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N°69 - fév 2022

69
02/2022

Le Mensuel

N°69 / Décembre 2021

À LA UNE

Anna Samoyloya - Unsplash

Quels emballages demain pour les produits alimentaires au regard des enjeux environnementaux

Une séance de l’Académie d’agriculture de France a été consacrée le 3 novembre 2021 à cette question importante qui nous concerne tous.

En effet, depuis l’après-guerre, l’évolution de l’emballage alimentaire a accompagné, voire permis, le formidable essor de la production, de la distribution et de la consommation alimentaires. Cette évolution a pris essentiellement deux formes, l’emballage à usage unique et l’emballage de petite taille, souvent réduit à la taille d’une portion individuelle.

Le développement du tri

Mais ceci a généré beaucoup de déchets ménagers alors que dès le début des années 1990, les élus locaux se trouvaient confrontés à la saturation des moyens de traitement existants et à la résistance des habitants à l’ouverture de nouvelles installations près de chez eux. Une première réaction a été la mise en place du recyclage, vu comme un moyen supplémentaire de gestion des déchets. Le financement reposait en grande partie sur les metteurs en marché de l’emballage, via une contribution, la « REP » (responsabilité élargie des producteurs).

En moins de 30 ans, les habitudes des Français ont été profondément modifiées : ils adhérent désormais massivement aux gestes de tri !

La réduction et l’écoconception des emballages

Toutefois, l’absence d’un volet visant la réduction à la source des emballages a généré, en complément du recyclage, des actions d’écoconception, visant dans un premier temps leur allégement.

Plus récemment, le débat public a fait place à trois autres enjeux majeurs : le développement d’une économie circulaire, la lutte contre les déchets abandonnés, eux-mêmes source essentielle des déchets marins, notamment plastiques, et enfin les changements des modes de consommation. L’écoconception a vu son champ s’élargir à la recyclabilité de l’emballage, voire à l’incorporation de matières recyclées.

Lutter contre les comportements inciviques

Répondre à la question des déchets abandonnés est sans doute « la mère de toutes les batailles ». Ce sont ces déchets, dont les plastiques, qui ont créé le scandale lorsqu’ils arrivent en mer. Il faut s’attaquer aux comportements inciviques du jeteur, mais les politiques publiques semblent davantage porter sur la conception des emballages, le recyclage, et fort peu sur le jeteur final.

Mais au-delà de ces aspects techniques, l’évolution des modes de vie, de consommation, bref de la demande des consommateurs, sera de plus en plus un facteur puissant d’évolution des emballages.

Jean-François Molle, membre de l’Académie d’agriculture de France

Tous ces sujets ont été développés et débattus par des spécialistes au cours d’une séance académique.

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Une autre séance de septembre 2021 « Microplastiques et micro-organismes » a permis de faire le point sur le cycle du plastique, en particulier dans les océans.

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What king of packaging for foods products in the future with regard to environnemental issues

A session of the French Academy of Agriculture was devoted on 3 November 2021 to this important question that concerns us all.

Indeed, since the post-war period, the evolution of food packaging has accompanied, or even enabled, the tremendous growth in food production, distribution and consumption. This evolution has taken two main forms: single-use packaging and small-scale packaging, often reduced to the size of a single portion.

The development of sorting

However, this generated a lot of household waste, while from the beginning of the 1990s, local elected officials were confronted with the saturation of existing treatment facilities and with the resistance of inhabitants to the opening of new facilities near their homes. A first reaction was the introduction of recycling as an additional means of waste management. The financing was largely based on the marketers of the packaging, via a contribution, the "EPR" (extended producer responsibility).

In less than 30 years, French people's habits have profoundly changed: they now massively adhere to sorting habits!

Reduction and eco-design of packaging

However, the absence of a component aimed at reducing packaging at source has led to a lack of recycling, ecodesign actions, aiming initially at reducing the weight of this packaging.

More recently, the public debate has given way to three other major issues: the development of a circular economy, the fight against abandoned waste, which is itself a major source of marine waste, particularly plastic, and finally changes in consumption patterns. The scope of eco-design has been broadened to include the recyclability of packaging and even the incorporation of recycled materials.

Combating uncivil behaviour

Addressing the issue of abandoned waste is undoubtedly "the mother of all battles". It is this waste, including plastics, that has created the scandal when it arrives at sea. The uncivil behaviour of the thrower needs to be tackled, but public policies seem to focus more on packaging design and recycling, but very little on the final thrower.

Beyond these technical aspects, the evolution of lifestyles, consumption, in short consumer demand, will increasingly be a powerful factor in the evolution of packaging.

Jean-François Molle, member of the French Academy of Agriculture

All these subjects were developed and debated by specialists during this session.

> To consult it

Another academic session in September 2021, "Microplastics and micro-organisms", provided an update on the plastic cycle, particularly in the oceans.

> To consult it

LES PRÉCÉDENTES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

Les séances de l'Académie d’agriculture de France sont désormais diffusées, en direct puis en différé, sur sa chaîne YouTube, à laquelle il est conseillé, à cette occasion, de s'abonner.

Accéder à la chaîne > ici

Réflexions sur l’évolution des agricultures africaines subsahariennes au cours des siècles

10 novembre 2021

René Tourte, spécialiste de l’agronomie tropicale, a accompli une œuvre immense et exceptionnelle en rédigeant sur 15 années un ouvrage en 4 volumes (3 380 pages) sur l’histoire de l’agriculture et de la recherche agricole en Afrique.

En conclusion de cette séance, Patrick Caron lui a rendu hommage pour sa sincérité, son engagement, son enthousiasme, sa lucidité mais aussi son obsession de l’innovation. Il a rappelé que l’innovation est permanente en Afrique qui va connaître une transition intense en raison des questions démographique, d’insécurité alimentaire et d’emploi. Il a conclu en citant René Tourte : « Regarde chère Afrique ton passé, il est plein de brillants futurs ».

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Analyse comparée des Plans stratégiques nationaux de la future PAC dans trois États membres : Allemagne, Espagne et Irlande

17 novembre 2021

Dans le cadre de la future PAC 2023 – 2027, les Plans stratégiques nationaux (PSN) regroupent de nombreuses interventions et laissent une grande marge de manœuvre à chaque État. Au cours de cette séance, les PSN de trois États membres, l’Allemagne, l’Espagne et l’Irlande, ont été présentés. Dans sa conclusion, Bernard Bourget a proposé que ces présentations puissent être complétées par celles des pays d’Europe centrale et orientale comme la Roumanie et la Lituanie, ainsi que la Pologne, qui sont devenus d’importants exportateurs.

Il conviendra d’examiner l’ensemble des PSN des États membres, de les comparer et de suivre leur mise en œuvre pour en dégager des enseignements.

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La comptabilité verte

24 novembre 2021

La comptabilité verte des entreprises a été établie afin de transmettre aux investisseurs des informations sur les performances financières de leurs placements. Aujourd’hui, les investisseurs eux-mêmes demandent des comptes sur des indicateurs non- financiers, du fait des risques d’épuisement des ressources ou de boycott.

L’Union européenne a pris une directive imposant aux sociétés de rendre compte de leurs pratiques sociétales et environnementales. Cette séance présentera les propositions pour faire évoluer le cadre comptable des entreprises, les diverses approches de comptabilité verte, les retours d’expérience et les outils déjà disponibles.

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L’eau, le sol et l’agriculture

1er décembre 2021

La gestion de la ressource en eau est majeure pour l’agriculture et pour l’humanité. Les besoins globaux en eau augmentent et les concurrences pour son usage s’exacerbent. Cette séance académique a abordé les problématiques mondiales pour ensuite se focaliser sur des avancées scientifiques récentes.

Celles-ci concernent la connaissance du fonctionnement et des propriétés hydriques des sols. Elles permettront de développer des applications concrètes et des outils d’aide à la décision pour le pilotage de l’eau en agriculture.

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LES PROCHAINES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France organise à nouveau ses séances en présentiel dans ses locaux, dans le strict respect des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19.

Programme complet des séances > ici

Les séances sont également désormais diffusées en direct sur la chaîne YouTube de la Compagnie > ici

Quelle viticulture et quels vins pour demain. Scénario 2040

8 décembre 2021

La viticulture se prépare à un climat plus chaud et plus sec. Les conséquences porteront sur le fonctionnement des vignes, le rendement et la composition des raisins, l’élaboration du vin et la localisation des vignes.

Pour cette séance, trois thèmes ont été retenus pour aborder les défis que la viticulture doit relever au cours des deux prochaines décennies : le changement climatique pour la vigne et le vin et les adaptations possibles, l’attente des consommateurs et les réponses œnologiques, les relations territoriales entre viticulteurs et nouveaux ruraux.

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Chaptal et l’agriculture

15 décembre 2021

Jean-Antoine Chaptal (1756 – 1832) a été médecin, chimiste, industriel et homme politique. Chaptal avait une prédilection pour l’agriculture. Il a ainsi contribué à l’amélioration génétique des troupeaux (bovins, buffles, moutons), a régionalisé le corps des Eaux et Forêts, a créé six haras et deux écoles vétérinaires. Pour lui, la chimie était une science exacte qui devait servir l’industrie depuis la teinture du coton jusqu’à la production de sucres. Il a également mis en place des collections de vignes pour une production de vins de qualité.

Toutes ces activités seront présentées et développées lors de la séance en hommage à cet homme de progrès. Elle est organisée conjointement par l’Académie et l’Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture (AEHA).

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LES AUTRES ACTIVITÉS DE L'ACADÉMIE ET DE SES PARTENAIRES

Colloque « Chimie et Agriculture durable – Un partenariat en constante évolution scientifique »

10 novembre 2021 - Paris

Les relations entre agriculture, chimie et société semblent actuellement difficiles. Pourtant, la synergie entre l’agronomie scientifique et la chimie a permis au 20e siècle la découverte des fondements de l’alimentation des plantes et de la lutte contre les bio-agressions.

Au 21e siècle, face aux besoins planétaires, l’urgence est de développer une agriculture raisonnée qui limite son impact sur les sols, l’eau et l’air, qui préserve la biodiversité et qui consomme le minimum d’énergie.

Pour produire mieux et plus, il faut développer la recherche et l’innovation technologique. La chimie est stratégique pour la conception de nouveaux produits en étroite liaison avec la biologie et l’écologie. Au cours de ce colloque, des experts, universitaires ou industriels, ont ainsi présenté de multiples exemples de coopération transdisciplinaire.

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Colloque « Vision de la création variétale »

23 novembre 2021 - Paris

Ce colloque a été organisé par l’Académie d’agriculture de France et l’Association des sélectionneurs français (ASF). Il a rendu hommage à Michel Desprez, directeur de la recherche des établissements Florimond Desprez.

Trois règles ont guidé ses 60 années d’activité :

- La nécessité impérative de penser et d’agir avant tout en agronome et en héritier de générations d’agriculteurs-sélectionneurs,

- le caractère indispensable de la collaboration en matière de recherche,

- l’importance du partage des résultats et des acquis.

Ce colloque appuyé sur sa carrière a permis de développer trois grands aspects de la création variétale auxquels Michel Desprez était attaché : la gestion des ressources génétiques, les méthodes de sélection et l’alliance de la sélection et de l’agronomie. Il a également mis en avant les orientations actuelles du métier de sélectionneur face aux attentes de la société.

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Colloque « Santé des plantes : connaître pour protéger »

25 et 26 novembre 2021 – Toulouse

Les plantes sont à la source de notre oxygène, de notre alimentation et de nombreux produits indispensables à notre quotidien. Cependant, la santé des plantes est menacée par des maladies, des parasites, des facteurs climatiques.

Aujourd’hui, les produits phytosanitaires qui peuvent protéger les plantes suscitent une défiance importante.

Face à ces enjeux, l’Académie d’agriculture de France a privilégié ce thème de la « Santé des plantes » pour un colloque dans la région « Grand Sud » (Occitanie - PACA). Au cours de ce colloque, un important partage de connaissances a permis d’aborder les moyens pour protéger les plantes à l’avenir.

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Symposium « État des lieux et perspectives de l’impact de l’alimentation avec des fruits et légumes sur la santé »

14 décembre 2021 - Paris

Au cours de ce symposium, les « atouts santé » des fruits et légumes seront un sujet central. Les qualités sanitaires, nutritionnelles et environnementales des modes de production seront également développées. Ainsi, lors d’une table ronde, des professionnels et des experts débattront de la question suivante : « Quels sont les leviers pour augmenter la consommation des fruits et légumes ? ».

Ce symposium se déroule dans le cadre de l’Année internationale des fruits et des légumes. Il est organisé conjointement par l’Académie d’agriculture de France et l’Agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes (APRIFEL).

> En savoir plus sur le symposium et y participer

Prix de l’information scientifique à destination du public

Candidatures requises avant le 15 décembre 2021

Par ce prix, l’Académie d’agriculture de France souhaite encourager et distinguer des travaux journalistiques de grande qualité scientifique.

Ces travaux en langue française peuvent être de nature très différente : presse écrite, émission de radio et de télévision, site internet ou blog, sur des supports classiques ou numériques. Ils doivent concerner l’alimentation, l’agriculture ou l’environnement, principaux domaines de compétence de l’Académie d’agriculture.

Seront retenus les travaux produits au cours de l’année sur les enjeux de demain, avec un esprit critique et une rationalité plus que jamais nécessaires au débat public.

> En savoir plus sur le prix et candidater ou faire candidater

L'ACTUALITÉ DES PARTENAIRES DE L'ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France recense et valorise sur son site Internet l'actualité que ses partenaires lui communiquent > ici

Repérés ce mois-ci :

- Publication du rapport « En campagne pour l’agriculture de demain » - Propositions pour une souveraineté alimentaire durable par l’Institut Montaigne – octobre 2021

- Parution de la lettre du blog de veille du Centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation – novembre 2021

- Présentation du livre blanc « Une Seule Santé en pratique » - 36 propositions pour une application concrète du concept One Health – 3 novembre 2021

- Programme d’investissement d’avenir pour la résilience et la compétitivité du monde agricole et une alimentation plus durable et favorable à la santé – communiqué du 5 novembre 2021

- Lancement du nouveau plan Semences et plants pour une agriculture durable. Les semences et plants sont la base même de la production agricole. Ils constituent un levier essentiel pour répondre aux défis que représentent le changement climatique, la durabilité des modes de production et la nécessité de renforcer notre souveraineté alimentaire – communiqué du 8 novembre 2021

- Appel à projets pour le programme national pour l’alimentation. Ces projets doivent agir pour l’alimentation locale et durable tout en fédérant de nombreux acteurs dans les territoires – communiqué du 16 novembre 2021

- La prévention du mal-être et l’accompagnement des agriculteurs en difficulté. Présentation de la feuille de route par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation – 23 novembre 2021

- Publication du rapport sur l’impact des démarches Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) sur la transition agroécologique – 24 novembre 2021

- Le Forum international de la robotique agricole (FIRA) présentera des tables rondes, des ateliers, des démonstrations de robots et des rencontres avec les exposants, en ligne et en présence à Toulouse – 7 au 9 décembre 2021

- « L’agroécologie est au cœur de nos exploitations et de notre modèle agricole ». Les Trophées de l’agroécologie ont récompensé les précédents lauréats en juillet 2021. Les candidatures 2021 - 2022 sont ouvertes jusqu’au 15 décembre 2021

- Appel à candidatures pour le prix national de l’agro biodiversité animale 2022. Ce prix s’adresse à tous ceux qui élèvent des races domestiques locales à faible effectif : bovins, caprins, ovins, équidés, porcs, chiens de travail, volailles et autres animaux de basse-cour. Les candidatures doivent être déposées pour le 17 janvier 2022

- « Je filme le métier qui me plaît ». Ce concours organisé par le Crédit Mutuel est une occasion pour les élèves de découvrir le monde professionnel, les savoir-faire et savoir-être spécifiques aux différents métiers. La date de clôture des candidatures est le 17 janvier 2022

> Lire et approfondir toutes ces actualités

ANALYSES DE THÈSE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses

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Thèse de Rémi Prudhomme : « Évaluation quantitative de la durabilité de stratégies d’atténuation des émissions des gaz à effet de serre dans le secteur « AFOLU » à l’échelle mondiale »

Thèse analysée par Katia Laval, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Patrice Dumas, chercheur CIRAD, Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (CIRED)

Co-directeur de thèse : Harold Levrel, professeur, AgroParisTech, Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (CIRED)

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Thèse de Selin Le Visage : « 1 000 GÖLET en 1 000 jours » : Dynamiques hydro-territoriales et invention du consensus autour de petits barrages collinaires à Izmir, Turquie

Thèse analysée par Marie-Claude Maurel, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : David Blanchon, professeur à l’université Paris-Nanterre

Co-directeur de thèse : Marcel Kuper, directeur de recherche au CIRAD

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D'ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

> Accéder aux Avis et Rapports

> Accéder aux Points de vue d'Académiciens

> Accéder aux Notes académiques

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens en leur nom propre.

Vous trouverez l'intégralité de ces articles > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'articles récents :

Les coléoptères de nos champs et vergers

11 970 espèces de coléoptères ont été recensées en France. Certaines ont déjà été de grands ravageurs des cultures. Le hanneton commun (et ses vers blancs), le charançon pour les grains de céréales, le doryphore pour les pommes de terre, l’anthonome pour le pommier...

Aujourd’hui, des attaques proviennent des altises et des charançons pour le colza, des taupins pour les pommes de terre, le maïs, le melon…, des bruches pour les légumineuses, des criocères pour les céréales, des Lixus…

Selon les auteurs de cet article, la difficile cohabitation entre agriculture et coléoptères sera encore d’actualité pendant de nombreuses années. En effet, de nouvelles espèces sont arrivées récemment sur notre territoire ou sont à notre porte. Il est donc nécessaire de bien connaître les conditions écologiques de leur développement et les interventions possibles.

Article d'André Fougeroux, membre de l’Académie d’agriculture de France et Jérôme Jullien, expert en surveillance biologique (DGAL), daté du 4 novembre 2021

Comment mangerons-nous en 2040 ?

En 2021, seulement 48% des Français estiment pouvoir choisir tous leurs aliments. La part grandissante du budget pour le logement et l’envie grandissante de consommer bio, des produits de saison et d’origine « France » rendent plus difficile l’accès à certains aliments pour des raisons de coûts.

Ce sont surtout les consommateurs « éco-anxieux » et les plus jeunes qui veulent « mieux manger ». La dégradation de l’environnement est souvent citée comme première préoccupation. Mais c’est aussi pour des raisons de santé que les consommateurs diminuent leur consommation de viande et augmentent celle des fruits et légumes, de graines et de légumineuses.

Cette évolution a permis de diminuer de 14% l’impact moyen des régimes alimentaires sur les gaz à effet de serre en dix ans. Pour l’auteur, l’enjeu actuel est d’adapter la production agricole à la demande d’alimentation durable conciliant un impact carbone limité et une qualité nutritionnelle suffisante.

Pour cela, les politiques publiques doivent aider chacun à faire des choix éclairés et manger avec un petit budget, tout en maintenant la qualité et la diversité de son alimentation.

Article de Pascale Hébel, membre de l’Académie d’agriculture de France, daté du 11 novembre 2021

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LA FORÊT ET LE BOIS EN FRANCE EN 100 QUESTIONS

L'encyclopédie "La forêt et le bois en 100 questions" est née du besoin d'une meilleure information sur la forêt française et ses enjeux. Il s’agit d'une publication collective, en 10 chapitres, sous forme de fiches, dont les rédacteurs sont des membres de l'Académie ou des experts extérieurs.

Vous trouverez l'intégralité de la publication > En cliquant ici

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

L'ENCYCLOPÉDIE

L’encyclopédie présente des fiches techniques synthétiques traitant d’un sujet.

Elles prennent trois formes : les fiches "Questions sur…" qui développent un sujet complet sur 4 pages, les fiches pédagogiques "Repères", basées sur des chiffres et, enfin, un ensemble de "courtes vidéos" .

Pour en savoir plus sur les grands thèmes et l'ensemble des fiches et vidéos,

- consulter la table des matières de l'Encyclopédie > ici

- consulter le catalogue de l'Encyclopédie > ici

Le thème « Faits sociaux et controverses » de l’encyclopédie comprend actuellement deux chapitres sur « l’état des connaissances » et sur les « dynamiques et perspectives sociales ».

Les synthèses de trois fiches « Questions sur » sont présentées ci-après.

La prolifération des normes nuit-elle à l’innovation ?

L’économie marchande et la mondialisation des échanges nécessitent la mise en place de normes. Elles sont publiques et en principe universelles. Aujourd’hui, la standardisation-normalisation des produits agro-alimentaires est généralisée : tout produit doit être calibré, uniformisé.

Or le dynamisme de l’économie libérale est basé sur l’innovation. Mais l’innovation a un coût et comporte des risques. L’auteur de cette fiche fait le constat que les normes, dans des secteurs agricoles et industriels, sont de véritables freins à l’innovation.

Le principal problème posé par les normes est celui de la difficulté de savoir changer, processus pourtant vital.

Fiche « Questions sur… » N° 04.02. Q04, par Claude Debru, membre de l’Académie d’agriculture de France

La libéralisation des échanges

La libéralisation des échanges fait l’objet de vives critiques aujourd’hui. Pourtant, elle a été au cœur de la construction européenne. Elle est également une pierre angulaire des relations de l’Europe avec les autres pays et continents.

Le but de cette note de novembre 2019 est de comprendre les paradoxes et incertitudes relatifs aux négociations internationales sur ces enjeux majeurs.

La libéralisation est souvent marquée par des prises de position de caractère général et assez dogmatique. Les enjeux agricoles continuent d’occuper une place centrale dans les débats et négociations. Seules des analyses spécifiques, au cas par cas, peuvent permettre d’évaluer les avantages et inconvénients du libre-échange pour les parties concernées.

Fiche « Questions sur… » N° 04.01. Q02, par Michel Petit, membre de l’Académie d’agriculture de France

La conception de la propriété dans les pays de droit latin, germanique et anglo-saxon

« Quand en France on va chez le notaire, quand dans les pays germaniques on dépend du juge foncier, en Angleterre ou aux Etats-Unis, on consulte un avocat ». Cette phrase montre bien les différentes conceptions sur les droits de propriété et les procédures qui en découlent.

L’auteur de cette fiche explique que ces différentes conceptions des droits fonciers sont anciennes, et peuvent être à l’origine de malentendus. Ainsi, dans les pays anglo-saxons, le droit de propriété est un simple droit d’usage exclusif et transférable, alors que dans le droit civil latin ou germanique, il s’agit de la propriété individuelle absolue.

Cependant, des évolutions récentes dans les différents pays montrent des influences réciproques.

Fiche « Questions sur… » N°04.01. Q04, par Gérard Chouquer, membre de l’Académie d’agriculture de France

LES OUVRAGES PRÉSENTÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Bruno Herault (bruno.herault@agriculture.gouv.fr) et Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une présentation, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

> Lire les présentations d'ouvrages

L’État a toujours soutenu ses territoires

Ce livre de Laurent Davezies questionne la réalité de certains débats sur « la fracture territoriale » ou « l’abandon des territoires ». Des revendications actuelles, amplifiées par les médias et les réseaux sociaux, tournent autour de la « métropolisation de la France », « du creusement des inégalités », de la « relégation du rural ». Mais qu’en est-il vraiment ? Les disparités sont-elles réellement en train de se creuser et les gouvernements successifs ont-ils renoncé à les rééquilibrer ?

En réalité, l’urbanisation ne s’est pas faite sans mécanismes de régulation et les lieux qui ont perdu des activités agricoles ou industrielles ont bénéficié de compensations. En dépit de la concentration croissante de la production et des richesses dans les pôles urbains, les inégalités de revenu entre les parties du territoire se réduisent depuis des décennies, grâce à de puissants dispositifs de redistribution.

Pour l’auteur, il y a en France des territoires qui connaissent des difficultés, plus ou moins marquées, mais en aucun cas des territoires abandonnés par la puissance publique. La répartition géographique des emplois est moins équitable qu’avant, mais celle des revenus l’est de plus en plus. Dans ce contexte, « il est curieux de prendre l’État pour cible » (p. 10) alors qu’il reste le principal aménageur des espaces rendus vulnérables par la désertion des entreprises privées.

> Lire la présentation de l'ouvrage

Dictionnaire amoureux des arbres

Ce livre d’Alain Baraton n’est pas un traité de botanique ou d’horticulture, ni une histoire ou une géographie raisonnée des arbres et de leurs origines. L’auteur nous invite plutôt, au gré de 165 courts articles, à un voyage sentimental, à une libre balade au gré de ses expériences et préférences.

Tenant ses promesses, le livre nous en apprend d’abord beaucoup sur les arbres eux-mêmes. Là réside le premier intérêt de l’ouvrage qui regroupe, en un volume maniable, un grand nombre de connaissances toujours exposées de façon abordable.

S’agissant d’un « dictionnaire amoureux », l’auteur n’hésite pas à exprimer ses sentiments. Il dit ce qu’il trouve beau ou laid, agréable ou désagréable. Il exprime son attrait pour telle ou telle essence, son indifférence pour d’autres. Ses avis renvoient souvent à des épisodes marquants de sa vie, des voyages, des surprises ou déceptions ayant scandé son activité professionnelle.

Rédigé d’un style alerte, l’ouvrage est tout sauf ennuyeux et Alain Baraton ponctue ses notices d’anecdotes, de traits d’humour et de rapprochements inattendus. La rigueur supposée du « dictionnaire », attendrie par sa passion des végétaux, rend son livre délectable.

> Lire la présentation de l'ouvrage

Insecticides, insectifuges ? – Enjeux du XXIe siècle

Écrit par André Fougeroux, grand expert du sujet, ce livre traite de la cohabitation entre insectes et humains hier, aujourd’hui et dans les années à venir. On y puisera d’abord de nombreuses connaissances sur les insectes, sur leurs grandes capacités d’adaptation, de dissémination et de colonisation. 600 000 espèces d’insectes sont phytophages, qui représentent autant de dangers pour notre garde-manger végétal ! Mais les insectes sont aussi nos amis et 35% de l’alimentation humaine mondiale dépendent de l’activité des insectes pollinisateurs.

D’autres pages passionnantes expliquent comment protéger les plantes contre les insectes ravageurs. L’humain a d’abord tenté les incantations et les prières, puis il a affiné sa sélection de plantes à cultiver et ses techniques aux champs. Il a aussi testé le « combat manuel ». Avec la chimie, il a cru trouver la solution idéale, en vain, et il fonde désormais beaucoup d’espoir dans la lutte biologique et dans les new breeding techniques (NBT).

L’avenir est peut-être dans la mise au point de nouveaux insectifuges : l’idée de faire fuir les insectes n’est pas nouvelle. Ce qui est nouveau, c’est la manière de le faire et l’univers des possibles semble immense.

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Une histoire de l’Académie d’agriculture de France – La société d’agriculture de Paris de sa création en 1761 à 1815

Cet ouvrage, dû à Christian Ferault, est le premier tome d'une série de cinq. Il relate les premières années de cette société savante, qui vit le jour à une époque politiquement et socialement troublée en France. D'abord dénommée Société d’agriculture de la généralité de Paris, elle devint ensuite Société royale d’agriculture, puis Société libre [centrale] d’agriculture du département de la Seine, et enfin Société royale et centrale d’agriculture, en passant par le statut informel de Société d’hommes libres durant les pires heures de la Révolution française.

Quelques mots résument cette longue histoire. Il a d'abord fallu des hommes créatifs pour faire émerger l'institution, pour la défendre face aux vicissitudes de l’Histoire et aux attaques des structures qui se pensaient concurrentes. Il a ensuite fallu travailler au progrès dans l’agriculture, le promouvoir et le diffuser.

La Société d’agriculture a également eu à affirmer sa liberté fonctionnelle à l’égard des pouvoirs. Enfin, elle a dû produire des écrits, montrant son travail et diffusant ses idées.

> Lire la présentation de l'ouvrage

Les raisins de Pierre-Joseph Redouté. Des aquarelles pour l’avenir de la vigne

Au début du XIXe siècle, le ministre Jean-Antoine Chaptal réunit l’ensemble des cépages français dans une collection au Jardin du Luxembourg et demande à Pierre-Joseph Redouté de représenter tous ces cépages.

Grâce à l’Académie d’agriculture de France, quatre-vingt-trois aquarelles de variétés de vignes sont publiées pour la première fois. Elles ont une valeur patrimoniale inestimable.

95 % de la production viticole française reposent sur 40 variétés. Le changement climatique et la protection de l’environnement conduisent à rechercher des variétés de vignes résistantes aux stress et aux maladies. La diversité des anciens cépages présente donc un intérêt pour l’avenir.

> En savoir plus sur l'ouvrage et l'acheter

La transition agroécologique – Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ?

Cet ouvrage, dirigé par Bernard Hubert et Denis Couvet, montre que les filières agricoles et alimentaires sont entrées en « transition agroécologique » et qu’elles peuvent et doivent contribuer à lutter contre la dégradation de l’environnement. Il a été rédigé par une quarantaine de membres de l’Académie d’agriculture de France, jouant ou ayant joué un rôle primordial dans cette évolution.

Pourtant, il n’y a pas de consensus sur ce qu’est l’agroécologie. Il semble toutefois acquis, comme l’écrit Michel Griffon, qu’elle est bien « la nouvelle discipline qui devrait assurer une cohérence intellectuelle entre l’agronomie et l’écologie ». Mais adopter les méthodes de l’agroécologie n’est pas aisé car il faut raisonner globalement du sol au consommateur, penser le couple élevage-polyculture et utiliser les processus naturels permettant de produire en interaction avec le milieu.

Pour accélérer le développement de l’agroécologie, l’ouvrage préconise d’abord d’agir avec la nature mais plus contre elle. Il s’agit aussi d’éviter les positions dogmatiques, de la part des politiques, des chercheurs, des écologistes et des professionnels de l’agriculture et de l’alimentation. Enfin, l’innovation doit être ouverte, collective et basée sur un raisonnement systémique.

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EN DÉBAT...

Proscrire toute intervention humaine dans les forêts n’est pas écologique

Si l’action humaine a un impact négatif sur les forêts dans certaines parties du monde, doit-on, en France, comme le prêchent certains, y proscrire toute intervention humaine ?

En réalité, il n’existe pas de corrélation entre l’absence d’exploitation d’une forêt et son bon état. Sans intervention de l’homme, les risques d’incendie peuvent être plus élevés et la composition en espèces de la forêt défavorable à la biodiversité. Il est également parfois nécessaire d’intervenir pour lutter contre les insectes ravageurs.

L’auteur souhaite le renforcement de l’information pédagogique, en expliquant au grand public ce qu’est une forêt, comment elle vit, quel est le rôle du forestier et les enjeux de son travail.

Article de Bernard Roman-Amat, membre de l’Académie d’agriculture de France, daté du 23 novembre 2021

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Faut-il changer nos repas ?

Faut-il nous préparer à manger des insectes, des algues, des bactéries, de la viande synthétisée à partir de légumineuses ? Nos plantes alimentaires seront-elles génétiquement modifiées ? Nos plats seront-ils composés à partir de molécules extraites et recombinées ?

Dans cet article, cette introduction assez provoquante est suivie par toute une série de questions sur l’alimentation mondiale, l’évolution de l’élevage et les émissions de gaz à effet de serre, l’équilibre nutritionnel, l’évolution de la consommation, l’utilisation de la biomasse, les préoccupations sur le bien-être animal…

Mais les habitudes alimentaires sont profondément ancrées chez les individus et dans les sociétés, et les nouveaux aliments risquent même de bousculer l’ordre établi avec des produits auparavant tabous ou inconnus au sein d’une culture alimentaire donnée.

Bien sûr, l’auteur de cet article assez court n’apporte pas de réponses mais nous invite à la réflexion.

Article d'André-Jean Guérin, membre de l’Académie d’agriculture de France, daté du 12 novembre 2021

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LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

Le fonds documentaire de l’Académie

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

S’y ajoutent 2 831 périodiques anciens reliés :

- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)

- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938

- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909

Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés (depuis 1512 jusqu’à 1960) et de 10 000 brochures et documents classés par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).

Enfin, un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ 9 000 volumes.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA > Accessible ici

A ce jour, 2623 titres sont répertoriés.

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

> En savoir plus sur le fonds documentaire

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La location des salles historiques de l’Académie (avec respect des règles sanitaires contre la Covid-19)

Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse - Paris 7ème arrondissement, les salles de l'Académie d'agriculture de France peuvent être réservées pour des réunions.

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Rédacteur en chef : Christian Saber
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Comité de lecture : Jean-Louis Bernard, Jacques Brulhet, Michel Candau, Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, Anne-Marie Hattenberger, Constant Lecoeur, André Fougeroux, Bruno Hérault, Yves Brunet, Jean-Claude Pernollet, Nadine Vivier, Guy Waksman, Patrick Ollivier, Jean-Jacques Hervé, Philippe Kim-Bonbled

Sources photographiques : Varenne agricole, Harvard University, Alex Hudson – scaling Up Nutrition, Environnement Santé, Amicale des anciens du CIRAD, L’usine nouvelle, Office de tourisme du pays d’Ancenis, Wikipédia, Colloque chimie et agriculture durable, Futura Sciences, Florimond Desprez, colloque santé des plantes, Association des professeurs de biologie et géologie, Vivelessvt, Année internationale des fruits et des légumes, Académie d’agriculture de France, Entraid’ – Salon Mécafourrages, Haute-Savoie, Conjonctures économiques, Sciences et Avenir, Papilles et Pupilles, CIVAM, Éditions rue d’Ulm, Actes Sud, Gallimard, L’Harmattan, Éditions Paulsen, Presses des Mines

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