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N°68 - nov 2021

68
11/2021

Le Mensuel

N°68 / Novembre 2021

À LA UNE

Anna Samoyloya - Unsplash

Le Varenne agricole de l’eau : une opportunité pour une agriculture durable

Le Gouvernement a lancé en mai 2021 le « Varenne de l’eau et du changement climatique ». C’est une réelle opportunité car jusqu’à présent, les réflexions nationales ont surtout porté sur la contribution de l’agriculture à l’atténuation du changement climatique, en réduisant notamment les émissions. Dans le cas du « Varenne », il s’agit de trouver des solutions pour assurer la fonction nourricière de l’agriculture française et de la rendre plus résiliente face au dérèglement climatique. Les propositions d’adaptation doivent mobiliser des compétences pluridisciplinaires pour assurer la performance économique, environnementale et sociétale de l’agriculture.

En effet, l’agriculture est en pleine mutation. Après la Seconde Guerre mondiale, la production était déficitaire et des outils ont été mis en place pour assurer la souveraineté alimentaire de la France. Cette voie a engendré des dérives environnementales. Aujourd’hui, l’agriculture doit aller au-delà de sa fonction nourricière : nourrir en démontrant qu’elle contribue de manière significative aux objectifs de durabilité.

Anticiper le dérèglement climatique

Au niveau mondial, les agriculteurs sont « condamnés » à produire plus pour nourrir un monde de plus en plus peuplé. Et cette nécessité s’inscrit dans un contexte où le rendement de nombreuses espèces cultivées stagne à cause des effets du dérèglement climatique.

En outre, le dérèglement climatique constitue un frein à la mise en œuvre de l’agroécologie. En effet, les pratiques agroécologiques reposent sur la diversification des espèces. Comme pour les espèces qui nous nourrissent, la mise en œuvre de ces pratiques est également fortement soumise aux effets du climat, de plus en plus défavorables, et imprévisibles (sécheresse, excès d’eau, températures excessives, ou au contraire gélives et tardives, rayonnement trop faible...)

Tout va très vite, et il nous faut anticiper : comment la cartographie des espèces va-t-elle évoluer pour identifier par là même les adaptations dans les territoires ?

Accroître la disponibilité en eau

Accroître la disponibilité en eau constitue le levier le plus efficace car elle garantit la stabilité de la production et permet la diversification des espèces. Une solution serait de stocker une partie de l’eau qui tombe en excès pour irriguer sachant que l’eau d’irrigation retourne à l’atmosphère : imaginer en quelque sorte des fermes « eautonomes ». En outre, il est possible de recycler les eaux usées, recyclage qui concerne environ 0,6 % des usages de l’eau en France, contre 8 % en Italie, 14 % en Espagne et 80 % en Israël.

L’agroforesterie qui consiste à faire cohabiter des arbres avec des cultures est une voie à explorer : les racines des arbres descendent en profondeur et jouent le rôle « d’ascenseur hydraulique ». Et aussi, comme l’implantation de couverts permanents qui couvrent le sol, l’agroforesterie exerce un rôle de régulation des inondations.

Poursuivre les recherches en génétique

Sans le progrès génétique, le rendement de l’ensemble des espèces diminuerait. Il est donc primordial de continuer les recherches en génétique d’autant que les variétés récentes sont les plus efficientes vis-à-vis de l’utilisation des ressources.

Avec ces orientations, il devient possible de concilier production et agroécologie.

Philippe Gate, membre de l’Académie d’agriculture de France

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The Agricultural Water Varenne: an opportunity for sustainable agriculture

In May 2021, the Government launched the "Water and Climate Change Varenne". This is a real opportunity because until now, national thinking has focused on agriculture's contribution to mitigating climate change, particularly by reducing emissions. In the case of the "Varenne", it is a question of finding solutions to ensure the food function of French agriculture and to make it more resilient to climate change. The adaptation proposals must mobilise multidisciplinary skills to ensure the economic, environmental and societal performance of agriculture.

Indeed, agriculture is undergoing major changes. After the Second World War, production was in deficit and tools were put in place to ensure France's food sovereignty. This path led to environmental drifts. Today, agriculture must go beyond its function as a source of food: to feed by demonstrating that it contributes significantly to the objectives of sustainability.

Anticipating climate change

At the global level, farmers are "condemned" to produce more to feed an increasingly populated world. And this is happening in a context where yields of many crops are stagnating due to the effects of climate change.

Moreover, climate change is a barrier to the implementation of agroecology. Agroecological practices are based on the diversification of species. As with the species that feed us, the implementation of these practices is also strongly subject to the effects of the climate, which are increasingly unfavourable and unpredictable (drought, excess water, excessive temperatures, or on the contrary frosty and late, too little radiation...)

Everything is moving very fast, and we need to anticipate how the mapping of species will evolve in order to identify adaptations in the territories.

Increasing water availability

Increasing the availability of water is the most effective lever because it guarantees the stability of production and allows the diversification of species. One solution would be to store part of the water that falls in excess for irrigation, knowing that the irrigation water returns to the atmosphere: imagine "eautonomous" farms. In addition, it is possible to recycle wastewater, which concerns about 0.6% of uses in France, compared with 8% in Italy, 14% in Spain and 80% in Israel.

Agroforestry, which consists of having trees cohabit with crops, is an avenue to be explored: the roots of the trees go down deep into the soil and act as a "hydraulic lift". And also, like the establishment of permanent cover that covers the soil, agroforestry plays a role in regulating flooding.

Continued research into genetics

Without genetic progress, the yield of all species would decrease. It is therefore essential to continue genetic research, especially as recent varieties are the most efficient in terms of resource use.

With these orientations, it becomes possible to reconcile production and agro-ecology.

Philippe Gate, member of the French Academy of Agriculture

LES PRÉCÉDENTES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

Les séances de l'Académie d’agriculture de France sont désormais diffusées, en direct puis en différé, sur sa chaîne YouTube, à laquelle il est conseillé, à cette occasion, de s'abonner.

Accéder à la chaîne > ici

Les essais à long terme : observation et manipulation, outils indispensables pour la connaissance des écosystèmes

6 octobre 2021

Les crises environnementales (pollutions, énergie, climat…) ont amplifié les besoins en connaissance et en prévision. Il est nécessaire de mettre sur pied des bases de données sur la dynamique des écosystèmes naturels ou cultivés. Elles doivent être issues de protocoles rigoureux communs à tous les observateurs et constants dans le temps.

Cette connaissance des écosystèmes est au service de la recherche, de la société et de la décision politique. Le long terme nécessite de pouvoir réexpliquer régulièrement les objectifs, enrichir les données par des bilans réguliers, traduire les résultats (cartes…) par des informations accessibles à tous.

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Les systèmes alimentaires : controverses autour d’une reformulation des questions de sécurité alimentaire à l’échelle globale

13 octobre 2021

En septembre 2021, s’est tenu un Sommet sur les systèmes alimentaires au siège des Nations unies. Plusieurs membres de l’Académie d’agriculture ont participé à son organisation.

Lors de ce Sommet, une session a décidé la rédaction d’une déclaration d’engagement pour la transformation des systèmes alimentaires par l’agroécologie. L’Académie d’agriculture de France y attache une grande importance et vient de signer cette déclaration d’engagement (voir communiqué)

Dans la conclusion de la séance académique, Marion Guillou a souligné l’importance d’assurer la « perméabilité » des échanges entre les débats nationaux et internationaux.

Aujourd’hui, les liens étroits de l’agriculture avec l’environnement et l’alimentation sont connus et reconnus, et l’alimentation est elle-même au cœur du développement. Les systèmes alimentaires, leurs conceptions et leurs transformations, sont donc un enjeu essentiel pour nos sociétés.

> Accéder à la déclaration d'engagement

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Quels emballages demain pour les produits alimentaires au regard des enjeux environnementaux

3 novembre 2021

La multiplication des emballages alimentaires génère beaucoup de déchets. Le plastique est notamment mis en cause mais il s’agit du matériau-clé de la filière alimentaire. Les réglementations européennes et françaises sont ambitieuses, mais entraînent de nombreuses interrogations.

Les questions complexes liées aux plastiques biosourcés et/ou biodégradables ont été également au cœur de cette séance.

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LES PROCHAINES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France organise à nouveau ses séances en présentiel dans ses locaux, dans le strict respect des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19.

Programme complet des séances > ici

Les séances sont également désormais diffusées en direct sur la chaîne YouTube de la Compagnie > ici

Réflexions sur l’évolution des agricultures africaines subsahariennes au cours des siècles

10 novembre 2021

René Tourte, spécialiste de l’agronomie tropicale, a accompli une œuvre immense et exceptionnelle en rédigeant sur 15 années un ouvrage en 4 volumes (3 380 pages) sur l’histoire de l’agriculture et de la recherche agricole en Afrique.

Cette séance lui rend hommage en s’appuyant sur le contenu de cette œuvre pour mesurer l’évolution des agricultures africaines subsahariennes.

Cette analyse sera prolongée par les enseignements d’une recherche agricole africaine répondant aux préoccupations du moment et aux interrogations du futur.

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Analyse comparée des Plans stratégiques nationaux de la future PAC dans trois États membres : Allemagne, Espagne et Irlande

17 novembre 2021

Dans le cadre de la future PAC 2023 – 2027, les Plans stratégiques nationaux (PSN) regroupent de nombreuses interventions : paiement de base découplé, aides couplées, aide redistributive, aide aux petits agriculteurs, soutien aux jeunes agriculteurs, Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), zones défavorisées, conversion AB, etc.

Ces orientations laissent une grande marge de manœuvre à chaque État. Cette séance propose de présenter les PSN de trois États membres aux situations contrastées : l’Allemagne, l’Espagne et l’Irlande.

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Quelle viticulture et quels vins pour demain – scénario 2040

8 décembre 2021

La viticulture se prépare à un climat plus chaud et plus sec. Les conséquences porteront sur le fonctionnement des vignes, le rendement et la composition des raisins, l’élaboration du vin et la localisation des vignes.

Pour cette séance, trois thèmes ont été retenus pour aborder les défis que la viticulture doit relever au cours des deux prochaines décennies : le changement climatique pour la vigne et le vin et les adaptations possibles, l’attente des consommateurs et les réponses œnologiques, les relations territoriales entre viticulteurs et nouveaux ruraux.

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Chaptal et l’agriculture

15 décembre 2021

Jean-Antoine Chaptal (1756 – 1832) a été médecin, chimiste, industriel et homme politique.

Chaptal avait une prédilection pour l’agriculture. Il a ainsi contribué à l’amélioration génétique des troupeaux (bovins, buffles, moutons), a régionalisé le corps des Eaux et Forêts, a créé six haras et deux écoles vétérinaires. Pour lui, la chimie était une science exacte qui devait servir l’industrie depuis la teinture du coton jusqu’à la production de sucres. Il a également mis en place des collections de vignes pour une production de vins de qualité.

Toutes ces activités seront présentées et développées lors de la séance en hommage à cet homme de progrès. Elle est organisée conjointement par l’Académie et l’Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture (AEHA).

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LES AUTRES ACTIVITÉS DE L'ACADÉMIE ET DE SES PARTENAIRES

Colloque « Chimie et Agriculture durable – Un partenariat en constante évolution scientifique »

10 novembre 2021 - Paris

Au XXIe siècle, une agriculture raisonnée doit être développée pour répondre aux besoins planétaires en termes d’alimentation et d’environnement. La chimie est stratégique pour la conception de nouveaux produits en étroite liaison avec la biologie et l’écologie.

Ainsi, l’agriculture du futur doit mobiliser tous les savoirs. Au cours de ce colloque, des experts, universitaires ou industriels, présenteront des exemples de coopération transdisciplinaire dans les principaux thèmes actuels de la recherche agronomique et agroécologique.

Ce colloque est ouvert et accessible à un large public avec une attention particulière aux lycées et à leurs enseignants.

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Colloque « La viande cellulaire: est-ce possible ? Est-ce bon ? Est-ce acceptable ? »

18 novembre 2021 - Paris

La « viande de culture » est souvent présentée comme une réponse aux critiques envers l’élevage et une solution pour la sécurité alimentaire mondiale. Mais cette technique inquiète les professionnels de l’élevage et interpelle les consommateurs.

L’objectif de ce colloque est de faire le point des connaissances, des projets, des procédés, des produits existants et des perspectives.

Ce colloque est organisé par l’Académie d’agriculture de France et l’Association française de zootechnie, en partenariat avec l’Académie vétérinaire de France et la Société française de nutrition.

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Colloque « Vision de la création variétale »

23 novembre 2021 - Paris

Ce colloque est organisé par l’Académie d’agriculture de France et l’Association des sélectionneurs français (ASF). Un hommage sera rendu à Michel Desprez par André Gallais, membre de l’Académie et président du conseil scientifique de l’ASF.

Michel Desprez, ingénieur agronome, a été le directeur des programmes de recherche des établissements Florimond Desprez. Passionné par la génétique et son enseignement, il a été très actif au sein de nombreuses organisations professionnelles nationales et internationales.

Ce colloque permettra de développer trois grands aspects de la création variétale auxquels Michel Desprez était attaché : la gestion des ressources génétiques, les méthodes de sélection et l’alliance de la sélection et de l’agronomie.

Ce colloque abordera également les orientations actuelles du métier de sélectionneur face aux attentes de la société.

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Colloque « Santé des plantes : connaître pour protéger »

25 et 26 novembre 2021 – Toulouse

Les plantes sont à la source de notre oxygène, de notre alimentation et de nombreux produits indispensables à notre quotidien. Cependant, la santé des plantes peut être menacée par des maladies, des parasites, des facteurs climatiques.

Aujourd’hui, les produits phytosanitaires qui peuvent protéger les plantes suscitent une défiance importante.

Face à ces enjeux, l’Académie d’agriculture de France a privilégié ce thème de la « Santé des plantes » pour un colloque dans la région « Grand Sud » (Occitanie - PACA). En effet cette région compte plusieurs laboratoires internationalement reconnus pour leurs travaux sur les parasitismes et symbioses des plantes, l’environnement et l’agroécologie, et pour les formations qu’ils dispensent dans ces domaines. Au cours de ce colloque, un important partage de connaissances permettra de définir les moyens pour protéger les plantes à l’avenir.

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Journées nationales de l’APBG

26, 27 et 28 novembre 2021 - Paris

L’Association des professeurs de biologie et géologie (APBG) regroupe les enseignants des sciences de la vie et de la terre, ainsi que des professeurs des écoles et des universitaires. L’APBG est forte de 3 000 adhérents qui désirent partager leurs expériences pédagogiques et scientifiques.

Ses journées nationales auront lieu les 26, 27 et 28 novembre 2021 sur le thème « Observer, mobiliser et prévoir en sciences de la vie et de la terre ».

L’APBG a invité l’Académie d’agriculture de France à participer le 27 novembre à sa journée d’exposition de ses publications et ressources.

Cette journée sera également un moment d’échanges entre l’Académie et les enseignants sur les connaissances autour du vivant.

> En savoir plus sur les Journées

Symposium « État des lieux et perspectives de l’impact de l’alimentation avec des fruits et légumes sur la santé »

14 décembre 2021 - Paris

Au cours de ce symposium, les « atouts santé » des fruits et légumes seront un sujet central. Les qualités sanitaires, nutritionnelles et environnementales des modes de production seront également développées. Ainsi, lors d’une table ronde, des professionnels et des experts débattront de la question : « Quels sont les leviers pour augmenter la consommation des fruits et légumes?».

Ce symposium se déroule dans le cadre de l’Année internationale des fruits et des légumes. Il est organisé conjointement par l’Académie d’agriculture de France et l’Agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes (APRIFEL).

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Prix de l’information scientifique à destination du public

Candidatures requises avant le 15 décembre 2021

Par ce prix, l’Académie d’agriculture de France souhaite encourager et distinguer des travaux journalistiques de grande qualité scientifique.

Ces travaux en langue française peuvent être de nature très différente : presse écrite, émission de radio et de télévision, site internet ou blog, sur des supports classiques ou numériques. Ils doivent concerner l’alimentation, l’agriculture ou l’environnement, principaux domaines de compétence de l’Académie d’agriculture.

Seront retenus les travaux produits au cours de l’année sur les enjeux de demain, avec un esprit critique et une rationalité plus que jamais nécessaires au débat public.

> En savoir plus sur le prix et candidater ou faire candidater

L'ACTUALITÉ DES PARTENAIRES DE L'ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France recense et valorise sur son site Internet l'actualité que ses partenaires lui communiquent > ici

Repérés ce mois-ci :

- Relance du concours d’innovations numériques Make IT Agri. Ce concours s’adresse aux élèves de 2e et 3e années des grandes écoles d’ingénieurs pour les sensibiliser à l’innovation dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation – Communiqué de presse du 16 septembre 2021

- Création d’un groupement d’intérêt scientifique sur l’évaluation environnementale des produits agricoles et alimentaires. L’un des objectifs est d’accompagner les acteurs des filières agricoles et alimentaires dans l’écoconception des modes de production, de transformation et de distribution des produits – communiqué de presse du 29 septembre 2021

- Rapport parlementaire sur « La souveraineté alimentaire, perspectives nationales, européennes et internationales » de Sandrine Le Feur, députée. Ce rapport est issu d’un groupe de travail de 34 députés. Il formule 154 propositions et énonce 35 préconisations concrètes – octobre 2021

- De nouveaux outils au service de la résilience du monde agricole – Lancement d’un Hackathon du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique. Il s’agit d’étudier la protection des sols, le stockage et l’usage maîtrisé de l’eau, l’assurance calamités… à l’échelle des territoires. Concours d’idées jusqu’au 15 novembre 2021

- Associer étroitement recherche, formation et monde professionnel pour répondre aux nouveaux défis posés à l’entreprise agricole. C’est l’objectif présenté par la Chaire Groupe d’études et de recherches sur les mutations de l’entreprise agricole (GERMEA) le 19 octobre 2021

- De nouvelles avancées au profit de la rémunération des agriculteurs – Communiqué de presse de la loi EGalim 2 le 19 octobre 2021

- « Diversité. Amélioration des plantes et qualité des semences pour l’agroécologie ». Cette nouvelle Chaire est lancée par SEMAE (ex GNIS), l’interprofession des semences et plants, et l’Institut Agro, pour former les futures générations au monde de la semence garante de notre souveraineté alimentaire - communiqué de presse du 18 octobre 2021

- Quelle contribution de la sélection génétique pour l’adaptation de l’agriculture au changement climatique - Webinaire dans le cadre du Varenne agricole – 8 novembre 2021

- Rencontre « Autonomie protéique et diversification » dans les Pays de la Loire – 9 novembre 2021

- Forum Open Agrifood – lieu de rencontres et d’échanges pour tous les acteurs de la filière alimentaire avec 12 ateliers collaboratifs de restitution des États généraux annuels de l’alimentation – 9 et 10 novembre 2021 au Chapit’O Orléans

- Séminaire « Regards croisés sur les modifications ciblées du génome appliquées aux animaux d’élevage » organisé par le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) Avenir Élevages – 16 novembre 2021

- Les « Rencontres de la fertilisation raisonnée et de l’analyse » auront lieu à Clermont-Ferrand les 24 et 25 novembre 2021

- « L’agroécologie est au cœur de nos exploitations et de notre modèle agricole ». Les Trophées de l’agroécologie ont récompensé les précédents lauréats en juillet 2021. Les candidatures 2021 - 2022 sont ouvertes jusqu’au 15 décembre 2021

- « Je filme le métier qui me plaît ». Ce concours organisé par le Crédit Mutuel est une occasion pour les élèves de découvrir le monde professionnel, les savoir-faire et savoir-être spécifiques aux différents métiers. La date de clôture des candidatures est le 17 janvier 2022

- Concours ITAINNOV 2022 des instituts techniques sur les initiatives et les innovations techniques au profit des filières agricoles et agro-industrielles. Les 30 projets présentés concernent les thèmes « Environnement – Biodiversité – Climat », « Performance économique et sociétale », « Labels et qualité des produits », « Sécurité sanitaire – Santé des plantes et des animaux ». Remise des prix le 2 mars 2022

> Lire et approfondir toutes ces actualités

ANALYSES DE THÈSE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses

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Thèse de Juliana Melendrez Ruiz : « Comprendre la faible consommation de légumes secs chez les consommateurs non-végétariens : combinaison d’approches directes et indirectes afin d’identifier les barrières et les opportunités »

Thèse analysée par Pascale Hébel, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Gaëlle Arvisenet, UMR Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (CSGA), Dijon

Co-directeur de thèse : Stéphanie Chambaron, UMR Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (CSGA), Dijon

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Thèse de Lidia Chavinskaia: « La vache globale : la génétique quantitative dans la globalisation de la sélection bovine »

Thèse analysée par Claire Rogel-Gaillard, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Pierre-Benoît Joly (INRAE, Laboratoire interdisciplinaire Sciences, Innovations, Sociétés, LISIS)

Co-directeur de thèse : Vincent Ducrocq (INRAE, UMR Génétique Animale et Biologie Intégrative, GABI)

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D'ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

> Accéder aux Avis et Rapports

> Accéder aux Points de vue d'Académiciens

> Accéder aux Notes académiques

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'un thème qui y est développé. Nous vous indiquons le chapitre dans lequel il est classé, pour faciliter votre accès au PDF :

Les prairies, ressources pour l’élevage et pour l’environnement, un compromis indispensable pour l’agriculture

Les prairies contribuent directement à l’existence de plus de 800 millions de personnes à travers le monde en produisant différents biens et services directement pour les populations et indirectement à travers les effets sur la faune, la flore et l’environnement.

Cette note scientifique analyse en détail l’ensemble des services écosystémiques qui peuvent être produits par les prairies. En effet, les prairies ont un fort potentiel pour coupler le carbone et l’azote. Elles peuvent aussi séquestrer du CO2 atmosphérique et protéger la qualité des eaux de surface et des nappes. Plus largement, elles sont source de biodiversité, agissent sur la pollinisation et régulent les populations d’agresseurs et parasites.

Il convient donc, pour chaque situation (type de prairie, sol, climat) de trouver le meilleur mode de conduite qui assure à la fois la fonction de production alimentaire de la prairie et ses fonctions écologiques.

Par Gilles Lemaire, membre de l’Académie d’agriculture de France

Article à consulter dans le chapitre « Écologie : gestion des ressources sol-eau-espace en relation avec le développement socio-économique »

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens en leur nom propre.

Vous trouverez l'intégralité de ces articles > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'articles récents :

La nouvelle PAC confirme le retour de l’agronomie : le cas espagnol

Cet article présente les travaux entrepris en Espagne pour élaborer et négocier en interne le Plan stratégique national, en vue de la prochaine Politique agricole commune (PAC). Les éco-régimes en sont la principale nouveauté environnementale. C’est une opportunité unique pour la transition écologique.

Pour l’auteur, on ne produira pas « plus avec moins », et surtout on ne produira pas mieux sans une dose intensive d’agronomie écologique et d’écologie agronomique. Durant des décennies, des recettes simples et généralisées maximisant les intrants et les interventions préventives ont cru être capables de remplacer l’agronomie. Chasser l’agronomie, elle nous revient au galop.

Article de Tomás Garcia Azcárate, membre de l'Académie d'agriculture de France, daté du 30 septembre 2021

Pour « une politique agricole et alimentaire commune »

« Une alimentation sûre et saine » : c’est un objectif pour la nouvelle PAC soutenu par cinq membres de l’Académie d’agriculture de France dans une récente tribune du journal Le Monde.

En effet, la crise sanitaire a révélé des dépendances de la France et de l’Europe. La souveraineté alimentaire redevient prioritaire. Les consommateurs européens comprendraient beaucoup mieux une politique agricole commune si elle intégrait une vraie dimension alimentaire.

Les auteurs soulignent qu’une alimentation sûre, saine et soutenable ne pourra être assurée que par la conjugaison des complémentarités agricoles et agro-alimentaires des différents terroirs européens. Par ailleurs, la souveraineté alimentaire ne sera acquise que si les règles de mise en marché des productions agricoles sont les mêmes pour tous.

Il y a donc aujourd’hui nécessité de transformer l’actuelle Politique agricole commune (PAC) en une Politique agricole et alimentaire commune (PAAC).

Article de Gilles Bazin, Jacques Brulhet, Bertrand Hervieu, Jean-Louis Rastoin et Jean-Marie Séronie, membres de l’Académie d’agriculture de France, daté du 28 octobre 2021

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LA FORÊT ET LE BOIS EN FRANCE EN 100 QUESTIONS

L'encyclopédie "La forêt et le bois en 100 questions" est née du besoin d'une meilleure information sur la forêt française et ses enjeux. Il s’agit d'une publication collective, en 10 chapitres, sous forme de fiches, dont les rédacteurs sont des membres de l'Académie ou des experts extérieurs.

Vous trouverez l'intégralité de la publication > En cliquant ici

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

L'ENCYCLOPÉDIE

L’encyclopédie présente des fiches techniques synthétiques traitant d’un sujet.

Elles prennent trois formes : les fiches "Questions sur…" qui développent un sujet complet sur 4 pages, les fiches pédagogiques "Repères", basées sur des chiffres et, enfin, un ensemble de "courtes vidéos" .

Pour en savoir plus sur les grands thèmes et l'ensemble des fiches et vidéos,

- consulter la table des matières de l'Encyclopédie > ici

- consulter le catalogue de l'Encyclopédie > ici

Voici, ce mois-ci, la suite du chapitre « Élevage » sur les thèmes « Innovations et bonnes pratiques pour un élevage durable », « Pêche et aquaculture », « Élevage et société ».

Les synthèses de trois fiches « Questions sur » sont présentées ci-après.

Quelle transition agroécologique pour l’élevage en France métropolitaine ?

Dans des conditions de crises économiques fréquentes et de controverses multiples, comment l’élevage peut-il accomplir une transition agroécologique ?

Tout d’abord, le pâturage paraît être une pratique en accord avec les préceptes de l’agroécologie. Il rend de nombreux services environnementaux : entretien des milieux et du paysage, protection des zones de captage d’eau potable, respect de la biodiversité, stockage du carbone par les prairies.

Par ailleurs, l’élevage facilite la transition agroécologique en zone céréalière par l’utilisation des associations céréales-légumineuses, les rotations variées qu’il procure et par la valorisation des coproduits d’origine agricole qu’il assure : tourteaux d’oléo-protéagineux, sons et remoulages de céréales, mélasse et pulpes de betteraves sucrières, pulpes de pommes de terre.

Les auteurs de cette fiche rappellent également qu’il faut analyser les différents types d’élevage selon leurs services économiques, sociaux et environnementaux liés au développement durable.

Fiche « Questions sur… » N° 03.08. Q01, par Gérard Maisse et Claude Béranger, membres de l’Académie d’agriculture de France

Aquaculture et changement climatique

550 millions de personnes dans le monde dépendent des pêches et de l’aquaculture pour leurs moyens d’existence et leurs besoins nutritionnels en protéines.

Aujourd’hui, le changement climatique impacte le secteur halieutique et les populations des régions tropicales côtières (particulièrement les zones de deltas) et des pays insulaires en développement. Ces populations qui figurent parmi les plus pauvres sont deux fois plus dépendantes des poissons comme ressources alimentaires que dans les autres pays.

Cette fiche détaille les principaux risques sur les activités aquacoles : augmentation de la température et du niveau des océans, épisodes extrêmes du climat, acidification de l’eau des océans, désoxygénation des milieux aquatiques, développement des bactéries pathogènes et de l’antibiorésistance…

Fiche « Questions sur… » N° 09.09. Q03, par Jérôme Lazard, membre de l’Académie d’agriculture de France

L’élevage face aux grands défis sociétaux : une controverse ?

En France, l’élevage est l’objet de controverses liées à l’environnement, à l’alimentation, à la santé, au respect des animaux…

Cette fiche présente les différentes façons de penser l’élevage et son rôle au sein de la société. Elle présente les résultats d’une étude d’opinion de 2016 :

- 51 % des citoyens se disaient incertains concernant l’élevage et ses pratiques et demandaient une amélioration des conditions d’élevage,

- 24 % exprimaient une opposition forte à l’industrialisation de l’élevage,

- 10 % étaient favorables au mode de production intensif, plus rentable et qui permet d’être compétitif sur les marchés mondiaux,

- 14 % envisageaient de cesser leur consommation de viande,

- 3 % étaient sans avis et peu intéressés par les questions concernant l’élevage.

Cette étude montre que les préoccupations de la société sont des tendances profondes. L’enjeu majeur est donc dans la co-construction de systèmes rentables pour les éleveurs, tout en répondant au mieux aux grandes attentes sociétales.

Fiche « Questions sur… » N° 03.11. Q01, par Elsa Delanoue, docteure en sociologie et ingénieure agronome pour les ITA (Institut de l’élevage, Ifip, Itavi)

LES OUVRAGES PRÉSENTÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Bruno Herault (bruno.herault@agriculture.gouv.fr) et Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une présentation, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

> Lire les présentations d'ouvrages

Insecticides, insectifuges ? – Enjeux du XXIe siècle

Depuis des milliers d’années, les hommes disputent leur nourriture, leur santé, leurs vêtements, leurs matériaux… aux insectes ravageurs. Mais ils bénéficient aussi des bienfaits des insectes utiles. Il faut donc composer avec cet équilibre fragile : limiter les uns et favoriser les autres. Pour limiter les « nuisibles », toutes sortes de procédés ont été utilisés : ramassages d’insectes, pièges, chimie végétale, minérale ou organique, plantes résistantes, lutte biologique…

L’efficacité des insecticides a suscité beaucoup d’espoir, mais aujourd’hui la découverte d’effets non intentionnels conduit à les rejeter en bloc. Les problèmes liés aux insectes n’ont pas disparu pour autant et la maîtrise des « pestes » reste indispensable.

André Fougeroux rappelle que si les solutions insecticides ne sont plus d’actualité, nous devons inventer au XXIe siècle de nouvelles voies pour une cohabitation harmonieuse avec les insectes et passer des insecticides aux insectifuges.

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Territoires, culture et classes sociales

Ce livre important réunit les articles que Jean-Claude Chamboredon avait consacré, entre 1977 et 1994, aux transformations du monde rural et de l’agriculture. Il y croise plusieurs disciplines : sociologie de la culture, sociologie rurale, l’histoire de l’art et de la littérature, l’histoire politique des campagnes françaises, l’ethnographie des représentations et des territoires. Un texte traite de la « mise en peinture » de la vie sociale et de l'invention de « l'éternel paysan », à travers l'œuvre de Jean-François Millet. Chamboredon décrit les tenants et aboutissants de cette imagerie pittoresque et montre ses fondements sociaux, politiques et esthétiques. Deux autres textes, novateurs au moment de leur publication, sont consacrés à la chasse et à ses transformations. Chamboredon fut un des premiers à élaborer une vraie sociologie de la chasse, auparavant prisonnière des regards des amateurs et des sociétés savantes. L’ensemble des autres articles traitent du rural et de ses mutations. Ils sont non seulement très intéressants pour les constats qu'ils nous laissent d'une époque révolue, mais aussi pour les tendances qu'ils décrivaient et qui se sont renforcées depuis.

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Pleine terre et Mohican

Le genre romanesque a souvent été utilisé pour peindre les transformations de l'agriculture. Ces deux romans ont en commun de mettre en avant le désarroi de certains des acteurs du monde agricole.

Dans le premier, Corinne Royer évoque le sombre destin d'un agriculteur malmené par une administration qu'il considère comme une entrave à sa vie de paysan tournée vers la nature. Un tableau noir dont la poésie n'est pas absente, l'évocation d'un enchaînement lié à un défaut d'échanges et de compréhension.

Éric Fottorino, auteur du second ouvrage, nous présente quant à lui deux générations face à face. Le père, qui a mis tous ses espoirs dans la modernisation de l'agriculture, conclut un marché de constructions d'éoliennes sur sa ferme. Son fils, partisan d’une « agriculture naturelle », s'opposera sans succès à ces constructions.

Ces deux bons romans, de style alerte, décrivent avec précision et sensibilité les transformations des activités et de la vie agricole, à travers des portraits contrastés d'individus aux destinées divergentes.

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Une histoire de l’Académie d’agriculture de France – La société d’agriculture de Paris de sa création en 1761 à 1815

Cet ouvrage, dû à Christian Ferault, est le premier tome d'une série de cinq. Il relate les premières années de cette société savante, qui vit le jour à une époque politiquement et socialement troublée en France. D'abord dénommée Société d’agriculture de la généralité de Paris, elle devint ensuite Société royale d’agriculture, puis Société libre [centrale] d’agriculture du département de la Seine, et enfin Société royale et centrale d’agriculture, en passant par le statut informel de Société d’hommes libres durant les pires heures de la Révolution française.

Quelques mots résument cette longue histoire. Il a d'abord fallu des hommes créatifs pour faire émerger l'institution, pour la défendre face aux vicissitudes de l’Histoire et aux attaques des structures qui se pensaient concurrentes. Il a ensuite fallu travailler au progrès dans l’agriculture, le promouvoir et le diffuser.

La Société d’agriculture a également eu à affirmer sa liberté fonctionnelle à l’égard des pouvoirs. Enfin, elle a dû produire des écrits, montrant son travail et diffusant ses idées.

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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté. Des aquarelles pour l’avenir de la vigne

Au début du XIXe siècle, le ministre Jean-Antoine Chaptal réunit l’ensemble des cépages français dans une collection au Jardin du Luxembourg et demande à Pierre-Joseph Redouté de représenter tous ces cépages.

Grâce à l’Académie d’agriculture de France, quatre-vingt-trois aquarelles de variétés de vignes sont publiées pour la première fois. Elles ont une valeur patrimoniale inestimable.

95 % de la production viticole française reposent sur 40 variétés. Le changement climatique et la protection de l’environnement conduisent à rechercher des variétés de vignes résistantes aux stress et aux maladies. La diversité des anciens cépages présente donc un intérêt pour l’avenir.

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La culture du tabac en France. Sauvegarder un savoir-faire, promouvoir l’innovation ?

Pourquoi ce livre ?

C’est une question très fréquente lors de la découverte de ce nouvel ouvrage. Mais ce livre n’est pas une incitation au tabagisme ! Laisser disparaître la filière française n’aura aucun effet contraire à la nécessaire lutte contre la consommation de tabac.

Cet ouvrage permet par contre de découvrir que la plante de tabac renferme environ 6 000 substances actives et qu’elle a constitué une plante modèle pour les chercheurs.

Cette plante patrimoniale est riche de potentialités pour l’avenir. Elle mérite d’être mieux connue et de pouvoir continuer à être cultivée sur notre territoire.

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EN DÉBAT...

Le sol, cet inconnu qu’on piétine

Il comporte 25 % de la biodiversité connue et 75 % de la biomasse terrestre. Il construit la fertilité du monde, régule le cours des rivières et le climat. Il est sous nos pieds : c’est le sol !

Longtemps, le sol a été vu comme le support des végétaux ou de nos constructions. Toutefois, l’essor actuel de la microbiologie moléculaire et des séquençages génétiques a été une révolution et une révélation. Des milliers de nouvelles espèces de champignons, de bactéries et de prédateurs unicellulaires, comme les amibes, ont été découverts dans les sols, représentant 5 à 10 tonnes par hectare. Dans son article, Marc-André Selosse nous explique le rôle essentiel des sols pour l’eau et le climat et regrette que nos pratiques ignorent trop souvent la dynamique vivante des sols.

« Les sols sont impossibles à créer : on peut les déplacer, mais il faut un millénaire pour générer un nouveau sol fertile. »

Article de Marc-André Selosse, membre de l’Académie d’agriculture de France, daté du 14 octobre 2021

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LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

Le fonds documentaire de l’Académie accessible sur Gallica

Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.

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Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse - Paris 7ème arrondissement, les salles de l'Académie d'agriculture de France peuvent être réservées pour des réunions.

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Sources photographiques : Varenne agricole, Harvard University, Alex Hudson – scaling Up Nutrition, Environnement Santé, Amicale des anciens du CIRAD, L’usine nouvelle, Office de tourisme du pays d’Ancenis, Wikipédia, Colloque chimie et agriculture durable, Futura Sciences, Florimond Desprez, colloque santé des plantes, Association des professeurs de biologie et géologie, Vivelessvt, Année internationale des fruits et des légumes, Académie d’agriculture de France, Entraid’ – Salon Mécafourrages, Haute-Savoie, Conjonctures économiques, Sciences et Avenir, Papilles et Pupilles, CIVAM, Éditions rue d’Ulm, Actes Sud, Gallimard, L’Harmattan, Éditions Paulsen, Presses des Mines

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