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Prix de thèse conjoint AAF-SFBV (Société française de Biologie végétale)
2022
2021
500 €
Le travail de thèse de Aurélie BACKES été réalisé sous la direction de Essaid Ait Barka (professeur Université de Reims Champagne-Ardenne), Cédric Jacquard (professeur Université de Reims Champagne-Ardenne) et Gea Guerriero (Senior Research and Technology Associate au Luxemburg Institute of Science and Technology (LIST)), à l’Unité de Recherche Résistance Induite et Bio-protection des Plantes (RIBP) (EA 4707, Reims) dirigée par Cédric Jacquard. Une partie des travaux a également été conduite par l’auteure au laboratoire LIST (Esch-sur-Alzette, Luxembourg). La soutenance s’est déroulée le 25 janvier 2021 à l’Université de Reims Champagne-Ardenne dans le cadre de l’École doctorale ABIES.
Cette thèse a porté sur une maladie fongique de l’orge (une plante d’intérêt économique majeur pour la Région Grand-Est), l’helminthosporiose, causée par l’ascomycète Drechslera teres. Face au problème de contournement des fongicides par le pathogène ciblé, le travail a consisté à développer une approche de lutte biologique, permettant d’identifier une nouvelle bactérie bénéfique appartenant au genre Paraburkholderia sp., appelée souche 25. Cette bactérie a montré un pouvoir antagoniste contre D. teres et a permis de limiter son développement de 70 à 95 % in vitro et in planta.
Le travail présenté dans ce mémoire de thèse est très bien réalisé, valorisé par trois publications dans des revues reconnues en biologie et deux publications en préparation.
Par ailleurs, l’auteure a obtenu une bourse Dufrenoy de l’AAF en 2019 qui lui a permis de mener à bien des expérimentations au Luxembourg. Elle a également obtenu le prix de « la thèse prometteuse » lors de « Phloème 2020 : 2èmes biennales de l'innovation des systèmes céréaliers ».
Ce travail de thèse a été sélectionné par un jury mixte composé de membres de l’AAF (Michel DRON, section 1 et Dominique JOB, section 6) et de la SFBV (Jérémy LOTHIER, maître de conférence à l’Université d’Angers, Président de la SFBV, Sébastien THOMINE, directeur de recherche CNRS à Gif sur Yvette, Secrétaire Général de la SFBV et Marie-Noëlle VAULTIER, maitre de conférence à l’Université de Lorraine, Vice-Présidente de la SFBV).
2020
♦ Maxime DURAND a soutenu une thèse dans le domaine de l’écophysiologie sous la direction des Drs. Didier Le Thiec et Oliver Brendel, à l’Université de Lorraine. Cette thèse a porté sur l’étude des déterminismes physiologiques, morphologiques et moléculaires de l’efficience d’utilisation de l’eau en lien avec la réponse à la sécheresse chez les peupliers. L’originalité de ce travail réside dans la prise en compte de plusieurs niveaux de complexité, de la feuille à la plante entière. Maxime DURAND a été sélectionné par un jury mixte composé de membres de l’AAF (Jean-François BRIAT, section 5, et Dominique JOB, section 6) et de la SFBV (Sébastien THOMINE, directeur de recherche CNRS à Gif sur Yvette, Président de la SFBV et du jury ; Audrey OUDIN, maître de conférence à l’Université de Tours ; Jérémy LOTHIER, maître de conférence à l’Université d’Angers).
2019
♦ Fadi EL-HAGE, la quantité de travail réalisé est impressionnante de même que la diversité des approches utilisées pour un sujet à l’interface entre recherche fondamentale et finalisée particulièrement bien adapté au cadre de l’appel à candidature pour le prix SFBV-AAF. (Rapporteurs : Jean-François Briat et Michel Dron).