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N°65 - juin 2021

65
06/2021

Le Mensuel

N°65 / Juin 2021

À LA UNE

Anna Samoyloya - Unsplash
Anna Samoyloya - Unsplash

La Science au cœur de nos rendez-vous

L’Académie d’agriculture de France a organisé le 21 mai 2021 un colloque intitulé « Distribution et dynamique de la biodiversité » et le 26 mai une séance sur le thème « Les prairies et les herbivores au cœur de la durabilité agricole et alimentaire ».

L’Académie est en effet très impliquée dans l’analyse du rôle écosystémique, de l’importance économique et sociale, de l’exploitation, la gestion, l’évolution et la préservation de la biodiversité. Des compétences expertes ont été réunies sur chacun des sujets et les échanges étaient passionnants. La diversité la confrontation des analyses s’avèrent nécessaires à la compréhension de systèmes complexes qui régissent la biodiversité.

Oui, il y a les faits, leur assise scientifique et leur interprétation

Dans l’un et l’autre de ces évènements, comment mesurer l’état de la biodiversité comme celui du bilan réel des prairies et des herbivores au niveau de notre planète ? Qu’appelle-t-on bon état écologique ? Que dire des chiffres arborés par des associations à propos du bilan eau de la viande bovine ? Quel système de référence adopter ?

Des pollutions sont bien manifestes. De même, les prélèvements à la nature dépassent leur renouvellement, nous pouvons penser à la surpêche notamment.

Christian Lévêque, membre de l’Académie, note que, « dans des systèmes qui évoluent dans le temps (la paléoécologie), il n’y a pas de système de référence ».

Jean-Yves Le Déaut, également membre de l’Académie, rappelle que « les conclusions du GIEC se sont imposées sur le long terme, car elles se sont appuyées sur des résultats scientifiques et ont, année après année, conduit à affiner les hypothèses sur la réalité du changement climatique. »

Oui, il y a les faits, leur assise scientifique et leur interprétation dans les débats de société ! Les controverses ne cesseront que si elles s’appuient sur des résultats scientifiques partagés au niveau international.

Plus que jamais, il est du devoir de l’Académie de donner rendez-vous à la science et d’en transmettre l’état d’avancement. Soulignons aussi l'intérêt de la combinaison au sein de l’Académie de chercheurs, d'ingénieurs et de praticiens, qui confrontent leurs éclairages, leurs connaissances et leurs questionnements.

Le Bureau de l’Académie d’agriculture de France

Science at the heart of our meetings

The French Academy of Agriculture organized on May 21, 2021 a symposium entitled "Distribution and dynamics of biodiversity" and on May 26 a session on "Grasslands and herbivores at the heart of agricultural and food sustainability".

The Academy is indeed very involved in the analysis of the ecosystemic role, the economic and social importance, the exploitation, management, evolution and preservation of biodiversity. Expert skills were brought together on each of the subjects and the exchanges were fascinating. The diversity and the confrontation of analyses are necessary to understand the complex systems that govern biodiversity.

Yes, there are facts, their scientific basis and their interpretation

In both of these events, how do we measure the state of biodiversity as well as the real balance of grasslands and herbivores to our planet? What do we call good ecological status? What can we say about the figures given by associations about the water balance of beef? What reference system should we adopt?

Pollution is clearly evident. In the same way, the withdrawals from nature exceed their renewal, we can think of overfishing in particular.

Christian Lévêque, member of the Academy, notes that, "in systems that evolve over time (paleoecology), there is no reference system".

Jean-Yves Le Déaut, also a member of the Academy, reminds us that "the conclusions of the IPCC have been established over the long term, because they are based on scientific results and have, year after year, led to the refinement of hypotheses on the reality of climate change."

Yes, there are facts, their scientific basis and their interpretation in societal debates! Controversies will only cease if they are based on scientific results shared at the international level.

More than ever, it is the duty of the Academy to give an appointment to science and to transmit its progress. Let us also underline the interest of the combination within the Academy of researchers, engineers and practitioners, who confront their insights, their knowledge and their questionings.

The Board of the French Academy of Agriculture

LES PRÉCÉDENTES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

En raison des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19, l’Académie d’agriculture de France a continué à organiser ses séances en visioconférence.

Vous pouvez voir tous les enregistrements des séances sur sa chaîne YouTube, à laquelle vous pouvez, à cette occasion, vous abonner.

Accéder à la chaîne > ici

« Quelles conséquences du Brexit pour les secteurs agricole et agroalimentaire ? »

5 mai 2021

Avant le Brexit, le Royaume-Uni représentait pour la France trois milliards d’euros d’excédent commercial annuel pour les produits agricoles et alimentaires. Quel sera l’impact du Brexit ?

Il s’agit pour la France de s’appuyer sur la qualité et la notoriété de ses produits et de s’assurer du respect des normes européennes et des règles d’origine pour les produits importés du Royaume-Uni.

Dans la conclusion de cette séance, Gérard Viatte a souligné les nombreuses incertitudes liées au Brexit, les limites de cet accord de libre-échange, le suivi des évolutions de ces flux d’échange et l’impact sur les politiques des nations du Royaume-Uni, et en particulier pour l’Angleterre.

> Revoir la séance

«Semences et Plants : les raisons du succès d’une filière»

12 mai 2021

La France est le leader mondial des exportations de semences. En effet, les conditions pédoclimatiques y sont favorables à la multiplication de nombreuses espèces potagères et de grandes cultures. 74 entreprises investissent dans la recherche et créent chaque année de nouvelles variétés adaptées aux besoins. Par ailleurs, environ 18 000 agriculteurs-multiplicateurs spécialisés sont mobilisés autour de la qualité des semences et plants. Enfin, la filière « semences et plants » a mis en place une organisation collective très performante.

La puissance publique et en particulier le ministère de l’agriculture et de l’alimentation ont toujours été à l’écoute de la profession et doivent permettre l’adaptation des cadres réglementaires aux techniques de recherche végétale et aux conditions spécifiques de production et de mise en marché des semences et plants.

Cette séance était dédiée à la mémoire de Philippe Gracien qui a été pendant de nombreuses années directeur général de l’interprofession des semences, membre de l’Académie d’agriculture de France et président de l’Association des amis de l’Académie d’agriculture (4AF).

> Revoir la séance

« Irrigation et gestion de l’eau – Enjeux dans le cadre du changement climatique »

19 mai 2021

Cette séance académique a rappelé toute l’importance de la gestion de l’eau et de l’irrigation. En effet, l’irrigation est un enjeu de sécurité alimentaire liée à la pérennité des activités agricoles. Elle permet de répondre aux objectifs de développement durable et de transition agroécologique.

En France, des cultures sont soumises à des insécurités hydriques alors que la ressource globale en eau est abondante et peut être stockée. Face à des situations de blocage, une démarche commune « eau, agriculture et climat » est nécessaire pour répondre aux besoins fondamentaux de la société, aujourd’hui et demain.

> Revoir la séance

« Les prairies et les herbivores au cœur de la durabilité agricole et alimentaire »

26 mai 2021

L’élevage est un sujet de controverse en Europe, concernant la place du lait et de la viande dans l’alimentation humaine, les émissions de méthane, le bien-être animal, etc.

Mais les contributions de la prairie pérenne à la qualité de l’eau, à la biodiversité et à la lutte contre le réchauffement climatique par le stockage du carbone font aujourd’hui largement consensus.

Cependant, l’analyse des cycles de vie (ACV) des prairies ne prend pas encore en compte la multifonctionnalité des systèmes agroécologiques et leur contribution à la biodiversité. En 2009, les services rendus par les prairies permanentes françaises ont été estimés à environ 600 euros par hectare et par an.

Il est possible d’indexer les aides de la PAC sur des critères liés aux services et à la durabilité des prairies. Par ailleurs, au niveau des marchés, de nouveaux produits sont valorisés en mettant en avant la notion de pâturage.

> Revoir la séance

« Contribution de l’agriculture à la réduction des gaz à effet de serre (GES) pour atteindre la neutralité carbone en 2050 en France »

2 juin 2021

L’agriculture française représente 17,8% des émissions de GES de notre pays. Elles sont dues essentiellement aux émissions de protoxyde d’azote liées aux grandes cultures et à celles de méthane liées à l’élevage. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, l’agriculture devra participer à ces efforts de réduction.

Au cours de cette séance, 10 actions techniques issues d’un rapport de l’INRA ont été présentées avec leur potentiel d’atténuation des gaz à effet de serre (GES) et leurs conditions de réussite.

> Revoir la séance

LES PROCHAINES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

En conformité avec les mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19, l’Académie d’agriculture de France organise désormais ses séances en visioconférence et en présentiel.

Vous pouvez consulter le programme complet, qu'elle propose avec son partenaire Agreenium, ET VOUS INSCRIRE > ici

« Construction bois : quel impact avec le bilan carbone »

9 juin 2021

En France, en 2018, le bâtiment totalise 47% de l’énergie consommée et émet plus de 20% des émissions de gaz à effet de serre, sans compter les émissions de l’industrie qui lui est liée.

Aujourd’hui, l’emploi du bois dans la construction et la rénovation renforce le rôle de puits de carbone de la forêt. Il nécessite moins d’énergie que les matériaux actuels pour sa transformation et sa mise en œuvre et il permet d’obtenir un haut niveau d’isolation thermique.

Au cours de cette séance, seront présentés les progrès accomplis en donnant la parole aux principaux acteurs et seront abordées les perspectives concernant la construction avec du bois dans notre pays.

> En savoir plus sur la séance et s'y inscrire

LES AUTRES ACTIVITÉS DE L'ACADÉMIE

Colloque « Distribution et dynamique de la biodiversité »

21 mai 2021 - 1ère partie : recenser la biodiversité

Peut-on estimer la répartition des organismes vivants ?

La mesure de la biodiversité est de plus en plus approfondie et diverse. Quelques chiffres peuvent surprendre : en biomasse, le bétail « pèse 15 fois le total des mammifères sauvages ». Si pour les sols, l’approche fonctionnelle de la biodiversité est bien avancée, les océans sont encore très mal connus. Or ils couvrent 70% de la planète et représentent 96% du volume de la biosphère.

Les premiers exposés ont fait le constat que le modèle agricole actuel n’est pas durable alors que la biodiversité (oiseaux, insectes, micro-organismes dans les sols et dans les océans…) est de plus en plus reconnue comme essentielle.

En conclusion, Bruno David, président du Muséum d’Histoire Naturelle, a souligné le rôle de l’Académie d’agriculture de France qui permet d’échanger, de se positionner, de dresser des constats, d’étudier les solutions possibles.

Pour entreprendre et développer les changements pour la préservation de la biodiversité, il a affirmé la nécessité « d’embarquer les citoyens, les politiques et les entreprises qui ont la puissance de l’action ».

> Revivre le colloque

Colloque « Distribution et dynamique de la biodiversité »

21 mai 2021 – 2e partie : repenser la biodiversité

Au cours de l’après-midi, plusieurs intervenants ont montré différentes facettes de la notion de la biodiversité.

Dans sa conclusion, Catherine Aubertin, économiste et membre de l’Académie d’agriculture de France, a indiqué que depuis des années, les conférences internationales ont eu des résultats très limités sur leurs objectifs concernant la biodiversité.

Elle a rappelé les missions de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, l’IPBES. Créée par les Etats membres, elle fournit aux décideurs des évaluations scientifiques. Son dernier rapport a été élaboré par 145 experts de 50 pays. Il souligne la nécessité de changer de mentalité en comprenant à quel point nous dépendons de la nature. Il faut donc « casser les thermomètres » et changer les indicateurs de richesse. Les coûts écologiques non payés (la dette écologique) doivent entrer dans les comptabilités publiques et privées.

Ainsi, l’économie doit être mise au service de la biodiversité, il faut transformer les institutions et travailler les interdépendances entre les objectifs « biodiversité » et « développement durable » avec la prise en compte du changement climatique.

> Revivre le colloque

Participation aux « Journées nationales de l’agriculture »

18 et 19 juin 2021

La France organise ses premières journées nationales de l’agriculture du 18 au 20 juin. Chaque citoyen pourra découvrir son patrimoine agricole et alimentaire, en visitant des exploitations agricoles, des sites de production, d’enseignement agricole, d’expérimentation, de recherche et de transformation.

L’Académie d’agriculture de France est un lieu patrimonial, de connaissance, d’échanges et de communication. Elle ouvrira ses portes les 18 et 19 juin et présentera ses activités, ainsi que des ouvrages et des vidéos. Des membres de l’Académie seront à la disposition des visiteurs pour répondre à toutes leurs questions.

> En savoir plus et venir nous rencontrer

Pour ses 260 ans, l’Académie met en ligne trois plaquettes

Mai 2021

- La nouvelle « Plaquette de présentation de l'Académie » .

- « The Académie d'agriculture de France : international ambitions ».

- « Aspiraciones internacionales de la Academia Francesa de Agricultura ».

Les deux derniers documents précisent les axes de mobilisation de l’Académie d’agriculture de France, lui permettant de s’engager très activement dans des échanges mondialisés dans les domaines de l’alimentation, de l’agriculture, de la santé et de l’environnement.

> Accéder aux plaquettes

LES ACTUALITÉS DES PARTENAIRES DE L'ACADÉMIE

« Loi climat et résilience : comment une loi non agricole peut impacter durablement l’agriculture »

4AF - 8 juin 2021 (8h30 - 10h) - en webinaire

Le projet de loi sur le climat en discussion au Parlement contient des textes qui ne relèvent pas d’une loi sur l’agriculture, mais qui impactent de façon décisive l’agriculture en limitant le recours aux intrants.

Carole Hernandez-Zakine, spécialisée en droit de l’environnement appliqué à l’agriculture, décryptera les articles de cette loi Climat qui portent sur l’eau, les engrais et l’environnement.

> En savoir plus sur la conférence et y participer

« Antibiotiques : pitié pour nos microbiotes »

16 juin 2021 - en webinaire

L’intestin abrite un système complexe et diversifié de micro-organismes, composé de bactéries, de champignons, de virus, d’archées et de protozoaires.

Un microbiote symbiotique est primordial pour assurer une santé optimale. Depuis de nombreuses années, les antibiotiques sont utilisés en santé humaine et en santé animale. Il est indispensable d’en comprendre les impacts sur le microbiote et le développement et les conséquences de l’antibiorésistance.

Ce colloque permettra aussi de faire le point sur les conséquences et recherches actuelles et sur les nouvelles perspectives thérapeutiques. Il est organisé conjointement par l’Académie d’agriculture de France, l’Académie nationale de chirurgie, l’Académie nationale de chirurgie dentaire, l’Académie nationale de médecine, l’Académie nationale de pharmacie, l’Académie vétérinaire de France et l’Académie des sciences.

> En savoir plus sur la conférence et y participer

Autres actualités

- Concours « Je filme le métier qui me plaît - Catégorie Agriculture et Territoires » avec une participation record de 174 établissements d’enseignement général, professionnel et agricole – La cérémonie officielle de remise des prix a eu lieu le 31 mai 2021

- Débat « Alimentation et maladies » organisé par la Fondation de l’Académie de médecine le 10 juin 2021

- Prix des mémoires sur « la transition écologique et sociale » de l’Institut Vivien pour les réformes économiques – Envoi des mémoires jusqu’au 5 octobre 2021

- Edition du « guide de gestion des crises sanitaires en forêt » – Document de 185 pages, très complet et directement accessible – Novembre 2020

- Lancement du « Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique » – communiqué du gouvernement du 8 mai 2021

- Rapport sur « Forêts et usages du bois dans l’atténuation du changement climatique » publié par l’ADEME en avril 2021

- Note sur « Communication agricole : la grande mutation » - Note rédigée par Eddy Fougier, politologue, à la demande d’AgriDées – publiée le 21 mai 2021

- « Construire une politique agricole commune au service de l’agriculture française » - dossier de présentation du 21 mai 2021

- « Valoriser les métiers du vivant et les actions de développement durable » - Une feuille de route commune éducation nationale et enseignement agricole présentée le 19 mai 2021

- « Un projet alimentaire innovant ? » - Appel à candidatures d’AgroParisTech avant le 14 juin 2021

- Lettre du blog de veille du Centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’agriculture et de l’alimentation – Mai 2021

- « France Relance : Ouverture des mesures pour soutenir les producteurs dans leurs rapports de force au sein des filières alimentaires » - communiqué du 12 mai 2021

- Le concours Make IT Agri « pour favoriser la création d’innovations robotiques, numériques et informatiques pour améliorer les pratiques du champ à l’assiette et accélérer les transitions » - Calendrier des équipes finalistes en juin 2021

- « Les vaccins à l’épreuve de quelle défiance » à l’initiative des « Disputes & Compagnie » de l’INRAE le 11 mai 2021

- « France Relance : 10 millions d’euros consacrés aux entreprises engagées dans la transition agroécologique » - communiqué du 7 mai 2021

- « Un environnement, une santé » - Lancement du 4e plan national santé environnement le 7 mai 2021

- « One Health, une valeur ajoutée pour la santé de la planète » – dossier de synthèse publié par AGREENIUM – 10 mai 2021

- Prix Marcel Loncin pour « récompenser un travail innovant dans le domaine des industries alimentaires, de la transformation ou de la chimie verte » - dossier de candidature avant le 1er décembre 2021

- « Portrait de l’enseignement agricole », riche en données et témoignages de terrain – Editions 2021

- « Le dérèglement climatique : un défi pour les plantes » - Colloque scientifique de la Société nationale d’horticulture de France (SNHF) sous forme de 5 webinaires du 25 mai au 22 juin 2021

- « Comment allons-nous manger demain et qui produira notre nourriture ? » - 6 webinaires d’Agreenium du 11 mai au 16 juin 2021 sur cette époque de l’Anthropocène caractérisée par l’avènement de l’homme comme principale force de changement sur Terre

- « MOOC Sol et climat » pour mieux comprendre la part de l’agriculture et des forêts dans la course contre le réchauffement climatique » - Cours en ligne du 10 mai au 20 juin 2021

> En savoir plus sur toutes ces actualités

ANALYSES DE THÈSE ET COMMUNICATIONS DE RECHERCHE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses


Vous voulez écrire une communication de recherche si vos travaux présentent des résultats innovants et originaux. Vous trouverez les instructions rédactionnelles à respecter sur le site Internet de l'Académie.

> En savoir plus sur les communications de recherche

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Les actualités en matière de thèses :

Thèse de Blandine Mesnel : « Des formulaires administratifs pour gouverner l’agriculture – une comparaison des agriculteurs face à la politique agricole commune et des « policy feedbacks » en France et en Espagne »

Thèse analysée par Tomás Garcia Azcarate, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Philippe Bezes, directeur de recherche CNRS, Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences Po, CEE

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D'ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici, pour les Avis et Rapports > En cliquant ici, pour les Points de vue d'Académiciens et > En cliquant ici, pour les Notes académiques.

« Retour sur la définition d’un OGM en amélioration des plantes – points de vue génétique et réglementaire »

Note académique d'André Gallais

André Gallais, membre de l’Académie d’agriculture de France, s’est « attaqué » à la définition d’un OGM. Ce terme qui signifie « Organisme génétiquement modifié » est depuis longtemps objet d’interprétations diverses. En réalité, cette définition diffère selon les points de vue génétique et réglementaire, que l’on découvre au fil des différents chapitres :

- L’origine de la terminologie OGM,

- Les OGM selon la directive européenne 2001/18/EU et le Protocole de Carthagène,

- Chez les plantes, il existe des OGM écartés par la directive européenne et le Protocole de Carthagène,

- Une nouvelle définition d’un OGM pour les plantes, plus précise,

- Des techniques « non naturelles » qui, du point de vue génétique, ne conduisent pas à des OGM,

- Parmi tous les OGM du point de vue génétique, il faut distinguer OGM réglementés et OGM non réglementés.

C’est donc une note très utile pour mieux comprendre les débats et les enjeux dans ce domaine.

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'un thème qui y est développé. Nous vous indiquons le chapitre dans lequel il est classé, pour faciliter votre accès au PDF :

Les alternatives aux antibiotiques en élevage

L’utilisation des antibiotiques en santé animale s’est développée parallèlement à leur utilisation humaine. Les objectifs étaient de traiter les infections déclarées, de prévenir l’apparition des maladies bactériennes et d’améliorer la croissance des animaux.

Mais actuellement, pour réduire la dépendance aux antibiotiques, la recherche d’alternatives suscite un nombre considérable de recherches, en santé humaine et vétérinaire.

Ce document présente l’ensemble des nouvelles approches actuelles et leur niveau d’efficacité pour devenir des solutions alternatives aux antibiotiques en élevage.

Par Arlette Laval, membre de l’Académie d’agriculture de France

Article à consulter dans le chapitre « Elevage : domestication, santé, sélection et alimentation des animaux »

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens ou des personnalités externes présentées par un membre de la Compagnie.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'articles récents :

« COVID-19 : une transmission par aérosols ? »

« Lors de la répétition d’une chorale aux Etats-Unis, à l’occasion de laquelle 53 des 61 participants ont été infectés, la voie aérienne est apparue comme le facteur principal de propagation du virus, toutes les précautions ayant été prises pour éviter la transmission par gouttelettes et par contact ».

A l’aide de cas concrets, ce dossier Coronavirus démontre que la contamination par aérosols représente une voie majeure de propagation de la COVID-19. En plus des préconisations initiales (lavage des mains, désinfection des surfaces, distanciation sociale), le port d’un masque est essentiel. Par ailleurs, l’aération des lieux clos permet d’abaisser les concentrations aériennes de virus.

Toutes les connaissances acquises sont essentielles pour cerner les conditions de contamination et prendre ainsi les meilleures mesures sanitaires.

Article daté du 12 mai 2021

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LA FORÊT ET LE BOIS EN FRANCE EN 100 QUESTIONS

L'encyclopédie "La forêt et le bois en 100 questions" est née du besoin d'une meilleure information sur la forêt française et ses enjeux. Il s’agit d'une publication collective, en 10 chapitres, sous forme de fiches, dont les rédacteurs sont des membres de l'Académie ou des experts extérieurs.

Vous trouverez l'intégralité de la publication > En cliquant ici

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

L'ENCYCLOPÉDIE

L’encyclopédie présente des fiches techniques synthétiques traitant d’un sujet (Questions sur…) et de fiches pédagogiques basées sur des chiffres (Repères).

Consulter le Catalogue de l'Encyclopédie > ici

Les toxines de la pomme de terre font-elles courir un risque au consommateur ?

Fiche « Questions sur… » - Alimentation humaine - Chapitre « Sécurité sanitaire » - fiche 08-02-Q05

« Tout ce qui est naturel est sain et sans danger » : Cette croyance est actuellement très répandue, alors que nos ancêtres qui ne vivaient que de produits dits naturels en connaissaient tous les risques.

Des toxines naturelles sont contenues dans plusieurs espèces végétales alimentaires, dont la pomme de terre. Les auteurs de cette fiche expliquent que ces toxines sont répandues dans les différents organes des végétaux, à des concentrations très différentes. Il est donc prudent de se limiter à la consommation traditionnelle des tubercules et de se méfier des parties verdies qui témoignent d’une teneur anormale en toxine.

Mais il n’y a pas de raison de se priver des qualités culinaires nutritionnelles des nombreuses variétés de pomme de terre.

Par Dominique Parent-Massin, Bernard Ambolet, Michel Dron, Gérard Pascal, membres de l’Académie d’agriculture de France

Les aliments contiennent-ils des résidus de substances utilisées comme insecticides ou fongicides ?

Fiche « Questions sur… » - Alimentation humaine - Chapitre « Sécurité sanitaire » - fiche 08-02-Q06

La question des résidus liés à des substances insecticides ou fongicides semble récente. En réalité, elle se pose depuis plus de deux siècles pour des composés d’origine végétale (ex : extraits de tabac…) ou minérale (chaux, sels de cuivre ou d’arsenic…).

Aujourd’hui, le sujet s’est complexifié en raison du nombre et de la diversité croissante des substances utilisées pour la protection des plantes.

Cette fiche montre que les limites maximales de résidus (LMR), le développement et l’harmonisation des normes, les réseaux de surveillance et les méthodes scientifiques d’analyses fournissent de nombreuses données qui permettent d’assurer un haut niveau de sécurité pour le consommateur.

Par Jean-Louis Bernard, membre de l’Académie d’agriculture de France

LES OUVRAGES PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une analyse, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

> En savoir plus

Le monde invisible du vivant

Les micro-organismes sont présents partout et forment de grandes assemblées, des « microbiotes », dans les océans, les sols, sur les racines des plantes et dans notre organisme. Ils sont indispensables à la vie et protègent des agents pathogènes.

Pascale Cossart, Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, reconnue internationalement pour ses travaux en microbiologie, pose 73 questions et y répond de façon très simple, à la portée de tous.

Chaque réponse est illustrée par les aquarelles et les dessins particulièrement évocateurs de l’artiste Fabrice Hyber.

Les lecteurs pourront découvrir les différences fondamentales entre bactéries, virus, protozoaires et leurs rôles dans notre alimentation et dans l’environnement…

Ce livre est un vaste voyage dans l’infiniment petit et nous permet de comprendre pourquoi les microbes sont indispensables à toute forme de vie.

Qualité des aliments d’origine animale, production et transformation

Comment définir la qualité d’un aliment d’origine animale ?

Elle résulte de multiples propriétés : organoleptiques, nutritionnelles, sanitaires, technologiques… et concerne l’ensemble des acteurs de la filière jusqu’aux consommateurs.

Cet ouvrage, dense et technique, est issu des travaux de vingt experts scientifiques. Il décrit l’évolution de la consommation des aliments d’origine animale, les effets sur la santé et l’influence des conditions d’élevage et de transformation.

Sa lecture est recommandée à tous ceux (étudiants, enseignants, chercheurs, ingénieurs, éleveurs, journalistes…) qui sont concernés par la qualité des aliments provenant des élevages français, voire de l’Union européenne.

Travailler au service des forêts tropicales – regards croisés de forestiers

Ce livre fait suite à deux autres ouvrages : « Vivre et travailler en forêt tropicale » et « Vivre et travailler en forêt au Maghreb ».

Il est l’œuvre de 20 auteurs, ingénieurs forestiers, français ou citoyens de pays tropicaux, qui ont exercé leurs responsabilités avec passion. Il offre, par des exemples et des témoignages, des approches diverses et complémentaires sur le métier de forestier.

Sa lecture est recommandée à tous ceux qui souhaitent des éléments de réflexion et de proposition sur ce thème majeur de l’avenir des écosystèmes forestiers.

Obstinate Nature

La dégradation de nos environnements terrestres et marins est directement liée à la démographie mondiale et à la consommation des ressources naturelles.

Peut-on continuer à se développer au rythme actuel, aux dépens de l’environnement ?

Cet ouvrage en anglais fait prendre conscience que la biosphère s’étend jusqu’aux profondeurs des océans. Ainsi, en raison de la surpêche, la disparition de 85% de la biomasse des grands poissons carnassiers laisse place à des méduses débarrassées de leurs prédateurs naturels.

Au-delà d’une réflexion originale sur diverses conséquences biologiques spécifiques, ce livre a le grand mérite de proposer des solutions pérennes pour un environnement sain indispensable à notre sécurité alimentaire future.

La transition agroécologique – quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ?

La transition agroécologique doit aider à faire face au changement climatique et à l’érosion de la biodiversité. Elle doit également répondre aux attentes des consommateurs pour une alimentation saine et diversifiée.

Une quarantaine de membres de l’Académie d’agriculture de France ont participé à la rédaction de cet ouvrage composé de deux tomes.

Le premier aborde le concept de l’agroécologie et sa situation actuelle dans les différentes parties du monde. Le second tome définit les perspectives et changements à promouvoir pour réaliser une transition agroécologique.

L’ensemble de cet ouvrage s’adresse aux enseignants, aux étudiants, aux agents de développement, ainsi qu’aux professionnels et aux décideurs politiques chargés de la mise en œuvre de la transition agroécologique.

> En savoir plus sur l'ouvrage

EN DÉBAT...

Nouvelles techniques génomiques (NGT) : ouverture de la Commission européenne. Un défi historique pour la présidence française de l’UE

Le 29 avril 2021, la Commission européenne a ouvert le débat sur le statut réglementaire des nouvelles techniques génomiques (NGT). Déjà, dans le monde, des pays adoptent ces NGT avec une réglementation adaptée. Ainsi, des pays d’Amérique du Sud « ont décidé de procéder à des évaluations au cas par cas des produits obtenus par NGT, mais en dispensant de réglementation tout nouvel organisme génétiquement modifié qui n’aurait pas de nouvelles combinaisons de matériel génétique : ceux qui n’intègrent pas d’ADN étranger ne sont pas considérés comme des OGM ». C’est le cas également pour le Japon et Israël. Par ailleurs, la Commission européenne souligne que de nombreux produits obtenus par NGT s’inscrivent dans le « Pacte vert européen » et la « stratégie de la fourche à l’assiette ».

L’auteur de cet article souligne le renouveau d’une politique aujourd’hui ouverte sur l’innovation biotechnologique. Ainsi, en France, des responsables politiques ont déclaré très récemment que les nouvelles techniques de sélection (NBT) représentent désormais un enjeu stratégique pour notre souveraineté alimentaire.

Par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture de France

> Lire l'article daté du 16 mai 2021

Antibiotiques + glyphosate : le cocktail de la 6e extinction?

Avec ce titre provocateur, l’auteur de cet article aborde un sujet très sérieux : l’utilisation des études scientifiques. Il prend pour exemple la publication d’une étude concernant l’impact du glyphosate sur un petit coléoptère très présent dans les céréales. Si cette étude est irréprochable, son interprétation est très orientée pour mettre en avant des effets physiologiques inquiétants. Comme souvent, il y a confusion (volontaire ou non) entre le danger et le risque. Un danger peut exister… avec un risque nul, sauf dans des conditions tout à fait théoriques. Mais le risque réel est que des décisions irréfléchies soient prises à partir de l’interprétation de ce genre d’étude.

En conclusion de cet article très argumenté, « il serait grand temps que les décideurs politiques prennent conscience de ce problème, et que les chercheurs, ainsi que les revues scientifiques, prennent la mesure de leur responsabilité sociétale, quand ils brouillent ainsi la frontière entre danger et risque ».

Par Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture de France

> Lire l'article daté du 26 mai 2021

L’importation de soja brésilien favorise-t-elle la déforestation de l’Amazonie ?

Pas vraiment ! La forêt amazonienne est un symbole, non seulement pour les écologistes, mais pour le monde entier avec la diffusion d’images d’incendies et de déforestation. Mais en fait, moins de 10% des 120 millions de tonnes de soja brésilien viennent d’Amazonie. Le soja est cultivé dans le sud et le centre du pays, dans les savanes du Cerrado, qui a ainsi perdu la moitié de sa végétation originelle.

Comment se passer de cette déforestation importée ?

Il faut maîtriser nos besoins et notre demande pour sortir de notre dépendance au soja. Pour l’auteur de cet article, Catherine Aubertin, il faut changer de mode de consommation. Elle conclut ainsi : « La remise en cause des modes de consommation est moins apte à séduire en même temps écologistes, éleveurs et agriculteurs que la dénonciation de la déforestation de l’Amazonie ».

Par Catherine Aubertin, membre de l’Académie d’agriculture de France

> Lire l'article daté du 31 mai 2021

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Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.

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