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N°70 - fév 2022

70
02/2022

Le Mensuel

N°70 / Janvier 2022

À LA UNE

Anna Samoyloya - Unsplash

La « viande cellulaire » : Est-ce possible ? Est-ce bon ? Est-ce acceptable ?

Le colloque du 18 novembre par l’Académie d’agriculture et l’Association française de zootechnie en partenariat avec l’Académie vétérinaire et la Société française de nutrition s’est efforcé de répondre à ces questions.

Des questions essentielles

Alors que les enjeux concernant l’agriculture, l’alimentation et l’environnement font consensus avec la nécessité d’être innovant, la culture cellulaire est promue par une centaine de start-up dans le monde pour produire ce qu’elles dénomment « viande de culture ». Ce sujet controversé soulève des questions essentielles. La culture de cellules musculaires est certes possible mais d’immenses verrous techniques et économiques restent à lever pour passer à une production à grande échelle et pour acquérir des informations précises à partager, notamment sur la composition des milieux de culture et celle des produits ainsi que sur l’efficacité de production. Le coût va continuer à baisser mais on est encore loin d’une production significative et maîtrisée. Lors de ce colloque, plusieurs interventions se sont attachées à démontrer que ces produits ne pouvaient prétendre à la dénomination « viande » tant du point de vue biologique que sémantique et légal. Au regard de la réglementation communautaire, ils sont considérés comme des « nouveaux aliments » soumis à une demande d’autorisation particulièrement exigeante auprès de la Commission.

Ces produits peuvent-ils être bons pour l’Homme, la planète et les animaux ?

Peu de travaux en libre accès sur leur qualité sanitaire, nutritionnelle et sensorielle sont disponibles. Des faiblesses potentielles (par exemple, manque de fer et de nutriments essentiels spécifiques à la viande, biodisponibilité de ces nutriments) et des inquiétudes (risque sur la santé lié aux hormones, aux facteurs de croissance et à la maîtrise des agents pathogènes, etc.) ont été soulignées malgré de nombreux effets d’annonce rassurants. De plus, d’autres solutions sont proposées pour nourrir l’humanité (comme réduire le gaspillage alimentaire, adapter nos pratiques agricoles et nos habitudes alimentaires). De même, l’avantage environnemental par rapport à l’élevage, souvent mis en avant par les start-up, n’est pas réellement démontré. Les citoyens sont certes de plus en plus sensibles au bien-être animal mais cette question est souvent abordée de façon sommaire. Si des connivences existent entre des acteurs de la « viande cellulaire » et des mouvements animalistes et abolitionnistes pour réduire l’abattage des animaux, ce n’est pas non plus toujours le cas. Ces nouveaux produits seront probablement acceptables pour les personnes qui souhaitent manger de la viande mais qui sont sensibles aux controverses liées à l’élevage.

Est-ce un aliment durable ?

Alors que les enquêtes d’acceptabilité sont peu robustes puisque le produit est encore en développement, il est toutefois observé un faible consentement à payer par rapport aux produits concurrents. Les consommateurs sont souvent prêts à goûter par curiosité mais moins enclins à en consommer régulièrement. Ces produits seront vraisemblablement plus en concurrence avec les autres alternatives aux protéines animales qu’avec la viande. Aujourd’hui, la preuve n’a pas été apportée que la « viande de culture » puisse répondre à la définition d’un aliment durable (qui doit être bon pour l’homme et la planète, économiquement viable et accepté socialement) mais ce débat a le mérite de questionner notre relation à l’alimentation dans toutes ses dimensions y compris culturelle et symbolique.

Jean-François Hocquette, président de l’Association française de zootechnie et Claude Allo, membre de l'Académie d’agriculture de France, secrétaire de la section « Productions animales »

Photo : Jacques Brulhet

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“Cellular meat”: Is it possible? Is it good? Is it acceptable?

The symposium organised on 18 November by the French Academy of Agriculture and the French Association for Animal Production in partnership with the Veterinary Academy and the French Nutrition Society sought to answer these questions.

A controversial subject

While there is a consensus on the issues concerning agriculture, food and the environment and the need to be innovative, cell culture is being promoted by a hundred or so start-up around the world to produce what they call “cultured meat”. This controversial subject raises essential questions. The culture of muscle cells is certainly possible, but huge technical and economic hurdles remain to be overcome in order to move to large-scale production and to acquire precise information to be shared, particularly on the composition of culture media and products, as well as on production efficiency. The cost will continue to fall but we are still far from significant and controlled production. During this conference, several speakers attempted to demonstrate that these products could not claim to be called “meat” from an organic, semantic and legal point of view. In terms of Community regulations, they are considered to be "novel foods" subject to a particularly demanding application for authorisation from the Commission.

Can these products be good for humans, the planet and animals?

Little open access research on their health, nutritional and sensory quality is available. Potential weaknesses (e.g. lack of iron and essential nutrients specific to meat, bioavailability of these nutrients) and concerns (health risks related to hormones, growth promoters and pathogen control, etc.) have been highlighted despite many reassuring claims. Moreover, other solutions are proposed to feed humanity (such as reducing food waste, adapting our agricultural practices and eating habits). Similarly, the environmental advantage over livestock farming, often put forward by start-up, has not really been demonstrated. Citizens are certainly more and more sensitive to animal welfare, but this issue is often addressed in a cursory manner. If collusion exists between "cellular meat" actors and animalist and abolitionist movements to reduce the slaughter of animals, this is not always the case either. These new products are likely to be acceptable to people who want to eat meat but are sensitive to the controversies surrounding animal farming.

Is it sustainable food?

While acceptability surveys are not very robust as the product is still in development, there is a low willingness to pay compared to competing products. Consumers are often willing to try it out of curiosity but less likely to consume it regularly. These products are more likely to compete with other animal protein alternatives than with meat. Today, it has not been proven that "cultured meat" can meet the definition of a sustainable food (which must be good for humans and the planet, economically viable and socially accepted), but this debate has the merit of questioning our relationship with food in all its dimensions, including cultural and symbolic.

Jean-François Hocquette, President of the French Association for Animal Production and Claude Allo, Member of French Academy of Agriculture, Secretary of the "Animal production" section

Picture : Jacques Brulhet

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LES PRÉCÉDENTES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

Les séances de l'Académie d’agriculture de France sont désormais diffusées, en direct puis en différé, sur sa chaîne YouTube, à laquelle il est conseillé, à cette occasion, de s'abonner.

Accéder à la chaîne > ici

L’eau, le sol et l’agriculture

1er décembre 2021

La gestion de la ressource en eau est majeure pour l’agriculture et pour l’humanité. Les besoins globaux en eau augmentent et les concurrences pour son usage s’exacerbent. Cette séance académique a abordé les problématiques mondiales pour ensuite se focaliser sur des avancées scientifiques récentes.

Celles-ci concernent la connaissance du fonctionnement et des propriétés hydriques des sols. Elles permettront de développer des applications concrètes et des outils d’aide à la décision pour le pilotage de l’eau en agriculture.

Photo : AAF

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Chaptal et l’agriculture

15 décembre 2021

Dans le cadre de la future PAC 2023 – 2027, les Plans stratégiques nationaux (PSN) regroupent de nombreuses interventions et laissent une grande marge de manœuvre à chaque État. Au cours de cette séance, les PSN de trois États membres, l’Allemagne, l’Espagne et l’Irlande, ont été présentés. Dans sa conclusion, Bernard Bourget a proposé que ces présentations puissent être complétées par celles des pays d’Europe centrale et orientale comme la Roumanie et la Lituanie, ainsi que la Pologne, qui sont devenus d’importants exportateurs.

Il conviendra d’examiner l’ensemble des PSN des États membres, de les comparer et de suivre leur mise en œuvre pour en dégager des enseignements.

Photo : Wikipédia

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LES PROCHAINES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France organise à nouveau ses séances en présentiel dans ses locaux, dans le strict respect des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19.

Programme complet des séances > ici

Les séances sont également désormais diffusées en direct sur la chaîne YouTube de la Compagnie > ici

Dynamique États-marchés-communautés et objectifs de développement durable, évolution dans un contexte post-pandémique. Applications aux écosystèmes agro-alimentaires

12 janvier 2022

En septembre 2015, les 193 États membres de l’ONU ont adopté le programme de développement durable intitulé Agenda 2030. C’est un agenda qui porte une vision de transformation de notre monde en éradiquant la pauvreté et en assurant sa transition vers un développement durable.

Depuis deux années, la crise pandémique mondiale, avec ses dimensions économiques et sociétales, impacte fortement les scenarii qui avaient été élaborés pour atteindre les « Objectifs de développement durable » de l’Agenda 2030.

Au cours de cette séance, une attention particulière concernera les systèmes agro-alimentaires méditerranéens et les inflexions de l’agenda international avec la prise en compte de la multifonctionnalité du secteur agricole.

Logo : Conseil de l'Europe

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Accélération des programmes d’amélioration des plantes grâce à la génomique

19 janvier 2022

Les techniques de séquençage des génomes ont fait des progrès gigantesques à la fois en débit, en coût et en qualité. La plupart des génomes des plantes cultivées ont été séquencés. L’identification de gènes impliqués dans la variation de caractères d’intérêt est largement facilitée.

La sélection génomique s’appuie sur l’information contenue dans l’ensemble du génome. Elle se développe rapidement chez les plantes de grande culture. Elle permet de prédire la valeur d’individus sur la seule base de leur génome et modifie profondément les schémas de sélection.

Au cours de cette séance, ces avancées seront illustrées sur deux espèces de grande culture, blé et maïs et sur les arbres forestiers.

Photo de l'Institut de génomique à Evry : P.Latron/LootaSciences-CEA

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Cèdres méditerranéens, hier et demain : un espoir pour les forêts face au réchauffement du climat ?

26 janvier 2022

Très présent dans l’espace méditerranéen d’Europe au Pléistocène, le cèdre de l’Atlas disparaît de ces régions avec la dernière glaciation, il y a 20 à 30 000 ans.

Par sa résistance à la sécheresse, le cèdre fait partie des espèces à privilégier en prévision du climat attendu à la fin de ce siècle. Toutefois, cette extension soulève de nombreuses questions : choix des milieux, ressources génétiques, sylviculture…

Cette séance permettra de décrire la situation du genre Cedrus en Méditerranée, du cèdre de l’Atlas (Maroc, Algérie), du cèdre du Liban (Liban, Syrie, Turquie) et d’aborder celle du cèdre en France demain.

Photo de Cèdre du Liban, parc d’Ornano, Caen : Wikipédia par Rundvald

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Réponses des arbres et des forêts aux sécheresses, notamment caniculaires

16 février 2022

Le changement climatique expose de plus en plus fréquemment les arbres et les forêts à des épisodes de sécheresses et de températures élevées. L’occurrence de sécheresses caniculaires augmente. La sécheresse sur une grande étendue participe d’ailleurs à l’élévation de température résultant de la réduction importante d’évapotranspiration et donc du refroidissement qu’elle procure.

Cette séance permettra d’aborder le fonctionnement hydrique des arbres, seuls ou en peuplement, d’analyser l’effet sur les peuplements des événements extrêmes observés, et de présenter des pistes pour demain. C’est le cas, par exemple, de recherches sur sylvicultures innovantes ou de mélanges d’espèces permettant d’atténuer l’impact des sécheresses.

Photo d’Oliviers desséchés en Italie : Wikipédia – G. steph.rocket

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LES AUTRES ACTIVITÉS DE L'ACADÉMIE ET DE SES PARTENAIRES

Colloque « Chimie et Agriculture durable – Un partenariat en constante évolution scientifique »

10 novembre 2021 - Paris

Les relations entre agriculture, chimie et société semblent actuellement difficiles. Pourtant, la synergie entre l’agronomie scientifique et la chimie a permis au 20e siècle la découverte des fondements de l’alimentation des plantes et de la lutte contre les bio-agressions.

Au 21e siècle, face aux besoins planétaires, l’urgence est de développer une agriculture raisonnée qui limite son impact sur les sols, l’eau et l’air, qui préserve la biodiversité et qui consomme le minimum d’énergie. Pour cela, il faut développer la recherche et l’innovation technologique. La chimie est stratégique pour la conception de nouveaux produits en étroite liaison avec la biologie et l’écologie.

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Colloque « La viande cellulaire: Est-ce possible ? Est-ce bon ? Est-ce acceptable ? »

18 novembre 2021 - Paris

Ce colloque a été consacré à un sujet qui interpelle les professionnels de l’élevage et les consommateurs.

Les interventions de la première demi-journée ont porté sur l’analyse de l’existant : état des projets en cours, évolution des procédés, caractéristiques des produits existants, stratégies des entreprises et perspectives avec le témoignage d’acteurs majeurs de start-up étrangères.

L’après-midi, les grandes questions que pose le développement éventuel de cultures musculaires à visée alimentaire ont été débattues dans trois tables rondes :

Y-a-t-il un avantage alimentaire et environnemental comparé à l’élevage ?

Quelles réponses aux questions sémantiques, réglementaires et éthiques ?

Finalement, les produits proposés sont-ils de la « viande » et quelles perspectives ouvrent-ils pour l’alimentation du futur ?

Ce colloque a été organisé par l’Académie d’agriculture de France et l’Association française de zootechnie, en partenariat avec l’Académie vétérinaire de France et la Société française de nutrition.

Photo : AAF

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Une fiche issue de cette séance sera très prochainement disponible dans l’encyclopédie (thème « Alimentation humaine » – chapitre « Nutrition »)

Colloque « Vision de la création variétale »

23 novembre 2021 - Paris

Ce colloque a été organisé par l’Académie d’agriculture de France et l’Association des sélectionneurs français (ASF). Il a rendu hommage à Michel Desprez, directeur de la recherche des établissements Florimond Desprez.

Trois règles ont guidé ses 60 années d’activité :

- la nécessité impérative de penser et d’agir avant tout en agronome et en héritier de générations d’agriculteurs-sélectionneurs,

- le caractère indispensable de la collaboration en matière de recherche,

- l’importance du partage des résultats et des acquis.

Ce colloque a permis de développer trois grands aspects de la création variétale auxquels Michel Desprez était attaché : la gestion des ressources génétiques, les méthodes de sélection et l’alliance de la sélection et de l’agronomie. Il a également mis en avant les orientations actuelles du métier de sélectionneur face aux attentes de la société.

Photo : Florimond Desprez

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Colloque « Santé des plantes : connaître pour protéger »

25 et 26 novembre 2021 – Toulouse

Ce colloque a été organisé en Région Grand Sud (Occitanie-PACA). En effet, cette région comporte plusieurs laboratoires internationalement reconnus pour leurs travaux sur les parasitismes et les symbioses des plantes, l’environnement et l’agroécologie, et pour les formations qu’ils dispensent dans ces domaines.

Il a réuni 113 participants, dont de nombreux étudiants de master dans les domaines du végétal et de l’écologie à Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nice Côte d’Azur.

Plusieurs enseignements ont été soulignés au cours de ce colloque :

- la forte avancée des connaissances fondamentales sur les interactions plantes-microorganismes bénéfiques ou pathogènes,

- le fait que les plantes sont inséparables de leurs microbiotes,

- l’importance de nouvelles pratiques culturales : biocontrôle, agroécologie,

- le concept de Santé globale One Health qui vise à promouvoir une approche pluridisciplinaire et globale des enjeux sanitaires et dont fait partie la santé des plantes

> Revivre ce colloque

Symposium « État des lieux et perspectives de l’impact sur la santé d’une alimentation riche en fruits et légumes »

14 décembre 2021 - Paris

La consommation régulière de fruits et de légumes présente de multiples bénéfices pour la santé, mais au niveau international, leur consommation reste insuffisante. Ainsi, les Nations unies ont déclaré 2021 Année internationale des fruits et légumes. C’est dans ce cadre que s’est inscrit le symposium organisé conjointement par l’Académie d’agriculture de France et l’Agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes (APRIFEL).

Les « atouts santé » des fruits et légumes ont été le sujet central de ce symposium. Une table ronde a également débattu des moyens d’action pour augmenter durablement la consommation des fruits et légumes.

> Revivre ce Symposium

Colloque « État de l’agriculture – Gaz à effet de serre : les solutions apportées par l’agriculture »

9 février 2022 - Paris

En première partie, cinq exposés apporteront des éclairages nécessaires à la compréhension des relations entre l’agriculture et les gaz à effet de serre. Ainsi seront étudiés les origines et l’impact des gaz à effet de serre sur le climat, les rôles des sols agricoles et l’apport des plantes cultivées. Les démarches « bas carbone » seront également présentées pour l’élevage et les grandes cultures.

L’après-midi, deux tables rondes réuniront des grands témoins autour de questions essentielles : « Comment recoupler agriculture et élevage pour lutter efficacement contre l’émission des GES ? » et « Quelle rémunération pour le carbone que pourraient stocker les exploitations agricoles ? »

Au cours de ce colloque sera décerné par l’Académie d’agriculture de France le Prix de l’information scientifique à destination du grand public.

Photo : Wikipédia – Vincent Anciaux

> En savoir plus sur le colloque et y participer

L'ACTUALITÉ DES PARTENAIRES DE L'ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France recense et valorise sur son site Internet l'actualité que ses partenaires lui communiquent > ici

Repérés ce mois-ci :

- Plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation de 2021 à 2026 - Dossier du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation – 21 novembre 2021

- « L’agriculture, le citoyen, l’action ». Campagne de vulgarisation scientifique et technique d’Arvalis. Elle a pour objectif d’éclairer et de documenter de façon pédagogique le grand public, mais aussi les relais d’opinion, sur les enjeux agricoles – 28 novembre 2021

- Parution de la lettre du blog de veille du Centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation – décembre 2021

- Colloque international sur la protection des végétaux en Afrique sub-saharienne pour permettre une bonne croissance des végétaux, accroître la production et la productivité – Ouagadougou (Burkina Faso) – 3 décembre 2021

- Communiqué de l’Union européenne des académies d’agriculture (UEAA) sur la nouvelle stratégie forestière de la Commission européenne – 6 décembre 2021

- « Innover pour réussir la transition agroécologique » et « Répondre aux besoins alimentaires de demain». Deux appels à projet (Agritech et Foodtech) dotés de 200 millions d’euros sur 5 ans dans le cadre du 4e Programme d’investissements d’avenir – communiqué du 8 décembre 2021

- Recensement agricole 2020 – Une agriculture qui occupe la moitié du territoire, dont plus d’un tiers de productions agricoles sous signes de qualité, une diversité de productions et des exploitations qui restent familiales – communiqué du 10 décembre 2021

- Publication du rapport « Vers une sécurité alimentaire durable : enjeux, initiatives et principes directeurs » de Terra Nova – décembre 2021

- Lancement du site internet « pasteur 2022.fr » pour commémorer les 200 ans de la naissance de Louis Pasteur – décembre 2021

- Prix national de l’agro biodiversité animale 2022. Les candidatures doivent être déposées pour le 17 janvier 2022

- « Je filme le métier qui me plaît ». Concours organisé par le Crédit Mutuel. La date de clôture des candidatures est le 17 janvier 2022

- « Quel(s) avenir (s) pour l’agriculture française ? » - En webinaire par France Stratégie en partenariat avec l’Institut Montaigne – 18 janvier 2022

- Journée de restitution des études du GIS Avenir Élevages portant sur l’attractivité des métiers des filières d’élevage – 20 janvier 2022

- « Filme ta science ». Nouveau concours organisé par le Syrpa pour mettre à l’honneur la communication scientifique en promouvant la qualité pédagogique de vidéos dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation – date limite des candidatures 31 janvier 2022

- « La relation entre la plante et l’eau » : thème pour le prix de thèse de la Société nationale d’horticulture de France (SNHF) – date limite des candidatures 1 mars 2022

> Lire et approfondir toutes ces actualités

ANALYSES DE THÈSE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses

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Thèse de Sixtine Cueff : « Caractérisation des processus de rétention et d’infiltration de l’eau et de pesticides par expérimentations et modélisation en agriculture conventionnelle et agriculture de conservation »

Thèse analysée par Chantal Gascuel, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Jean-Noël Aubertot, directeur de recherche, INRAE UMR AGIR

Co-directeur de thèse : Lionel Alletto, directeur de recherche, INRAE UMR AGIR

Co-directrice de thèse : Valérie Pot, chargée de recherche INRAE UMR ECOSYS

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Thèse de Benjamin Clémenceau : « Le droit à l’alimentation »

Thèse analysée par Bertrand Hervieu, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Pierre de Montalivet, professeur à l’université de Paris-Est-Créteil

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Thèse de Léo Magnin : « La haie requalifiée – Enquête sur un dispositif d’écologisation de la Politique agricole commune (2014 – 2019) »

Thèse analysée par Françoise Burel, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Jean-Marc Weller, chargé de recherche, CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés (LISIS-UMR 9003)

Co-directeur de thèse : Samuel Lézé, maître de conférences, ENS Lyon, Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (IHRIM-UMR 5317)

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D'ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

> Accéder aux Avis et Rapports

> Accéder aux Points de vue d'Académiciens

> Accéder aux Notes académiques

Points de vue d’Académiciens sur... : « Forêts métropolitaines françaises : pour un engagement bien plus fort et de long terme pour réaliser la transition écologique et climatique »

29 membres de l’Académie d’agriculture de France ont fait le constat qu’aujourd’hui, « seulement la moitié des forêts fait l’objet d’une gestion que l’on peut qualifier de professionnelle. Le renouvellement est insuffisant et les arbres âgés s’accumulent. La filière industrielle, qui peut encore innover, ne valorise qu’en partie la ressource disponible et ne couvre pas les besoins du pays en produits issus du bois. Des bois de qualité partent à l’étranger et nous reviennent sous forme de produits transformés. La fonction de puits de carbone, insuffisamment assurée par la substitution du bois à d’autres matériaux ou sources d’énergie, repose trop fortement sur les peuplements forestiers, de plus en plus exposés aux aléas du changement climatique. D’ailleurs, la mortalité des arbres en forêt est à la hausse ».

Ils proposent d’agir rapidement et énoncent cinq axes prioritaires pour relever un défi de taille : celui de la transition écologique et climatique pour les forêts métropolitaines françaises.

Académiciens signataires : Sylvie Alexandre, Yves Birot, Francis Cailliez, Andrée Corvol-Dessert, Xavier Deglise, Charles Dereix, Robert Flies, Georges-Henri Florentin, Michèle Gaiffe, Marc Gizard, Jérôme Grassin, Joseph Gril, Jean-Marc Guehl, Daniel Guinard, Jean-Yves Henry, Hervé Jactel, Antoine Kremer, Jean-Paul Lanly, Yves Lesgourgues, Patrick Ollivier, Jean-Luc Peyron, Bernard Roman-Amat, Jacques Sturm, Gabriel Tandeau de Marsac, Gérard Tendron, Bernard Thibaut, Jacques Valeix, Marc Vincent, Michel Vernois.

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Biologie de synthèse et agronomie

La biologie de synthèse applique une approche technologique au vivant. Elle améliore beaucoup les connaissances et permet de maîtriser des processus biologiques. Les défis à relever incluent le changement climatique, la sécurité alimentaire, la transition énergétique, tout en diminuant l’impact environnemental des activités humaines.

La bioéconomie est fondée sur un substrat renouvelable, la biomasse. La finalité est de répondre de façon durable aux besoins alimentaires et à une partie des besoins en matériaux et en énergie de la société. Dans ces domaines, la biologie de synthèse offre des concepts et des outils dont le rôle sera de plus en plus essentiel.

Cette note scientifique présente quelques exemples parmi la multitude de projets en cours.

Par François Kepes, membre de l’Académie d’agriculture de France, membre de l’Académie des technologies

Photo de Mycoplasma : Wikimédia Commons – M. Haemofelis

Note à consulter dans le chapitre « Concept et outils du génie génétique »

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens en leur nom propre.

Vous trouverez l'intégralité de ces articles > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'articles récents :

À propos d’intérêt public, suivons Lavoisier, Claude Bernard, Louis Pasteur : soyons rigoureux et stratèges

Dans son article très documenté et pédagogique, Hervé This nous offre le recul nécessaire en s’appuyant sur quelques grands scientifiques.

Il prône la lutte contre l’ignorance, mais avec rigueur. En effet, « l’ignorance de la chimie est grave, car elle peut conduire à des positions et à des choix irrationnels du public et des élus, puis à des lois qui risquent de régir la vie collective de façon inacceptable pour quiconque cherche plus de rationalité et une meilleure utilisation de l’argent public » (Vaulpré et Jaffré, 2020).

Il cite également Voltaire qui disait « N’est-il pas honteux que les fanatiques aient du zèle, et que les gens honnêtes n’en aient pas ? Il faut être prudent, mais non point timide.»

Il nous invite à être stratégique, en particulier pour la communication auprès des différents publics. Cette réflexion est précieuse, car elle peut s’appliquer dans notre quotidien, mais également à l’enseignement et à la formation.

Article d'Hervé This, membre de l’Académie d’agriculture de France, daté du 27 décembre 2021

Les conséquences du dérèglement climatique sur l’agriculture

Plusieurs agences des Nations unies ont publié en juillet 2021 leurs rapports annuels qui confirment la dégradation de la situation alimentaire mondiale.

Or, il apparaît que le changement climatique ne sera pas progressif mais va s’accompagner de dérèglements à l’origine de phénomènes exceptionnels. Même les pays aux climats tempérés peuvent en être victimes. Dans cet article, l’auteur s’interroge sur les effets d’une catastrophe dans une grande région de production. Les conséquences les plus lourdes affecteraient les pays qui dépendent du marché international pour satisfaire leurs besoins alimentaires de base.

Dès maintenant, il est nécessaire que des mesures à l’échelle internationale anticipent de futures, et sans doute inévitables, crises alimentaires.

Article d'André Neveu, membre de l’Académie d’agriculture de France, daté novembre – décembre 2021

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

L'ENCYCLOPÉDIE

L’encyclopédie présente des fiches techniques synthétiques traitant d’un sujet.

Elles prennent trois formes : les fiches "Questions sur…" qui développent un sujet complet sur 4 pages, les fiches pédagogiques "Repères", basées sur des chiffres et, enfin, un ensemble de "courtes vidéos" .

Pour en savoir plus sur les grands thèmes et l'ensemble des fiches et vidéos,

- consulter la table des matières de l'Encyclopédie > ici

- consulter le catalogue de l'Encyclopédie > ici

Le thème « Interactions Milieux – Êtres vivants » de l’encyclopédie comprend actuellement un seul chapitre sur la « communication entre êtres vivants dans les sols ».

Les synthèses de trois fiches « Questions sur... » sont présentées ci-après.

Les associations mycorhiziennes dans les sols : une meilleure maîtrise de la production végétale ?

La symbiose mycorhizienne est observée dans plus de 80% des familles de plantes. Les champignons mycorhiziens jouent un rôle important dans le développement de la plante hôte. En effet, ils favorisent la mobilisation et l’acquisition de nutriments, la nutrition hydrique, la résistance face aux stress, la tolérance aux polluants.

Cette fiche décrit l’intérêt majeur de ces associations champignons-racines pour une agriculture durable à faibles apports d’intrants.

Toutefois cette ressource microbienne, naturellement présente dans la majeure partie des sols de la planète, reste largement sous-exploitée.

Fiche « Questions sur… » N° 05.01. Q01, par Robin Duponnois, membre de l’Académie d’agriculture de France et Yves Prin, chercheur au CIRAD

Photo de Mycorhization de radicelles : Wikipédia – Ellen Larsson

Quels défis et perspectives pour l’utilisation de la fixation biologique de l’azote en agriculture

L’azote est un élément essentiel pour le développement des plantes. Son utilisation a permis une progression spectaculaire des rendements. Mais aujourd’hui, l’utilisation massive des engrais azotés a des impacts négatifs sur l’environnement.

Une alternative écologique à ces engrais consiste à promouvoir l’utilisation de plantes légumineuses (pois, soja, féverole, haricot, luzerne, trèfles…) qui présentent des symbioses avec des bactéries fixatrices d’azote.

Une autre voie de recherche est exposée dans cette fiche. Il s’agit de l’extension de la capacité à fixer l’azote à des plantes cultivées comme les céréales. Cet objectif déjà ancien est de plus en plus réaliste grâce à l’avancée des connaissances en génétique et en biochimie de la nitrogénase, et aux progrès techniques en génomique et en biologie synthétique.

Fiche « Questions sur… » N° 05.01. Q04, par Benoît Alunni (Université Paris Sud) et Peter Mergaert (CNRS)

Photo de trèfle incarnat : Arvalis – Alain Dutertre

Quels impacts des invertébrés sur les fonctions des sols ? Quelles applications dans les systèmes sol-plante ?

La faune du sol – notamment les invertébrés (vers de terre, collemboles, nématodes) – joue un rôle très important dans le fonctionnement des sols, par des processus physiques, chimiques et biochimiques. Les invertébrés interviennent pour élaborer et maintenir la structure des sols, participent à la mise à disposition de nutriments pour les plantes et à la régulation des bioagresseurs.

Cette fiche présente la diversité des organismes de la faune du sol, énumère leurs fonctions écologiques et leurs mécanismes d’action sur la physique et la chimie des sols.

De plus en plus d’études sont réalisées pour élucider le rôle des animaux du sol sur les interactions entre plantes, et aussi entre sols et plantes. Ces connaissances devraient conduire à des pratiques agricoles pour une agriculture durable.

Fiche « Questions sur… » N°05.01. Q07, par Mickaël Hedde, INRAE

Photo de Collembole : commons.wikimedia – U. Burkhardt

LES OUVRAGES PRÉSENTÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Bruno Herault (bruno.herault@agriculture.gouv.fr) et Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une présentation, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

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Insecticides, insectifuges ? – Enjeux du XXIe siècle

Ce livre traite de la cohabitation entre insectes et humains hier, aujourd’hui et dans les années à venir. On y puisera d’abord de nombreuses connaissances sur les insectes, sur leurs grandes capacités d’adaptation, de dissémination et de colonisation. 600 000 espèces d’insectes sont phytophages, qui représentent autant de dangers pour notre garde-manger végétal ! Mais les insectes sont aussi nos amis et 35% de l’alimentation humaine mondiale dépendent de l’activité des insectes pollinisateurs.

D’autres pages passionnantes expliquent comment protéger les plantes contre les insectes ravageurs. L’humain a d’abord tenté les incantations et les prières, puis il a affiné sa sélection de plantes à cultiver et ses techniques aux champs. Il a aussi testé le « combat manuel ». Avec la chimie, il a cru trouver la solution idéale, en vain, et il fonde désormais beaucoup d’espoir dans la lutte biologique et dans les new breeding techniques (NBT).

L’avenir est peut-être dans la mise au point de nouveaux insectifuges : l’idée de faire fuir les insectes n’est pas nouvelle. Ce qui est nouveau, c’est la manière de le faire et l’univers des possibles semble immense.

Edition : Presses des Mines

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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : des aquarelles pour l’avenir de la vigne

Au début du XIXe siècle, le ministre Jean-Antoine Chaptal réunit l’ensemble des cépages français dans une collection au Jardin du Luxembourg et demande à Pierre-Joseph Redouté de représenter tous ces cépages.

Grâce à l’Académie d’agriculture de France, quatre-vingt-trois aquarelles de variétés de vignes sont publiées pour la première fois. Elles ont une valeur patrimoniale inestimable.

95 % de la production viticole française reposent sur 40 variétés. Le changement climatique et la protection de l’environnement conduisent à rechercher des variétés de vignes résistantes aux stress et aux maladies. La diversité des anciens cépages présente donc un intérêt pour l’avenir.

Editions Paulsen

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La culture du tabac en France. Sauvegarder un savoir-faire, promouvoir l’innovation ?

Pourquoi ce livre ?

C’est une question très fréquente lors de la découverte de ce nouvel ouvrage. Mais ce livre n’est pas une incitation au tabagisme ! Laisser disparaître la filière française n’aura aucun effet contraire à la nécessaire lutte contre la consommation de tabac.

Ce livre est un ouvrage de découverte sur une plante patrimoniale qui fait partie de notre histoire, a composé nos paysages et a permis le maintien de nombreuses exploitations familiales. Il nous révèle également que la plante de tabac renferme environ 6 000 substances actives et qu’elle a représenté une plante modèle pour les chercheurs.

Cette plante est riche de potentialité pour l’avenir. Elle mérite d’être mieux connue et de pouvoir continuer à être cultivée sur notre territoire.

Edition : Presses des Mines

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EN DÉBAT...

PAC 2021 – 2027 : Saluons l’avènement de l’agrologie

Le monde agricole est régulièrement frappé de controverses : OGM, glyphosate, place de l’agriculture bio… Mais pour les non-spécialistes, comment se faire une opinion ? Dans chaque « camp », des scientifiques s’opposent. Y-a-t-il deux sciences ?

Dans son article, Philippe Stoop propose de définir une nouvelle science agricole, l’agrologie, dont il détaille de nombreuses divergences avec l’agronomie classique.

Le plan européen « Farm to Fork », et sa traduction dans la nouvelle Politique agricole commune, présentent des objectifs de réduction des pesticides et des engrais (50 % et 20 % respectivement), de développement du bio à 25 % des surfaces et du passage à 10 % des surfaces d’intérêt écologique non productives. Ainsi, l’auteur conclut que ceci constitue « le premier test de déploiement du projet agrologique à l’échelle d’un continent ».

Article de Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture de France daté du 10 décembre 2021

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Les stratégies du Pacte vert doivent être révisées

« Les stratégies de Bruxelles n’apportent pas de bénéfice en terme de gaz à effet de serre et entraînent une hausse de l’insécurité alimentaire. Elles ne proposent pas de mesures pour une agriculture résiliente face au changement climatique ».

Ce jugement sévère est le résumé d’un article très argumenté. Il s’appuie sur plusieurs études prospectives inquiétantes réalisées à partir de l’application des mesures préconisées dans le Pacte vert.

En effet, elles concluent à une baisse importante des productions, à une forte augmentation des prix de l’alimentation, à une hausse des importations, et à une dégradation de la situation économique des exploitations agricoles.

Pour l’auteur, l’urgence climatique a conduit à des décisions qui mettent en péril la souveraineté alimentaire européenne. Il énonce donc cinq priorités pour que cette agriculture soit résiliente, participe à la lutte contre le changement climatique et soit bénéfique à la biodiversité.

Article de Jean-Paul Jamet, membre de l’Académie d’agriculture de France, daté de novembre - décembre 2021

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LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

Le fonds documentaire de l’Académie

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

S’y ajoutent 2 831 périodiques anciens reliés :

- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)

- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938

- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909

Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis 1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).

Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ 9 000 volumes.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA > Accessible ici

A ce jour, 2623 titres sont répertoriés.

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

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La location des salles historiques de l’Académie (avec respect des règles sanitaires contre la Covid-19)

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