♦ Marie BELAIR, pour l’excellence scientifique de sa thèse et pour son intérêt pour la filière nucicole française dans le contexte de l’émergence de la maladie du dépérissement du noyer.
♦ Les travaux de thèse de Rachel CONTARIN ont permis d’aboutir à la mise en lumière de l'importance des EGMs dans la dissémination des résistances. Les résultats démontrent que les plasmides ne sont pas uniquement des réservoirs passifs de gènes de résistance aux antibiotiques, mais des acteurs actifs de l'adaptabilité bactérienne. Des stratégies ciblées sur la perturbation des plasmides pourraient limiter la dissémination de la résistance aux antibiotiques, contribuant ainsi à la sécurité sanitaire.
♦ La thèse de Louise de LA HAYE SAINT HILAIRE souligne une tension entre deux logiques contradictoires l’avenir de la région Lorraine – Haute-Marne : la rationalisation de l’outil industriel avec réduction des implantations et la nécessité de différencier les produits pour contribuer à une meilleure rémunération des producteurs.
♦ Cécile GAZO, pour sa thèse en sociologie où se croisent de riches expériences de terrain autour des nouvelles formes d’accompagnement de l’installation en agriculture.
♦ Eva GRIL, pour la richesse méthodologique de ses travaux, les progrès dans la connaissance du microclimat en sous-bois, leur utilité pour la gestion de la biodiversité et des forêts sous changement climatique.
♦ Alicia JACQUES, pour l’introduction de diversité génétique dans les populations animales par la caractérisation et l’exploitation de collections cryoconservées.
♦ Adeline KAROLKOWSKI, pour son travail contribuant à la végétalisation de l’alimentation, notamment en explorant les mécanismes de l’astringence, de l’amertume, et, plus généralement, des « mauvais goûts », dans des fractions produites à partir de la féverole (Vicia faba L. minor).
♦ Théo LEPRÉVOST, pour ses travaux sur la génétique de la résistance à une grave maladie des légumineuses qui ouvrent la voie à l'obtention de variétés résistantes.
♦ Damien TOUBLANT, dont les travaux démontrent, dans le champ de la géographie sociale, que les micro fermes font progressivement émerger un modèle de développement agricole territorial.
♦ La thèse de Yulin ZHANG montre qu'une collecte participative d'observations de l’extrémité des rameaux de vigne (apex) permet d'estimer et de cartographier la réserve utile du sol à l'échelle régionale. Cette approche ouvre de nouvelles perspectives pour accéder à cette information très difficile à mesurer, mais centrale dans un contexte de changement climatique.

