû importer de plus en plus de soja en provenance des USA, puis du Brésil et de l’Argentine. Ces pays disposent de grandes surfaces parfois acquises par déforestation.

Face aux engagements politiques pris par l’Europe concernant la lutte contre le changement climatique et la déforestation, dans quelles conditions l’élevage français et européen pourrait-il se passer du soja américain ?

Autonomie en protéines pour l’élevage français et européen : Quelles perspectives ?

LES AUTRES ACTIVITÉS DE L'ACADÉMIE 

Le 6 janvier 2021, l’Académie d’agriculture de France a présenté son nouveau bureau et accueilli ses nouveaux membres. Constant Lecoeur, Secrétaire perpétuel, a rappelé la mobilisation de l’Académie tout au long de cette année difficile, les grands axes du projet stratégique 2019-2024 et les projets et perspectives pour demain.

Sont également intervenues Nadine Vivier, Présidente 2020, Jacques Brulhet, Président 2021 et Catherine Bréchignac, Ambassadrice déléguée pour la science, la technologie et l’innovation (voir Mensuel de janvier 2021).

Points forts du discours de Nadine Vivier, Présidente pour l’année 2020

La présidente pose d’abord un regard rétrospectif sur l’année 2020. Face à la pandémie, l’Académie d’agriculture a su s’adapter en assurant la continuité de ses activités grâce au numérique. Même si les espoirs d’ouverture plus large ont été bridés par le contexte, les échanges fructueux avec ses partenaires se sont consolidés.

Les académiciens ont mené d’intenses réflexions sur les transformations en cours, thèmes dont l’actualité ne se dément pas.  Seulement trois d’entre eux sont évoqués :

- La souveraineté alimentaire et la territorialisation de l’alimentation. La complexité de ces notions et de leurs implications nous montre la nécessité d’équilibrer les ressources. La territorialisation peut être bénéfique à l’aménagement du petit territoire et à l’adoption des pratiques de l’agroécologie ; mais la complémentarité de tous les niveaux, local, régional, national et international est indispensable. Il faut réfléchir globalement au système alimentaire mondial en n’oubliant pas l’accès à l’alimentation des plus démunis.

- Une seule santé (One Health) : santé des hommes, des animaux et de l’environnement. Ce concept a le grand atout de faire naître des programmes de recherches pluridisciplinaires sur ces trois aspects indissociables.

- Un autre thème devrait être nettement plus développé, celui du bien-être des cultivateurs. Face au non-renouvellement des générations d’éleveurs en particulier, face au fort taux de suicide, les préoccupations devraient se recentrer sur les aspects humains, les agriculteurs et agricultrices sont trop souvent vus comme des acteurs au service de la biodiversité et des nouvelles techniques agricoles sans que l’on se préoccupe de leur qualité de vie, morale aussi bien que matérielle.

Points forts du discours de Jacques BRULHET, Président pour l’année 2021

En prenant ses fonctions, le nouveau président rappelle le caractère atypique de son parcours professionnel de vétérinaire, l’ayant conduit aux quatre coins du monde, dans les secteurs privés et publics. Il souhaite mettre à profit cette expérience en ajoutant le verbe Agir dans les devises de l’Académie.

Le vaste domaine de l’Alimentation doit impérativement être rapproché de l’Agriculture. Comme pour notre ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, cette appellation devrait être appliquée demain à la PAC pour en faire une véritable Politique Agricole et Alimentaire Commune, qui sera mieux comprise par les Européens.

Il faut renforcer les liens entre agriculture et agro-industrie, par exemple en proposant le concept de circuit long vertueux. Penser global, agir local, notre compagnie pourrait encourager certaines initiatives, comme les Projets Alimentaires Territoriaux.

Par ailleurs, nos efforts se poursuivront en participant activement au développement du concept et du développement de l’agroécologie, outil majeur d’une bonne transition écologique. De même nous resterons très actifs dans le concept de One Health.

L’international est un atout important de notre Académie d’agriculture. Une plus grande implication de nos quelques 120 membres et correspondants associés étrangers doit pouvoir être organisée, pour élargir et enrichir le champ de nos travaux.

C’est déjà le cas dans le Groupement Inter-académique pour le Développement ; nous y sommes très impliqués dans ses différents programmes en Méditerranée et en Afrique.

Cette approche multidisciplinaire doit pouvoir se décliner dans d’autres parties du monde, mais aussi servir de passerelle avec les autres académies en France, avec lesquelles nous devons accroître le partage des réflexions et des travaux.

 LES INITIATIVES DES PARTENAIRES DE L'ACADÉMIE

« Covid-19 et agriculture »  

3 décembre 2020

Cette visioconférence organisée par l’Association des Amis de l’Académie d’Agriculture de France (4AF) a réuni Michel Dron, Guy Waksman et André Fougeroux, co-auteurs du livre « Covid-19 et agriculture, une opportunité pour la transition agricole ? ». Ils ont en particulier abordé les questions suivantes :

- Peut-on assurer l’autosuffisance alimentaire et dans quelles conditions ? Comment cette pandémie change les méthodes de travail, de commercialisation et d’information des agriculteurs ?

- Est-ce que les changements de notre environnement favorisent les pandémies ?

- Comment la pandémie a remis en lumière ce lien entre sécurité alimentaire et sécurité sanitaire et la nécessité d’assurer des apports nutritionnels et caloriques suffisants aux populations ?

 De nombreux autres sujets sont également développés dans l’ouvrage (voir chapitre « Les ouvrages proposés par l’Académie »).

Voir cette visioconférence dans « Archives »

ANALYSES DE THÈSE ET COMMUNICATIONS DE RECHERCHE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses

Vous voulez écrire une communication de recherche si vos travaux présentent des résultats innovants et originaux. Vous trouverez les instructions rédactionnelles à respecter sur le site Internet de l'Académie.

> En savoir plus sur les communications de recherche

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Les actualités en matière de thèses :

Thèse de Anne-Lise Boixel : « L’hétérogénéité environnementale, moteur d’adaptation à la température des populations d’agents pathogènes foliaires ? »

Thèse analysée par Odile Carisse, membre correspondant associé (Canada) de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Frédéric Suffert, ingénieur de recherche HDR, INRAE UMR BIOGER (BIOlogie et Gestion des Risques en agriculture)

Co-directeur de thèse : Michaël Chelle, directeur de recherche, INRAE UMR ECOSYS (Ecologie fonctionnelle et écotoxicologie des agrosystèmes)

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Thèse d’Eugénie Denarnaud : « Le jardin - Porte-paysage : rencontre des urbanités dans le détroit de Gibraltar (Tanger, Maroc) »

Thèse analysée par Marie-Claude Maurel, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Vincent Piveteau, professeur, directeur de l’Ecole nationale supérieure de paysage (ENSP) Versailles-Marseille

Co-encadrement de la thèse : Romain Simenel, chargé de recherche, Institut de recherche pour le développement (IRD), Paris

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Thèse de Romain Dureau : « Gestion collective d’un risque ravageur pour améliorer la résilience des systèmes fourragers – Modélisation bioéconomique de la gestion des campagnols terrestres »

Thèse analysée par Jean-Marc Boussard, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Philippe Jeanneaux, professeur en économie rurale, VetAgro Sup, directeur UMR Territoires

Co-directeur de thèse : Yves Michelin, professeur d’agronomie, VetAgro Sup, Co-directeur UMR Territoires

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Thèse de Valentine Poirier : « Etude des freins épidémiologiques, économiques et sociologiques à l’éradication de la tuberculose bovine en France »  

Thèse analysée par Michel Thibier, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directrice de thèse : Barbara Dufour, professeur des Universités, Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA)

Co-encadrante de thèse : Julie Rivière, maître de conférences, Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA)

Co-encadrant de thèse : Sébastien Gardon, enseignant chercheur en sociologie, Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA)

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D’ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES 

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies. 

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici, pour les Avis et Rapports > En cliquant ici, pour les Points de vue d'Académiciens et > En cliquant ici, pour les Notes académiques.

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'un thème qui y est développé. Nous vous indiquons le chapitre dans lequel il est classé, pour faciliter votre accès au PDF :

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens ou des personnalités externes présentées par un membre de la Compagnie.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici 

Voici, ci-après, la présentation d'articles récents :

Il faut se préparer à une nouvelle révolution agricole

En agriculture, depuis des années, les mauvais résultats se succèdent. Il est de plus en plus évident qu’ils sont la conséquence du changement climatique. En 2020, les baisses de rendement ont affecté les cultures de blé tendre, de blé dur, d’orge d’hiver, de colza, de maïs, de betteraves à sucre, de petits pois. Les marges des agriculteurs s’amenuisent et la réduction de l’empreinte carbone sera une contrainte supplémentaire.

André Neveu, membre de l’Académie d’agriculture de France, s’inquiète également de la concurrence internationale de plus en plus vive. Dans un article, il envisage une nouvelle révolution agricole dont il trace les grandes lignes : « coller » au contexte pédoclimatique et économique des 700 microrégions, repenser le système de production (assolements, polyculture et élevage…), développer de nouvelles spéculations.

Pour en savoir plus, voir Articles à la date du 21 décembre 2020

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LA FORÊT ET LE BOIS EN FRANCE EN 100 QUESTIONS

L'encyclopédie "La forêt et le bois en 100 questions" est née du besoin d'une meilleure information sur la forêt française et ses enjeux. Il s’agit d'une publication collective, en 10 chapitres, sous forme de fiches, dont les rédacteurs sont des membres de l'Académie ou des experts extérieurs.

Vous trouverez l'intégralité de la publication > En cliquant ici 

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES REPÈRES 

Ce sont des fiches pédagogiques très synthétiques comprenant un graphique commenté qui apporte un éclairage novateur sur un sujet concernant l’agriculture.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches > En cliquant ici 

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES QUESTIONS SUR... 

Ce sont des fiches de synthèse sur des questions d’intérêt général. Elles permettent d’appréhender simplement un sujet complexe ou peu connu.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches > En cliquant ici

La filière porcine française face aux défis de la compétitivité et de la durabilité

La filière porcine française est confrontée à de nombreux défis : une grande variabilité économique, une démographie des éleveurs en déclin, une forte concentration géographique, une image dégradée dans l’opinion. De plus, elle est face aux filières porcines des pays européens : Danemark, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Espagne, hautement concurrentielles et basées sur l’agrandissement de leurs élevages.

En France, depuis 20 ans, la consommation de porc par habitant a diminué de 10% environ, alors que la consommation de porc augmente dans les pays en développement.

Pour la production porcine française, deux stratégies peuvent s‘opposer entre une filière industrielle compétitive et la production de spécialités gastronomiques basées sur les traditions. Mais la crise sanitaire porcine actuelle bouleverse les marchés et il est difficile d’en prévoir toutes les conséquences.

Par Michel Rieu, membre de l’Académie d’agriculture de France

A NOTER AUSSI...

L’Académie d’agriculture vous propose sur son site Internet un calendrier de l’actualité de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation. Ce calendrier est mis à jour avec les événements qui sont portés à la connaissance de l’Académie.

Vous trouverez ci-dessous quelques informations d’actualité :

Lire les derniers articles

LES OUVRAGES PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre, 
contactez : Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une analyse, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

> En savoir plus

Le Grand livre des arbres et de la forêt

Dans ce livre, les meilleurs experts apportent les éléments nécessaires pour comprendre la complexité des questions liées à la forêt.

Comment concilier le maintien de la biodiversité et des écosystèmes forestiers avec la production de bois et le tourisme ? A qui appartient la forêt et comment doit-on la gérer de manière durable ? Les « labels verts » de certification vont-ils se développer ?

Comment surtout favoriser cette source de matériaux et d’énergie renouvelables à faible empreinte carbone à l’heure du changement climatique ?

C’est tout l’univers des forêts et du bois qui se révèle dans cet ouvrage qui résulte d’un important travail collectif de membres de l’Académie d’agriculture de France.

Covid-19 et agriculture - Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?

Rédigé par des académiciens représentant la multiplicité des connaissances et des compétences, cet ouvrage permet de dépasser certaines opinions réductrices en appréhendant toute la complexité du monde agricole.

Pour tous les acteurs du monde agricole, il donne ainsi la possibilité de se confronter, dans son domaine de compétence, à d’autres points de vue.

Pour les décideurs et élus, il offre un ensemble unique de réflexions et d’orientations pour élaborer la transition agricole et alimentaire, enjeu majeur de ce 21e siècle.

Pour les enseignants, élèves et étudiants, c’est un ouvrage de découverte sur le rôle essentiel de l’agriculture concernant l’environnement, l’alimentation et la santé.

 EN DÉBAT...

Rubrique prochainement disponible 

LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

Le fonds documentaire de l’Académie accessible sur Gallica

Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.

> En savoir plus

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Directeur de la publication : Constant Lecoeur
Rédacteur en chef : Christian Saber

Comité de rédaction : Catherine Aubertin, Jean-Louis Bernard, Jacques Brulhet, Michel Candau, Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, Anne-Marie Hattenberger, Constant Lecoeur, Jean-Claude Pernollet, Christian Saber, Nadine Vivier, Guy Waksman

Sources photographiques : Michel Rieu, mon-marché, PAC – Planeta PSR, Anses. mep, Label Bas Carbone, Bao An Ninh Haï Phong, Typologie des campagnes – CGET, Livinglab S-Krea, France Culture, Nadine Vivier, Jacques Brulhet, Association des amis de l’Académie d’agriculture de France – 4AF, Bretagne Bretons, EARL du Perche, Editons Odile Jacob, Presses des Mines

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