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N°28 - nov 2017

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11/2017

 

Le Mensuel

N°28 / Novembre 2017

A LA UNE

Mieux comprendre l’action des perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens font l’objet d’une grande attention de la part du grand public et donc des médias, des milieux socio-économiques et des politiques. Des certitudes écologiques, économiques ou politiques tiennent trop souvent lieu d’arguments (dans un sens ou l’autre), sans que les bases scientifiques puissent être sereinement discutées par les protagonistes.

C’était donc l’ambition du colloque inter-académique de novembre 2016 et celle de la séance de l’Académie d’agriculture de France du 22 novembre 2017 consacrée aux perturbateurs endocriniens, que d’éclairer un tel débat.

Les régulations endocrines chez les animaux constituent des réseaux complexes concernant toutes les grandes fonctions physiologiques et répondant aux variations affectant ces fonctions.

De très nombreuses molécules (médicaments, peintures, colles, pesticides, etc.) peuvent affecter le réseau endocrinien des vertébrés. Ces effets peuvent être directs par liaison du produit avec le récepteur d’une hormone, ou indirects en modifiant la biosynthèse ou la dégradation normale d’une hormone ou de sa protéine de liaison dans le sang. D’autres effets, peut-être la majorité, sont consécutifs à la toxicité de ces molécules conduisant à un déséquilibre physiologique qui sera amorti par le réseau endocrinien. Les variations hormonales ne sont alors pas la cause mais la conséquence (bénéfique) d’un impact initial non-endocrinien.

Il convient donc pour les toxicologues et endocrinologues de comprendre les mécanismes impliqués pour qu’une information la plus objective possible soit disponible pour prendre les décisions nécessaires en ce domaine.

Yves Combarnous

Directeur de recherche émérite du CNRS, membre de l’Académie d’agriculture de France

L'INFORMATION DU MOIS

Agir face aux maladies infectieuses

Les grandes maladies infectieuses que les vétérinaires et les médecins des pays développés croyaient orgueilleusement avoir vaincues dans les années 1980, ont refait parler d’elles d’une manière souvent dramatique dans les années 2000. Ainsi, la fièvre aphteuse a dévasté les troupeaux britanniques en 2001, la tuberculose bovine dont on avait espéré l’éradication après 50 années de lutte a ré-émergé au Royaume-Uni et en France... Parallèlement, de nouvelles maladies infectieuses, souvent zoonotiques sont apparues chez l’animal et chez l’homme : l’influenza aviaire HP H5N1 en 2003, le SRAS en 2003, Le MER-Cov en 2012…

Les raisons de ces émergences sont multiples car chaque maladie possède ses propres déterminants. Trois grands groupes de facteurs peuvent toutefois être cités : l’évolution des agents pathogènes (virus à ARN notamment), les modifications environnementales favorisant le développement de vecteurs et de réservoirs, et les comportements humains. Les déplacements incessants des hommes, des animaux et de leurs produits sur la planète, la densification des populations et les déplacements massifs liés aux conflits sont probablement au cœur de ces évolutions.

Les enjeux pour l’avenir sont de comprendre les risques infectieux liés à ces évolutions afin de tenter de les prévenir. L’épidémiologie par la surveillance et l’investigation sera donc demain plus que jamais, au cœur de la prévention des maladies infectieuses.

Barbara Dufour

Professeur de maladies infectieuses et d’épidémiologie à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, membre de l’Académie d’agriculture de France

RETOUR SUR LES PRÉCÉDENTES SÉANCES DE L'ACADÉMIE

Quelle PAC pour quelle agriculture ?

3 octobre 2017

La PAC constitue un enjeu essentiel pour l’avenir des agricultures européennes. Aujourd’hui, elle doit répondre à des enjeux de sécurité alimentaire et de santé publique, des enjeux économiques et sociaux, des enjeux environnementaux, territoriaux et climatiques et enfin à des enjeux géopolitiques et stratégiques. La PAC a également besoin d’une nouvelle légitimité auprès des agriculteurs, des consommateurs et des citoyens.

Un groupe de travail de l’Académie d’agriculture souhaite contribuer activement au débat concernant l’avenir de la PAC. Ses travaux remettent en cause certains arguments économiques servant à justifier la dérégulation des marchés agricoles et le découplage des soutiens à l’agriculture européenne.

Les conclusions de ce groupe de travail pour une PAC renouvelée qui intègre gestion des marchés, prévention des risques et protection de l’environnement ont été présentées le 3 octobre 2017 à l’Académie.

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Une agriculture moins dépendante des produits phytosanitaires

4 octobre 2017

Cette séance de l’Académie sur « la stratégie pour une agriculture moins dépendante des produits phytosanitaires » a fait salle comble.

En conclusion, il apparaît possible de réduire l’usage des pesticides en préservant le dynamisme économique des filières. Toutefois, cette réduction n’est pas facile. Elle implique la responsabilité de tous : agriculteurs, conseillers, filières, consommateurs, mais aussi celle des chercheurs et des pouvoirs publics. Enfin, la mise en place de dynamiques collectives avec des groupes d’agriculteurs innovants est un facteur essentiel de réussite.

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L’élevage de précision, une source d’innovations et d’évolution des métiers

11 octobre 2017

L’élevage de précision a montré toutes ses potentialités avec l’enregistrement et l’analyse de données sur l’alimentation, les rejets animaux, la santé, le comportement et le bien-être animal, la reproduction, le phénotypage en liaison avec le génotypage et la sélection, le pâturage, la gestion des parcelles, des bâtiments et du milieu, la traçabilité et même la certification des produits.

Cette gestion précise et rigoureuse doit permettre d’améliorer la qualité de vie des éleveurs. Cependant, de multiples défis sont à relever et les inquiétudes nombreuses.

L’une des conclusions de cette séance de l’Académie a été que « le futur est largement à construire » et qu’une « juste mesure et une progressivité sont essentielles ».

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La recombinaison méiotique en création variétale

18 octobre 2017

Tous les programmes de sélection des animaux comme des végétaux reposent sur la recombinaison génétique. Celle-ci, en réalisant des échanges de grands fragments de chromosomes lors de la méiose, crée de la variabilité génétique. Les études récentes témoignent de la complexité des facteurs façonnant la recombinaison génétique.

Cette séance de l’Académie avait pour objet de faire le point sur notre compréhension de la recombinaison méiotique et sur les moyens nouveaux qui en découlent pour contrôler sa fréquence et sa répartition. Des résultats sur deux espèces végétales très différentes ont permis d’illustrer les applications potentielles de ces découvertes.

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LES GROUPES DE TRAVAIL DE L'ACADÉMIE

L'Académie d'agriculture de France prend en compte les préoccupations de la société dans de nombreux domaines étudiés par des groupes de travail transversaux, qui associent membres de l'Académie et personnalités extérieures.

Voici le nouveau groupe mis en place :

Consommation de viande et de chair de poissons et de crustacés

Un nouveau groupe de travail vient d’être créé au sein de l’Académie d’agriculture, avec pour objectif d’engager une réflexion approfondie sur la consommation de viande et de chair de poissons et de crustacés.

Il s’agit de collecter et de synthétiser des informations sur les chiffres de consommation, les nouveaux comportements alimentaires et leurs motivations, la valorisation des co-produits animaux et l’alimentation des animaux de compagnie, les aspects nutritionnels, médicaux et sanitaires, les nouveaux modes d’élevage et la perception de l’animal, les rôles économiques et environnementaux de l’élevage.

Animatrice : Jeanne Grosclaude, membre de l’Académie d’agriculture de France

LES PROCHAINES SÉANCES DE L'ACADÉMIE

L’émergence des maladies infectieuses

7 novembre 2017

Depuis une vingtaine d’années, les maladies infectieuses font un retour remarqué comme les virus aviaires hautement pathogènes dans les filières de palmipèdes.

La séance a pour objectifs de rappeler les grandes causes de ces émergences et de discuter des modalités de surveillance. En effet, la détection précoce de ces maladies est indispensable pour intervenir le plus rapidement possible et tenter de prévenir la diffusion de ces maladies, souvent très rapide dans des territoires indemnes.

Il faut donc mettre en place des systèmes de veille, qui peuvent être améliorés par des méthodes d’automatisation. L’apport et les limites des modèles prédictifs seront également abordés.

Cette séance inter-académique aura lieu à l’Académie nationale de médecine.

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Le temps dans les sols et les paysages

8 novembre 2017

L’objectif de cette séance est d’illustrer les connexions entre l’évolution des sols et des paysages naturels et modifiés par l’homme.

Des progrès considérables ont été obtenus ces dernières années dans l’étude de la chronologie des événements ayant affecté les surfaces continentales. Tous ces progrès sont particulièrement précieux pour retracer le parcellaire ancien et sa structuration par des haies et des rideaux de cultures et pour étudier son rôle dans le ralentissement de l’érosion, modifiant peu à peu la topographie.

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Investir en forêt : un pari éclairé sur l’avenir

15 novembre 2017

L’investissement forestier conditionne l’avenir de la forêt. Mais curieusement, aucune statistique ne le révèle. Pourtant, lorsqu’on analyse un secteur industriel, cette notion est majeure pour anticiper son futur. La notion d’investissement est complexe en matière forestière. Mais son ignorance est extrêmement dangereuse car elle peut conduire à des abandons de nos espaces boisés.

Cette séance de l’Académie est donc très importante pour définir l’investissement forestier, en quantifier les flux financiers, illustrer son évolution, établir des comparaisons internationales, et montrer que les marchés du bois sont porteurs pour les décennies à venir.

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Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?

22 novembre 2017

Actuellement, aucune définition précise et acceptée par tous n’est disponible pour les perturbateurs endocriniens. Cette séance a donc pour objectif de définir le mieux possible ce que sont les perturbateurs endocriniens, et quels sont les produits qui agissent prioritairement en perturbant la biosynthèse et/ou l’action d’hormones.

En effet, de nombreux produits toxiques sont catalogués comme perturbateur endocrinien alors que des perturbations sont secondaires à des effets toxiques plus généraux.

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Propriété foncière, résistance et érosion

29 novembre 2017

Sur l’évolution de la propriété foncière, les questions sont nombreuses. Quelle est son évolution et quelles en sont les conditions ? L’Europe pourra-t-elle adopter une politique foncière commune ?

Au cours de cette séance, la première contribution portera sur l’approche de la notion de propriété, le rôle de la mondialisation et l’importance des savoir-faire. L’expérience des pays de l’Est avec la décollectivisation sera ensuite abordée avec ses répercussions sur la politique agricole commune.

Enfin, la troisième intervention fera le constat du risque de dilution de la propriété et plus généralement de l’agriculture dans une conception fondée sur les préoccupations environnementales des sociétés.

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L’alimentation, entre innovation et peur

30 novembre 2017

Depuis des siècles, des innovations ont permis de relever des défis alimentaires successifs. Aujourd’hui, une plus grande abondance permet de nourrir une population considérable, au prix d’une pression croissante sur les ressources et l’environnement.

D’autres défis apparaissent : la santé publique, la lutte contre le gaspillage alimentaire… contre lesquels des solutions existent comme la « cuisine note à note » utilisant des composés alimentaires.

Les craintes et phobies alimentaires sont aussi plus nombreuses, comme l’orthorexie, c’est-à-dire la volonté obsessionnelle de n’ingérer que des aliments parfaitement purs. La question est donc posée : nos aliments sont -ils plus ou moins sûrs qu’il y a un siècle ?

De nouvelles données scientifiques seront indispensables pour que les consommateurs puissent à l’avenir prendre des décisions en connaissance de cause.

Ce colloque est organisé conjointement par l’Association des amis de l’Académie d’agriculture (4AF) et l’Académie.

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Le rôle des interprofessions face à la volatilité croissante des prix

6 décembre 2017

Dans la mesure où la nouvelle PAC s’oriente de plus en plus vers des mécanismes qui ne font plus appel à des mesures publiques de soutien des marchés, il faut s’attendre à une forte augmentation de la volatilité des prix et des revenus.

Si l’on veut éviter la généralisation de l’intégration et de la sous-traitance qui donnerait tout le pouvoir aux seules entreprises de transformation et de commercialisation, il peut être adéquat de favoriser les relations contractuelles dans le cadre des organisations professionnelles. On observe en effet des résultats très intéressants dans le secteur viticole ainsi que pour le fromage de Comté.

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Aquaculture marine française : atouts, risques et perspectives

12 décembre 2017

En Europe, la France se classe au 3ème rang des pays producteurs et consommateurs de produits aquacoles d’origine marine. Ces produits proviennent de trois sources biologiques différentes : algues, mollusques, poissons. Compte tenu de l’importance de sa zone économique exclusive, située au deuxième rang mondial, la France dispose d’un territoire maritime immense. Ce potentiel lui offre des atouts majeurs en termes de pêcherie et d’aquaculture.

L’objectif de cette séance est de présenter, pour chaque type de production aquacole concernée, un bref historique de la filière, ses atouts, ses faiblesses et enfin, ses perspectives alimentaires, industrielles ou biotechnologiques, dans le contexte de transition des ressources marines traditionnelles vers un développement de plus en plus contrôlé et durable.

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L’amitié franco-américaine de deux agronomes : Jefferson et Dupont de Nemours

13 décembre 2017

Thomas Jefferson (1743-1826) et Pierre Samuel Dupont de Nemours (1739-1817) furent tous deux membres de la Société royale d’agriculture de Paris. Propriétaires terriens, ils se sont passionnés pour les moyens d’améliorer l’agriculture.

Ambassadeur des Etats-Unis en France de 1785 à 1789, Jefferson fait des voyages pour observer les campagnes européennes. Il rencontre à Paris Dupont de Nemours, membre du bureau de la Société royale d’agriculture et ils échangeront une correspondance régulière jusqu’en 1817 dans laquelle ils discutent les grandes réformes de la société et les enjeux agricoles.

Cette séance permettra, à travers leur correspondance, de mettre en avant leurs valeurs communes et de comparer leurs conceptions sur les améliorations agricoles, de la société rurale et leurs échanges sur l’instruction.

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Forum sur l’attractivité pour les jeunes Africains des métiers d’une agriculture sub-saharienne rénovée

20 et 21 novembre 2017 – Abidjan (Co

Ce forum est organisé par le groupe inter-académique pour le développement et l’Académie d’agriculture de France avec les académies africaines partenaires. Il se propose d’apporter aux jeunes Africains des informations objectives sur les possibilités et les conditions de réussite de leurs projets personnels dans les domaines de l’agriculture.

Par ailleurs, une plate-forme interactive en accès libre est en préparation. Les jeunes Africains y trouveront des exemples concrets, des éléments de motivation et un guide pour les développements qu’ils envisagent.

Ce forum aura lieu au Radisson Blu Hotel à Abidjan, à l’occasion du Salon de l’agriculture et des ressources animales.

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THÈSES ET NOTES DE RECHERCHE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, Manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)
Vous pouvez également écrire une note de recherche si vos travaux présentent des résultats innovants et originaux.

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LA SCIENCE EN MOUVEMENT

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe de travail d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Nous vous présentons, ci-après, par thème, leurs réflexions, qui ont été synthétisées sous forme d'articles.

Passé, présent et futur de l’utilisation des antibiotiques en élevage

Le développement de la résistance aux antibiotiques a rendu nécessaire une révision complète de leur usage en élevage. Ils sont désormais totalement interdits dans la protection des végétaux et dans l’alimentation animale à des fins zootechniques. En élevage, la meilleure alternative réside dans le respect des bonnes conditions d’entretien des animaux et le recours massif à la vaccination.

Le suivi des résistances permet d’orienter les choix réglementaires en matière de restriction.

Aujourd’hui, les progrès de la science sont rapides et multidirectionnels. Cependant, si des alternatives médicales sont mises au point, il est peu probable que les animaux puissent en bénéficier : elles seront réservées en priorité à la médecine humaine.

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Protéger la nature? Oui, mais laquelle?

Ce que nous appelons nature est une co-construction entre des processus spontanés et les activités humaines qui ont modifié les systèmes écologiques dans lesquels nous vivons. Ces systèmes nous fournissent des ressources et des services au travers d’un certain nombre d’usages.

Pourtant nos programmes de restauration écologique agissent comme s’il existerait une nature vierge que nous devrions préserver des exactions de l’homme. Différents groupes de pression essaient chacun d’imposer leur point de vue sur ce que devrait être la nature, sur la base de discours alarmistes. On engage ainsi le pays dans une politique environnementale jacobine, sectorielle et virtuelle qui fait fi des particularités locales, de la participation des citoyens et des besoins et dynamiques à venir.

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LES INITIATIVES DES PARTENAIRES DE L'ACADÉMIE

Les rencontres sur la fertilisation raisonnée et de l’analyse

COMIFER - 8 et 9 novembre 2017 - Nantes

Le Comité français d’étude et de développement de la fertilisation raisonnée (COMIFER) est une plate-forme d’échange et de concertation entre tous les acteurs concernés : recherche, développement, acteurs économiques, pouvoirs publics, enseignement.

Le COMIFER organise ainsi cette année les 13èmes rencontres de la fertilisation raisonnée et de l’analyse. 400 congressistes sont attendus à Nantes et assisteront à 22 présentations orales organisées en 6 thèmes : les amendements, la fertilisation organique, les études régionales, les innovations en systèmes de culture, les innovations en analyse et les outils de pilotage de la fertilisation.

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L’agroécologie au vignoble

14 et 15 novembre 2017 – Gradignan

Tel est le thème de deux journées les 14 et 15 novembre 2017 organisées par Bordeaux Sciences Agro et Vitinnov.

La première journée concerne la gestion des sols, la biodiversité et les actions agronomiques. Des résultats d’expérimentation porteront sur la diversité des microorganismes et des mycorhizes, le rôle des microorganismes et des lombrics dans la dégradation de la matière organique, ainsi que la gestion de l’enherbement et des engrais verts. Au cours de la deuxième journée seront développés les impacts des aménagements agroécologiques : bandes fleuries, paysage et agroforesterie.

Des apports théoriques seront complétés par la présentation de cas pratiques abordés en recherche dans les vignobles, avec l’intervention d’experts.

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Alimentation et valeurs

15 et 16 novembre 2017 - Orléans

L’open agrifood se définit comme un forum du champ à l’assiette, lieu de rencontres et d’échanges entre tous les acteurs de la filière alimentaire. Pour 56% des Français, la filière alimentaire constitue une « filière primordiale et un atout très important pour le pays ». Mais ils demandent également plus de transparence, plus de sécurité, plus de respect de l’environnement et des hommes.

7 personnes sur 10 se disent prêtes à payer plus cher pour manger plus sainement. La question de la création de valeur, sa reconnaissance et son partage seront au cœur des échanges du forum Open agrifood organisé à Orléans.

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Les assises de Sol et Civilisation

23 novembre 2017 – Paris

Depuis 1991, l’association Sol et Civilisation mène des réflexions sur les conditions d’un développement équilibré des territoires et de la société.

Alimentation, économie verte, biodiversité, notre agriculture est aujourd’hui au carrefour de nombreux enjeux de société. Mais avec des simplismes qui enferment et des rapports de force qui contraignent, comment faire projet autour de notre agriculture ?

Les prochaines assises « Agriculture-société, je t’aime, moi non plus » réuniront sous forme de débat Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA et Philippe Vasseur, président du Forum mondial de l’économie responsable.

Bernard Chevassus-au-louis et Xavier Lauréau, membres de l’Académie d’agriculture, participeront aux tables rondes de ces assises.

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La convention annuelle de l’Académie des technologies

27 novembre 2017 – Paris

L’Académie des technologies a pour mission d’émettre des propositions et des recommandations auprès des pouvoirs publics et des acteurs socio-économiques pour une meilleure exploitation des technologies au service de l’homme.

Aujourd’hui, elle lance une convention annuelle afin de mieux faire connaître sa mission de réflexion, d’avis et de prospective. Ouverte à un public du monde de la recherche, de l’industrie, de la politique et de l’enseignement, cette manifestation est destinée à promouvoir les innovations marquantes d’une filière industrielle spécifique et leurs apports au progrès raisonné, choisi et partagé. Cette première édition, qui se tiendra à la Maison de la Chimie à Paris, portera sur le plus important secteur de l’industrie française et l’un des plus innovants dans les domaines de la santé : l’agroalimentaire.

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Changements climatiques : quelle place pour notre forêt et notre agriculture demain ?

28 novembre 2017 - Paris

Les risques liés au changement climatique commencent à se faire jour. Celui-ci peut modifier de façon importante les productions végétales, animales et forestières, impactant non seulement les ressources alimentaires mais aussi les usages des sols.

Comment adapter les modes de production, mais également les politiques agricoles pour satisfaire les besoins tout en réduisant l’empreinte climatique de l’agriculture ?

Cette journée organisée par la Société nationale d’horticulture de France (SNHF) s’adresse aux professionnels et responsables des secteurs agricoles, alimentaires et forestiers.

Elle aura lieu à la SNHF et sera ouverte par Jean Jouzel, président de Météo et Climat et introduite par Marion Guillou, présidente du conseil d’administration d’Agreenium, tous deux membres de l’Académie d’agriculture de France.

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Les enjeux de la consommation de fruits et légumes

30 novembre 2017 – Paris

Consommer au moins 5 fruits et légumes par jour, quel impact pour notre avenir ? Tel est le thème de la rencontre organisée par l’Agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes (APRIFEL).

La matinée sera consacrée aux enjeux de santé publique, puis à la contribution de la production de fruits et légumes à l’environnement. L’après-midi, une table ronde abordera les aspects économiques, les réglementations, les signes de qualité et les orientations des pouvoirs publics pour soutenir la production et la consommation de fruits et légumes français.

Bernard Chevassus-au-Louis, président de « Humanité et Biodiversité » et membre de l’Académie d’agriculture, conclura cette journée qui aura lieu dans l’auditorium du ministère des Solidarités et de la Santé.

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Les agricultures du futur

L’inscription des classes au jeu « Cultures Agri» aura lieu du 2 octobre 2017 au 9 janvier 2018. Ce concours de vidéos agricoles est ouvert à toutes les classes des établissements spécialisés en agriculture. Il est organisé par le Crédit Mutuel sous le patronage de l’Académie d’agriculture.

La nouvelle édition a pour thème «Les agricultures du futur». C’est un thème très riche sur lequel les enseignants et élèves vont facilement se mobiliser. La remise des prix aura lieu lors du futur Salon International de l’Agriculture 2018.

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Le colloque de l’innovation céréalière

24 et 25 janvier 2018 – Paris

Aujourd’hui, pour maintenir les quantités tout en augmentant la qualité, pour minimiser l’impact écologique des cultures tout en permettant aux hommes de vivre dignement du travail de la terre, il faut inventer l’agriculture de demain. Celle-ci n’existera pas sans la science.

C’est pourquoi Arvalis organise un colloque consacré à l’innovation céréalière, intitulé Phloème, pour diffuser les références et les connaissances les plus abouties. Il s’adresse aux experts, aux chercheurs, aux enseignants et aux utilisateurs de la science : conseillers de développement, agriculteurs…. Le colloque Phloème aura lieu à la cité des sciences et de l’industrie de Paris.

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Journée sur la préservation de la qualité physique des sols

7 novembre 2017 – Estrées-Mons

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Journées - Les transferts d’eau dans le sol et les matériaux poreux

28, 29 novembre 2017 – Villeurbanne

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Webinaire – La microbiologie moléculaire et la qualité des sols

14 décembre 2017

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Publications du Centre d'études et de prospectives du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation

- La mondialisation par le commerce des produits alimentaires : tendances structurelles et exploration prospective

- Les conduites alimentaires comme reflets de la mondialisation : tendances d’ici 2030

- Mesures agro-environnementales et paiements pour services environnementaux : regards croisés sur deux instruments

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LES OUVRAGES REPÉRÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Christine Ledoux (
christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une analyse, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

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La démocratie des crédules

Souvent, nous sommes confrontés à des positions que nous jugeons dogmatiques, à l’expression de croyances multiples, par les médias et réseaux sociaux qui mettent en avant des informations suscitant l’indignation, alors qu’elles n’ont aucune base scientifique. Et nous sommes assez impuissants devant la diffusion de faits déformés, dont l’impact est important sur le public, et pire, qui oriente les décisions politiques.

Gérald Bronner, professeur de sociologie, nous explique les raisons de cette réalité inquiétante dans son livre « La démocratie des crédules ».

Si nous sommes victimes de la massification et de la manipulation de l’information par le développement des technologies, il nous explique que notre fonctionnement cérébral fait que nous sommes d’abord des êtres de croyance et non des êtres de raison. Il met également en avant des déviances de nos démocraties.

Mais si l’inquiétude est un excellent produit médiatique, Gérald Bronner nous invite à réagir vivement : « la science a des droits qu’il faut fermement refuser à l’ignorance ».

Les services rendus par le glyphosate en agriculture

En raison du débat actuel, une synthèse vient d’être rédigée sur « les services rendus par le glyphosate en agriculture » par Bernard Ambolet, Jean-Louis Bernard, Jean-Pierre Décor, André Fougeroux, membres de l’Académie d’agriculture de France, et Jacques Gasquez, directeur de recherche honoraire à l’Inra.

En effet, si le glyphosate est la molécule herbicide la plus utilisée au monde, c’est en raison de ses nombreux avantages. Les auteurs rappellent que le glyphosate a obtenu sa première autorisation en France en 1974 et qu’il a été rapidement adopté par les agriculteurs en raison de son efficacité pour le désherbage des cultures. Il est sans équivalent pour lutter contre certaines plantes comme le chiendent rampant. Aujourd’hui, il facilite la réduction de labour, participant ainsi au développement de l’agroécologie. Il permet également de lutter contre des espèces invasives et allergisantes, comme l’ambrosie.

Le glyphosate est dans le domaine public depuis plus de 20 ans et il est commercialisé sous la forme de plusieurs centaines de spécialités par une quarantaine de sociétés.

Cette note fait également le point sur l’évaluation toxicologique de glyphosate depuis plus de 40 ans.

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LES SERVICES DE L'ACADEMIE

Le fonds documentaire de l’Académie accessible sur Gallica

Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.

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La location des salles historiques de l’Académie

Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse - 7ème arrondissement, les salles de l'Académie d'agriculture de France peuvent être réservées pour des réunions.

Pour tout renseignement, contactez : EasyRéunion

> http://www.easyreunion.fr/

Le MENSUEL est une publication de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de la publication : Gérard Tendron
Rédacteur en chef : Christian Saber
Secrétaire de rédaction : Philippe Kim-Bonbled

Comité de rédaction : Catherine Aubertin, Alain Bernard, Michel Candau, Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, Jean-François Colomer, Andrée Dessert-Corvol, Jean-Pierre Guyonnet, Anne-Marie Hattenberger, Philippe Kim-Bonbled, Constant Lecoeur, Christian Saber, Nadine Vivier, Guy Waksman.

Sources photographiques : Académie d’agriculture, Paysan Breton, ma santé=ma beauté, INRA SPS, Le Point, Shorthistory.org, ONF, CNRS, Wikimédia, my nutri, AQUA M’DIQ, Library of Congress, Basta, Grisolet, SDEC France, BASF, notre-planete.info, Spore magazine, Idris Adeniyi – IITA, ANTEDIS.

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Pour nous écrire : contact@academie-agriculture.fr
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