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GUESDON Jean-Claude

10.05.Q01 : Le marché mondial des viandes bovines

     Une comparaison peut être faite entre les États Unis et l'Union Européenne, deux zones fortement consommatrices de viande bovine, et aujourd'hui à peu près autosuffisantes (12,3 millions de tec produites et consommées aux États-Unis, et 7,8 millions de tec produites et consommées dans l'Union Européenne). En revanche, les États-Unis sont en même temps de grands importateurs et exportateurs, alors que l'Europe intervient peu sur le marché mondial.
     Concernant les deux géants de l'Asie – Chine et Inde – tout les oppose : la Chine est largement déficitaire, avec des importations estimées à 2,5 millions de tec ; l'Inde, qui produit 4,25 millions de tonnes équivalent-carcasse, est devenue un gros exportateur mondial, avec 1,4 millions de tec.
     Enfin, le Mercosur, avec son potentiel et ses coûts de production, reste une zone clef pour l'équilibre mondial de cette filière.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_10.05.q01_marche_viandes_bovines.pdf

03.11.R01 Evolution du rendement des vaches laitières en France

Opinion répandue...
« Autrefois, le rendement des vaches laitières n’était pas celui des "usines à lait " d’aujourd’hui »

Notre analyse
« Avant les années 1950, le concept de vache laitière n’existait pas. Le cheptel bovin était mixte lait-viande, quand il n’était pas en même temps force de travail. Toutes les vaches, quelle que soit leur race, nourrissaient d’abord leur veau et seul le lait de complément était trait pour les besoins de la famille, la vente de proximité ou la transformation en beurre, crème ou fromage.
Après la seconde guerre mondiale, on a commencé à distinguer :
un cheptel bovin dit laitier sélectionné pour ses aptitudes spécifiques ;
un cheptel bovin dit allaitant ayant une aptitude particulière à produire des animaux lourds et bien conformés pour la production de viande.
De la fin du XIXe siècle à 1950 environ, on estime que le rendement laitier moyen oscillait autour de 2000 kg par vache et par an en fonction des aléas climatiques. Entre 1960 et 2020, ce rendement est passé de 2000 à plus de 7000 kg et certains animaux sont capables de produire près de 20 000 kg de lait par année. C’est à la fois le résultat de la sélection animale et des techniques de production, en particulier du changement de mode d’alimentation. »

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon 03.11.r01_evolution_du_rendement_des_vaches_laitieres_france_1960-2020.pdf

10.05.Q02 : Le marché mondial des produits laitiers

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

L’UE et la Nouvelle Zélande restent les deux leaders à l’exportation sur le marché mondial, alors que la Chine est devenue le premier importateur de produits laitiers au monde.

Avec la fin de la régulation de l’offre en Europe (fin des quotas laitiers en 2015) et le démantèlement des mécanismes de gestion des marchés, puis la montée en puissance mais aussi l’irrégularité de la demande chinoise, les cours sur le marché mondial des produits laitiers sont devenus particulièrement erratiques.

Production et consommation mondiale sont en croissance de près de 2% par an, et c’est l’Asie qui est devenue le moteur de la croissance de la demande, alors que l’Europe hésite sur sa stratégie au profit des USA et de la Nouvelle Zélande. 

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_10.05.q02_marche_produits_laitiers.pdf