ࡱ> #` vbjbjmm .nllll$,#~;#=#=#=#=#=#=#$:%h'*a#C@a#{v#!!!R;#!;#!!g "" &t8BlX"("D#0#"(((P"("$h!}Ta#a# #d ll  dcembre 2003 Rapports hommes natures techniques: une rflexion interdisciplinaire lAcadmie dAgriculture de France. Par Alain Perrier (Professeur INAPG, Membre de lAcadmie dAgriculture de France) Introduction En 1995, lAcadmie dAgriculture de Fance se dotait dune septimes section, actuellement dnomme Ressources Naturelles, Amnagement de lEspace et Environnement. Lacadmie entendait ainsi porter un regard nouveau sur les activits humaines dans leur rapport avec l'espace et lenvironnement, en se plaant dans une perspective de dveloppement durable. Le triptyque environnemental ici dcrit vise traduire ce regard travers les liens et les contraintes plus ou moins complexes qui laccompagnent. Ces liens reprsentent les actions, interactions et rtroactions qui relient lhomme ou les socits et leur dveloppement, dune part aux ressources naturelles, leur production ou valorisation, et dautre part, aux amnagements de lespace, leur gestion et leur exploitation. Lespace du territoire est vite apparu comme pouvant permettre denglober efficacement lessentiel de ces liens formaliser, analyser et intgrer dans une approche rsolument interdisciplinaire. Le territoire reprsente en effet le plus petit dnominateur commun, ou lunit danalyse de base dont les interactions sont ensuite intgrer selon les objectifs suivis, dans le cadre dentits plus grandes, en particulier pour traiter des relations au niveau global de lcosphre ou des changes au niveau mondial entre socits. Ces relations doivent en outre tre analyses dans la dure, afin dobtenir une relle perspective temporelle sur le moyen terme (quelques dcennies) et, partant, de jauger leur viabilit. Le triptyque biosphre anthroposphre technosphre. Vers les annes 1970-80, des disciplines vision globale comme la mtorologie, locanologie, la bioclimatologie, la gographie physique et humaine, ont dvelopp des approches intgratives du milieu et, progressivement, environnementales. A cette poque naissent les premiers modles de circulation gnrale (GCM), vastes outils dapproche globale du climat intgrant des fonctionnements de plus en plus complexes. Ces modles cherchent explorer le pass (sur des millions dannes), comme le prsent (quelques sicles ou millnaires) et le futur proche (quelques sicles). Au cours de cette mme priode dmarent, entre autre lINRA, des tudes sur les systmes agraires et le dveloppement qui, par vocation, sont destines promouvoir des recherches bases sur des approches pluridisciplinaires (des sciences physiques aux sciences humaines) et dvolues des chelles plus rgionales (petites rgions ou territoires). Enfin dans ce contexte pluridisciplinaire naissant, de plus en plus questionn par la prgnance de pollutions avres et avoues, prend corps la notion denvironnement que lon peut aujourdhui dcrire (Acadmie dAgriculture, section VII) comme Lensemble des milieux physiques, biologiques et sociaux en interaction et qui, des chelles d'espace et de temps donns (allant du local au global et de la dcennie au millnaire), se trouvent soumis aux contraintes et aux lois physiques, biologiques et anthropiques. De fait, quelle quen soit la dfinition, la notion denvironnement na de sens que pour lhomme (thique, perception et plaisir de la Nature, exploitation du milieu physique et des systmes biologiques) et par lhomme (prservation, rhabilitation, destruction, changements locaux et globaux induits). Sans la conscience de lhomme et un certain pouvoir dintervention technique, lenvironnement ne serait quune expression momentane dun tat particulier de la biosphre au cours des longs processus dvolution, entrecoups de perturbations parfois cataclysmiques que la science a mis en vidence. Dans ce cas, ltat constat serait engendr uniquement par: (i) les contraintes du systme solaire externe (variation de lnergie solaire, mtores); (ii) celles induites par la dynamique du systme gosphre interne (drive des continents et volcanisme); (iii) celles lies aux grands cycles bio-gochimiques entre terre ocan atmosphre; (iv) et enfin celles produites par la pression de dveloppement et dadaptation des communauts tant vgtales quanimales dont lhomme, en ce cas ramen au stade de quasi non conscience de ses pouvoirs possibles et, terme, orients sur le milieu.  Cette analyse conduit concevoir lenvironnement comme un triptyque reli trois domaines fortement interactifs (fig.1) (A. Perrier 1993) [indiquer la rfrence en note infra]nomms Biosphre, Anthroposphre et Technosphre: (1) La Biosphre: Cest le systme biosphrique avec son environnement tel quon la dfini, tat donn sans lhomme ou avec lhomme si ses pressions sont rduites et peuvent tre compares celles dautres grandes populations animales; dans ce cas, lhomme reste tourn vers sa survie, sa reproduction et son dveloppement social et religieux, sans impacts trop importants sur le long terme en dehors bien sr de sa longue et propre volution physique et psychique. Une csure dans cette dfinition apparat probablement, en premire approche autour de -10000 -6000 ans, lorsque le dveloppement de techniques qui accompagnent lagriculture et la sdentarisation conduit des pressions plus ou moins indlbiles sur certains milieux locaux et les ressources naturelles. En consquence, ds cette poque, lhomme apprend vite ragir son environnement, il prend conscience travers son organisation sociale, ses prouesses techniques dont principalement lirrigation et lcriture, de la puissance de son adaptation et de ses possibles interventions pour adapter son environnement ses besoins (les paysages en sont parfois des reliques). Cest ainsi que lanthroposphre se dissocie alors de la biosphre. La notion de ressources naturelles prend tout son sens (Acadmie dAgriculture, section VII): Ces ressources peuvent tre dfinies comme lments constitutifs recherchs en fonction d'utilisations, effectives ou potentielles. Leur appropriation et exploitation sans contrainte tendent crer une certaine disparition de certains lments et donc une raret do lintrt principal pour les ressources dites renouvelables, en particulier celles mobilises par l'activit agricole". (2) LAnthroposphre: Ce second domaine est celui de lhomme, des socits quil forme et de leur dmographie ainsi que celui du dveloppement de leurs besoins aliment par une demande sociale qui exprime le dsir de satisfaire de nouveaux besoins, le tout soutenu par une intense activit cratrice de reprsentations et dorganisations sociales, religieuses, intellectuelles, artistiques et techniques qui conduit un dveloppement foisonnant doutils et de moyens techniques. De faon trs raccourcie, les socits cherchent dabord assurer leur alimentation dont celle en eau, puis leur bien-tre et pour cela dveloppent commerce et transports. Bien sr la prservation du groupe, comme de plus en plus celle des biens acquis, voire de lextension spatiale des territoires appropris, ncessitent lorganisation de structures sociales et de moyens techniques de dfense. Cette fbrile activit augmente dautant les besoins et les pressions sur le milieu et cre le domaine dune puissante Technosphre. En effet, le dveloppement technico-scientifique devient une activit proactive qui tend se dvelopper finalement pour elle-mme, sauto gre et renouvelle continuellement la crativit de lAnthroposphre ce qui en consquence accrot ses pressions, do la loi de Gabor (dbut 20ime): tout ce qui est techniquement possible sera fait un jour. La Technosphre sest ainsi naturellement diffrencie de lAnthroposphre. On constate une Anthroposphre qui en effet imprime de plus en plus fortement son environnement, canalisant leau (depuis 5000 ans), sur-pturant de vastes espaces (Moyen Orient, bassin mditerranen et aujourdhui le Sahel), dfrichant et pratiquant une dforestation dexploitation et surtout dusages des terres ainsi conquises (tout le 20ime se caractrise par cette gigantesque dforestation qui se poursuit lchelle de la plante); quelques rares exceptions de pays dvelopps, dans la plupart des situations ce dfrichement est beaucoup plus rapide que le dveloppement forestier de restauration des milieux. (3) La Technosphre: Par cration et volution en partie propre, la Technosphre, produit de lAnthroposphre, a donc dcupl les pressions sur la Biosphre. Ce domaine de la Technosphre dcrit les modes de contraintes et dexploitations, conus par lAnthroposphre, pour sadapter et pour matriser les milieux physiques et biologiques, mais aussi crer de nouveaux milieux adapts aux nouvelles conditions (milieux urbains ou milieux ruraux de bocage, de savane, doasis ou de serres). La pression sur lespace se poursuit partout du fait des infrastructures (habitats, transports, communications), les amnagements divers (dfrichements, endiguements, canaux, rservoirs, terrasses et autres systmes de crations de parcelles). Mais ces pressions, et de faon beaucoup plus insidieuses, sajoutent bien sr toutes les techniques et pratiques de prlvement et de production qui induisent des modifications plus ou moins fortes du milieu et des cosystmes et parmi elles les modes de gestion et de rgulation des flux et des stocks (eaux, populations vgtales et animales) ainsi que les systmes dorganisation. La notion damnagement peut se dfinir ainsi (Acadmie dAgriculture, section VII): Ces amnagements de lespacereprsentent toute organisation et partition de cet espace, toute modification induite des facteurs du milieu, toute implantation dagro et cosystmes, dhabitats, et toute gestion des transferts dnergie, de masse et dinformation. Comprendre les interactions entre ces trois grands domaines qui font de moins en moins de place la Biosphre dite naturelle, dans la mesure o peu despaces ruraux seraient encore sans vritable pression anthropique et technique, est certainement une voie riche pour aborder lenvironnement et la durabilit du dveloppement. Beaucoup despaces sont dores et dj carrment le fruit de longs processus de dstructuration totale, ou plus rcemment de reconstruction humaine progressive, que les volutions dues aux besoins des socits en phase avec leur dmographie ont marqu trs fortement au cours des ges (quelques millnaires). (4) Echelle de temps et despace: lapparition progressive ainsi dcrite de ces trois domaines fait apparatre linvitable poids du temps. Lenvironnement est bien sr une trajectoire temporelle qui fait apparatre des volutions quil nous faut analyser dans ses aspects dynamiques afin den tirer les consquences prospectives et dimaginer les moyens dincurver les trajectoires pour aller vers des conditions plus favorables. Mais plus favorables quoiet pour qui ? Ds lors, toute inflexion ne devrait tre que soumise un objectif de long termequi puisse tre le plus acceptable pour tous, au moins rgionalement, compte tenu du poids des lieux. Seulement lenvironnement est un tout qui va du local au global et un certain nombre de ces inflexions locales sont invitablement en interaction avec le global (gaz effet de serre par exemple) et doivent tre examines en tant que telles. Les chelles despace sont donc sous jacentes aussi la plupart des approches et ne peuvent tre ngliges. Les territoires forment probablement les espaces o peuvent sexercer de faon utile, pratique et humaine, les analyses, les prospectives et les actions environnementales. Ils se dfinissent ainsi (Acadmie dAgriculture, section VII): Le territoire est la portion de lespace gographique, comprenant divers milieux, paysages et ressources, qui est approprie, organise, gre, vcue et reprsente par les groupes sociaux. A travers la description rapide de ces trois domaines avec leur dynamique temporelle et spatiale, description agrmente par quelques exemples dlments historiques ou dobservation, on comprend pourquoi ltude de lenvironnement actuel ne peut tre quinterdisciplinaire et doit inclure lhistoire et les sciences humaines dans toutes leurs dimensions. Rien de bien nouveau dans les faits; mais cette reprsentation peut-elle aider porter un regard plus holistique, plus moteur, voire plus critique, sur les approches environnementaleset les orientations scientifiques dinterdisciplinarit quelles sous-tendent? En quoi ce schma peut-il conduire une vision et des recherches sur lenvironnement et de son corollaire le dveloppement durable qui soient plus perspicaces, pragmatiques et efficaces? Le triptyque et le dveloppement durable Les modifications environnementales sont les consquences logiques du dveloppement des populations et des socits. Ce dveloppement ncessite en effet un turn over de plus en plus rapide des productions et donc une acclration de la productivit justifiant souvent la fin par les moyens. Lhomme et ses activits sont des dissminateurs la mesure de leur espace, comme les vers de terre sont reconnus comme les plus grands laboureurs; Alberto Moravia ne qualifiait-il pas les hommes comme un immense tube digestif dvorant et dissminant! Dailleurs, travers les ges, la volont de dveloppement des socits humaines en fonction de leurs moyens et de la dimension des espaces quelles peuvent contrler, se traduit par dinvitables perturbations environnementales. Subrepticement, ces perturbations apparaissentau niveau de la mise en valeur de lespace, puis au niveau des ressources, pour toucher enfin de pollutions tous les domaines qui de nos jours atteignent finalement le global. Leau au temps de la grandeur de Rome a t cet lment perturbateur (marais asscher, pollution vaincre cloaca maxima), puis cet lmentmerveilleux conquis, matris, offert tous aqua ducta, et pourtant finalement source de nombreuses pollutions (plomb, pidmies) et faiblesses dues aux cots dentretien. Pour la plante terre, pas de remde hors dun malthusianisme dtermin, si non celui dune matrise, travers les territoires et les espaces de lenvironnement dont la protection en vue de lavenir des gnrations futures devient une contrainte majeure, mais quel cot? La notion de dveloppement durable est ainsi devenue une ide phare, utilise dans de nombreuses situations avec des acceptions souvent diffrentes, parfois mme galvaude. Selon le rapport Brundtland, il sagit dun dveloppement qui rpond aux besoins du prsent sans compromettre la capacit des gnrations futures rpondre leurs propres besoins.[rfrence en note infra]. Cette dfinition suppose un dveloppement : (i) bnfique dans le court terme (et incluant de faon large les aspirations thiques des hommes) et, de faon pragmatique, praticable et modifiable sur le long terme; (ii) sattach prserver les ressources naturelles des milieux, leur biodiversit et leurs potentiels de production; (iii) prenant en compte de plus grandes quits et solidarits au sein des territoires, des pays, des rgions, des tats, voire entre tats. Ce que lAcadmie dAgriculture (section VII) rsume ainsi: Le dveloppement durable est la fois, un dveloppementphysiquement et cologiquement durable, conomiquement viable, socialement acceptable et thiquement quitable. Or, cette vision du dveloppement durable ne peut tre dveloppe et conduite sur le long terme sans une recherche interdisciplinaire dans le domaine desanalyses systmiques et de la modlisation intgrative, prenant en compte la fois les sciences de la vie (biosphre), de lingnierie (technosphre) et de la socit (anthroposphre). Dans ce contexte, cest bien en sappuyant la fois sur les dveloppements de la biologie et de la biotechnologie (rle des ressources actuelles et futures de la biosphre), et sur les matrises des fonctionnements des milieux plus ou moins anthropiss que cette recherche interdisciplinaire pourra dvelopper de nouveaux systmes et pratiques performantes, protgeant, restaurant, limitant la fois les pollutions dont la dissmination de xnobiotiques et les consommations dnergies non renouvelables. Dans le contexte de ce triptyque, il est clair que ces systmes devront tre crs en bonne intelligence avec lacceptabilit thique et sociale des socits et reposer sur une robuste faisabilit technique largissant les approches interdisciplinaires tous les domaines dcrits. Compte tenu dune diversit humaine considrable qui se traduit par des modes de vie et dexpression souvent divergents, un tel dveloppement ne tendra sinscrire dans la ralit qu travers ngociations, compromis et modes dvolution acceptables et donc matrisables; cette volution contrainte, donc limite, ne pourra sappuyer que sur une bonne connaissance fonctionnelle du triptyque Biosphre-Technosphre-Anthroposphre. Elments pour une rflexion interdisciplinaire Jusqu prsent, les signaux renvoys par la biosphre soumise aux contraintes dues aux activits humaines ntaient pas considrs comme suffisamment dignes dintrt et donc ngligs. Il est vrai que ces signaux sont souvent trs lents et difficilement dtectables. Lorsque les effets cumulatifs ngatifs devenaient vidents, la parade tait presque toujours celle de la fuite en avant, consistant en une colonisation de nouveaux lieux. De nos jours la perception de plus en plus nette de ces signaux modifie les comportements et de nouvelles analyses permettent dimpliquer dautres modes dactions. Aussi est-il essentiel de conduire une rflexion et une analyse intgrant les actions et interactions induites par toute proposition dinterventions humaines. Toute approche partant de lhomme et revenant lui fait passer au premier plan les dimensions thiques, sociologiques, voire conomiques et juridiques qui, souvent, prennent le pas sur les aspects techniques, cologiques et physiques, mme si ces derniers sont indispensables. Plus que jamais linterdisciplinarit est au cur de ces analyses, dautant plus que les chelles despace et de temps traites ncessitent aussi de faire appel dautres disciplines comme la gographie et lhistoire.Par ailleurs, les choix possibles crant souvent des conflits dintrt, dacceptabilit technique ou thique, toute mise en application devra faire appel la ngociation et aux nouveaux modes de direction participative. Partant du triptyque reprsent dans la figure 1, la dmarche adopte par lAcadmie dAgriculture a donc t didentifier et danalyser les diffrents types de liens mis en vidence et de proposer quelques dfinitions afin de les utiliser comme outil de questionnement et danalyse. Tous les travaux de la section se sont le plus possible appuys sur ce triptyque de base l'homme, la nature et les techniques et sur des exemples concrets (hexagone, Europe ou pays en dveloppement) avec une attention particulire aux situations en pleine volution, comme celle de certaines relations nature-socit, notamment entre la ville et la campagne. Dans ce contexte, lobjectif fondamental de la section VII de lacadmie est dapprofondir ltude des relations entre ces ples pour rpondre des questions poses l'agriculture en termes de dveloppement durable, d'amnagement de l'espace et damlioration de l'environnement. Il sagit en fait de dfinir, danalyser, de modliser les lois et facteurs en jeu entre les domaines du vaste triptyque: Homme Nature Techniques dont les interactions posent des problmes, principalement du fait de lexpansion de lanthroposphre. La connaissance de ces interactions devient une ncessit dans une perspective environnementale de qualit et de scurit ouvrant la voie un dveloppement qui pourrait sinscrire dans la dure. A partir du triptyque de la figure 1, il sagit donc danalyser les processus ayant conduit la situation actuelle, pour essayer den saisir les facteurs dominants et, peut-tre, orienter et accompagner un devenir souhaitable. Cette connaissance suppose une approche dynamique, largement interdisciplinaire, que traduit le graphe dactivit de la figure 2. Ce graphe doit tre peru travers sa dynamique temporelle et sa complexit de doubles liaisons entre les trois domaines identifis. Ces doubles liaisons soulignent la ncessit de construire, en interdisciplinarit, des relations constructives, sources de nouveaux savoirs. Le territoire a t mis en avant comme chelle minimale mais pragmatique danalyse pour une approche intgre des problmatiques de dveloppement et denvironnement. Cependant, ce choix ne prend vraiment son sens que dans une perspective de changements dchelle, toute vision plus globale ncessitant danalyser le poids des choix territoriaux aux chelles suprieures, jusqu celle de lcosphre (triptyque au niveau de la terre). Ces relations (0 sur le graphe) reprsentent cette dpendance lchelle globale de chaque territoire avec lcosphre globale (bilans de masse et dnergie); de fortes interactions existent entre le fonctionnement des territoires et le fonctionnement global (GCM, modle de circulation gnrale et couplage socio-conomique). Ces interactions ncessitent des approches trs fortement interdisciplinaires. Leffet de serre, le rchauffement de la plante, les modifications des grands cycles biogochimiques et les changements globaux, comme la dforestation, laridification ou la dsertification, sont des exemples dinteractions entre territoires et cosphre. Comme rappel ci-dessus, les relations (1, 1, 1) reprsentent lanalyse des interactions internes, souvent dordre plus disciplinaire et plus fondamentale. Pour la biosphre, elles lient milieux (physiques, biologiques), ressources naturelles et espaces toutes les chelles (relation 1 du graphe). Puisque internes, ces relations sont faites par hypothse en absence de toute contrainte de la socit et de ses activits, mme si ltat initial de la dynamique de cette analyse peut tre fortement dpendant dactions passes dues lanthroposphre. Il en est de mme (relations 1 et 1 du graphe) pour ce qui concerne respectivement les relations internes lAnthroposphre et la Technosphre.  La relation (2) traduit les effets et les consquences des activits agricoles et associes en relations avec toutes les autres activits au sein de lespace rural sur les milieux, les paysages, les espaces et leurs ressources naturelles. Ces effets et consquences concernent bien sr toutes les dgradations comme aussi bien la cration que lamlioration, la rhabilitation ou simplement la limitation de la dgradation (pollution, biodiversit,) des ressources naturelles, milieux et paysages. La relation (3) exprime le rle des ressources naturelles, milieux, paysages et espaces comme contraintes et atouts pour les activits, notamment agricoles. Cette relation inclut directement la ncessit de pratiques, dinterventions et damnagements respectueux de lenvironnement. La relation (4) concerne les demandes et exigences de la socit en matire de cration de techniques et pratiques mises en uvre pour la gestion, lexploitation et la protection de la biosphre en vue dun dveloppement optimal face au respect de lenvironnement; ce dveloppement doit prendre en compte une vision de durabilit et de qualit. La relation (5) reprsente les rponses et consquences des techniques, pratiques et modes de gestion socio-conomique sur les intervenants en particulier et la socit en gnral. Cette relation comprend les notions de prix, qualit des produits, devenir des services,... mais comprend aussi la rorganisation du mode de penser des socits selon les nouvelles mthodes et techniques disponibles. La relation (6) reprsente le rle de l'homme et de ses instances, quelles soient politiques, administratives ou professionnelles, sur ltat et lvolution des ressources naturelles, des milieux et des paysages. En ce qui concerne les ressources il peut sagir de la protection dune espce, dun cosystme, de la ressource en eau Pour les milieux et paysages on peut penser la cration dun parc ou dune zone protge, la mise en uvre des mesures sur les GES, etc. La relation 7 reprsente les perceptions des acteurs de la socit et leur adaptation aux conditions des milieux ainsi que les rtroactions possibles: dmographiques, thiques, sociales. On peut citer la valeur de la biodiversit, la notion de durabilit, celle de milieu naturel, de milieux artificiels (oasis, serres,) et de milieux artificialiss. Ces interrelations (8 10) traduisent la forte dpendance de chaque domaine du triptyque et les relations qui les lient avec un espace fortement interactif dfini par le territoire. On peroit alors toute limportance dans ces approches de linterdisciplinarit indispensable. Ainsi les spcificits des trois ples convergent, comme les arrtes dun ttrade vers le sommet reprsent ici par ce territoire lieu dexercice concret, privilgi et vcu de ces relations, lui mme sous le chapeau aux chelles suprieures de lcosphre: Linterrelation (8) reprsente le rle de lorganisation des milieux et paysages sur les climats locaux, les ressources naturelles, les pollutions, ainsi que les rpercussions sur la qualit et la scurit de la production. Le bocage, les systmes de brise-vents, la savane ou les oasis sont des exemples de ce types dinteractions territoire environnement dveloppement. Plus spcifiquement linterrelation (9) reprsente le rle du vcu et de lappropriation de ce territoire par la socit en fonction de sa vision thique et de son dveloppement (production, transports, loisirs et paysages). Ce type dinterrelations sont dautant plus dominantes que la pression anthropique et plus forte. Enfin linterrelation (10) reprsente le poids des techniques et en particulier les plus ressentes dans lvolution du territoire, dans son appropriation et dans la gestion de la biosphre. Par exemple les moyens de transports modifient lhabitat et change le mode de relation avec le milieu et la nature de mme que les modes de communications (mdia, internet). Lintensification librer des espaces permettant de repenser leur devenir. Les techniques dartificialisation de la production change les paysages (bocage) et loccupation (zones de serres). La formalisation de ces relations permet dtablir les diffrents points dune check-list, clefs pour aborder de faon interdisciplinaire et la plus gnrale possible les relations complexes entre dveloppement durable et environnement. Il y a aussi dans la hirarchisation des relations (1 10), une certaine volution allant de lacquisition de connaissances sur les processus, les milieux, les techniques et les hommes, la comprhension des actions fondamentales de lhomme au sein de lcosphre et plus prcisment de son territoire et des actions et rtroactions entre son devenir et celui de son milieu dans le temps et lespace. Conclusion La section VII de lAcadmie dAgriculture de France sappuie sur lorganigramme prsent dans la figure 2 pour proposer des rponses suffisamment globales aux questions relatives aux ressources naturelles, aux amnagements de lespace et lenvironnement. Ces rponses procdent dune dmarche interdisciplinaireet sinscrivent dans la vision dun dveloppement durable, deux conditions dune vritable rflexion prospective. La hirarchisation adopte offre aussi une mthodologie conceptuelle dapproche des questions denvironnement. Il sagit en effet de rpondre aux questions poses par les groupes sociaux sur leur environnement. Il sagit galement, travers le triptyque hommes natures techniques, de concevoir des projets damnagement de lespace, mais aussi de proposer des systmes et des techniques de production, de protection, voire damlioration, des ressources et des milieux.    }~ 0ew<=(_ !!!%!&#&&&'&d&e&񼥼܋܃xk]h"r56CJOJQJ]h"rCJH*OJQJ\h"r5CJOJQJh"r56] h"r6] h"r5h"r6CJOJQJ\],jh"rCJOJQJU\hmHnHuh"rCJOJQJ\ h"r56 h"r5] h"r\] h"r\ h"rCJ h"rCJOJQJh"rh"rB*CJph$ \$`a$`$a$$`a$$a$$a$vv}de=(!!f&")#)..j1k1 7 78:9:;:e:f:<<@@$a$$`a$`e&f& ( (!)")#)8),,---..j11]5l5"6G6H6I6 7 78:::;:e:f:<@@AB4BDDIDNDDD̎|tjh"r56\]h"r6]hh"r56\]h h"r\aJ h"rCJ h"r6CJOJQJ\]h"r56CJOJQJ]h"rCJOJQJ\]h"r56] h"r\]h"r h"r5h"r5CJOJQJh"rOJQJ h"rH*\ h"r\h"rCJOJQJ\)@DDdIeIKKKKKLKFNGNQQSSdWfWXXL]M]``$^a$$`a$`$`a$`$a$DDFFKQ2R3RxRRRYSSSSSTV WbWdWfWWWWXXXZK]L]_````н޸ޒޒm]h"r9B*\]aJhph0jh"r569B*CJUmHnHphuh"rB*aJhphh"rB*hph h"r5 h"r\h"rB*\hph h"r\h h"rhh"r5>*\h"r5CJOJQJh"rB*CJOJQJphh"rh"r6CJOJQJ]h"rCJOJQJ h"r6>*#``bb4c5cdd f!fhhkilikkmmFnJnxpyp $ 7`a$`$`a$ $^`a$$^a$$a$$^a$``bbb4c5c6ccddddGef f!ffhhhkiliFnHnJnwpxp+uuvvvvvvvşŎyqjih"rUjh"rUh"r56B*hphh"rB*hph h"rCJ\h"rB*CJ\hph h"r\hh"r6B*\hph h"r9h"r h"rh h"r5h h"r\h"r569B*hphh"rB*\hphh"rB*\]hph$ypsss sstvvvvvvvv$`a$$a$$ 7a$,1h. 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