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N°55 - juin 2020

55
06/2020

Mensuel de l'Académie d'agriculture de France n° 55 (juin 2020)


Le Mensuel

N°55 / Juin 2020

A LA UNE

Anna Samoyloya - Unsplash

Dans le précédent Mensuel de mai 2020, nous vous avons présenté « A la Une » un texte sur « Covid-19 : sécurité sanitaire et sécurité alimentaire en Europe et en Afrique : mêmes enjeux, mêmes défis ».

Ce texte est accessible sur le site internet de l’Académie dans Articles à la date du 23 avril 2020

Ce texte suivant le complète :

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Pandémie du coronavirus et autonomie alimentaire : actualité et nécessité d’une reterritorialisation des systèmes alimentaires

La mondialisation vient de subir, en moins de 12 années, deux chocs violents : la crise financière de 2008 et la pandémie du coronavirus en ce début 2020. Ces chocs montrent les risques des filières d’approvisionnement spécialisées, concentrées, globalisées et financiarisées. Après avoir permis d’abaisser les coûts et donc les prix des produits alimentaires, elles se révèlent aujourd’hui peu résilientes en termes socio-économiques et sanitaires générant des externalités négatives environnementales, sanitaires et sociétales.

Instabilité des marchés agricoles, pandémies humaines et animales et dégradation des ressources naturelles révèlent des limites et les impasses du modèle agroindustriel. A l’échelle mondiale, on parle « d’insécurité alimentaire et nutritionnelle ».

Que faire ?

Pour affronter cette crise systémique de grande ampleur, un scénario alternatif au modèle agroindustriel est fondé sur le triptyque de la durabilité : équité, environnement, économie.

Ce modèle qualifié de « système alimentaire territorialisé, SAT » implique des modifications profondes du comportement des consommateurs (avec une alimentation variée et équilibrée, réduisant l’apport des protéines animales au profit des protéines végétales) et du modèle de production (moindre intensification et diversification par l’agroécologie, généralisation de l’écoconception industrielle et logistique).

Dans ce scénario de « système alimentaire territorialisé », le changement est mis en œuvre selon trois principes indépendants : l’autonomie, la proximité et la solidarité, dans un objectif de droit à une alimentation de qualité pour tous, inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1947.

L’autonomie correspond à un objectif d’accroissement de l’autosuffisance pour les denrées de base et de souveraineté alimentaire.

La proximité est triple : entre productions agricoles dans le cadre d’un écosystème local ; entre matières premières et transformation agroalimentaire, à la ferme, chez des artisans ou des PME locales ; entre producteurs et consommateurs par des circuits courts de commercialisation.

La solidarité se traduit par des statuts d’entreprise intégrant la responsabilité sociale et environnementale, des formes coopératives d’organisation des filières et une mutualisation des ressources.

Les « systèmes alimentaires territorialisés » sont concevables à l’échelle des régions et provinces de la plupart des pays du monde avec une gouvernance territoriale et un maillage national, européen et macro-régional (accord de coopération Afrique-Méditerranée-Europe).

De tels systèmes ont la capacité d’assurer un développement local durable par la reconquête du marché intérieur, mais aussi par l’exportation sur un marché international très porteur pour les produits de terroir.

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Coronavirus pandemic and food autonomy: topicality and need for reterritorialization of food systems

In less than 12 years, globalization has just undergone two violent shocks: the financial crisis of 2008 and the coronavirus pandemic in early 2020. These shocks show the risks of specialized, concentrated, globalized and financialized supply chains. After having reduced the costs and therefore the prices of food products, they are now proving to be not very resilient in socio-economic and health terms, generating negative environmental, health and societal externalities.

Instability of agricultural markets, human and animal pandemics and degradation of natural resources reveal the limits and dead ends of the agro-industrial model. On a global scale, we speak of "food and nutritional insecurity".

What can be done?

To face this large-scale systemic crisis, an alternative scenario to the agro-industrial model is based on the triptych of sustainability: equity, environment, economy.

This model, described as a "territorialized food system, SAT", implies profound changes in consumer behaviour (with a varied and balanced diet, reducing the intake of animal proteins in favour of vegetable proteins) and in the production model (less intensification and diversification through agro-ecology, generalization of industrial and logistical ecodesign).

In this scenario of a "territorialized food system", the change is implemented according to three independent principles: autonomy, proximity and solidarity, with the objective of the right to quality food for all, enshrined in the 1947 Universal Declaration of Human Rights.

Autonomy corresponds to the objective of increasing self-sufficiency in basic foodstuffs and food sovereignty.

Proximity is threefold: between agricultural production within the framework of a local ecosystem; between raw materials and food processing, on the farm, in the hands of local craftsmen or SMEs; and between producers and consumers through short marketing channels.

Solidarity is reflected in company statutes that integrate social and environmental responsibility, cooperative forms of organisation of the sectors and the pooling of resources.

Territorialized food systems" are conceivable at the regional and provincial level in most countries of the world, with territorial governance and national, European and macro-regional networking (Africa-Mediterranean-Europe cooperation agreement).

Such systems have the capacity to ensure sustainable local development through the reconquest of the domestic market, but also through exports on a very buoyant international market for local products.

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Michel Candau et Jean-Louis Rastoin, membres de l’Académie d’agriculture de France

Ce texte est tiré d’un article publié le 3 avril 2020 par 16 membres de l’Académie d’agriculture :

> Lire l'article

Par ailleurs, au sein de l’Académie d’agriculture, le groupe de travail « Transition alimentaire, filières et territoires » a publié son rapport en octobre 2019 :

> Lire le rapport

LES PRÉCÉDENTES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

En raison des mesures de confinement, l’Académie d’agriculture de France a dû reporter des séances prévues au cours de ce printemps, ou les adapter à la visioconférence.

De nouvelles conférences webinaires sont également proposées.

Vous pouvez consulter le programme complet, qu'elle propose avec son partenaire Agreenium, ET VOUS INSCRIRE > ici

« Changements d’usages et santé, exemple de l’Asie du Sud-Est »

29 avril 2020 en webinaire

Cette séance webinaire s’est appuyée sur vingt années de suivis menés sur des observatoires de bassins versants et de villages en Thaïlande, au Laos et au Viêt Nam.

Du fait de sa densité de population, de sa forte sensibilité au marché et de son dynamisme économique, l’Asie du Sud-Est offre un exemple de changements à la fois rapides et marqués de l’usage des terres.

De tels changements entraînent des modifications du couvert végétal et de la biodiversité, ce qui perturbe les bilans hydrologiques et augmente les risques d’érosion des sols, de pollutions de l’eau et de maladies infectieuses.

> Revivre le webinaire

« Quelle stratégie pour renforcer la compétitivité des PME agroalimentaires françaises dans un contexte de crise systémique »

6 mai 2020 en webinaire

Sur le marché international, la part des produits agricoles et alimentaires situe la France en 6e position mondiale en 2017, alors qu’elle était au 4e rang il y a 10 ans.

Les importations ont fortement progressé, ce qui a réduit de moitié l’excédent de notre balance commerciale dans ce domaine.

L’objectif de cette séance a été de porter un diagnostic sur la compétitivité des PME agroalimentaires qui forment un tissu industriel encore dense en France. Elle a été également l’occasion de pointer les interdépendances mises en évidence par la crise du Covid-19.

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« L’élevage français aux défis du renouvellement des générations et de la compétitivité »

27 mai 2020 en webinaire

En France, plus de la moitié des chefs d’exploitation ont plus de 50 ans et 45% auront atteint l’âge de la retraite dans les 10 ans.

Les filières élevage sont les plus impactées. Les successions sont en effet plus difficiles en raison des faibles revenus, de l’importance du capital à mobiliser et des contraintes de travail. Comment les autres pays s’adaptent-ils pour être compétitifs sur les marchés extérieurs ? Quels enseignements pour que l’élevage français améliore son attractivité ?

Le renouvellement des actifs sera déterminant pour répondre aux grandes questions concernant l’évolution de l’activité agricole et rappelées par la crise de la Covid-19 : sécurité alimentaire, localisation des productions, évolution de notre modèle agricole.

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« Le phosphore : nutrition des plantes, qualité des eaux et gestion durable d’une ressource non renouvelable »

3 juin 2020 en webinaire

Le phosphore est indispensable aux êtres vivants. Sa disponibilité est essentielle pour les plantes et d’importantes recherches ont porté sur la dynamique du phosphore dans le système sol-plante. Le phosphore contribue également à l’eutrophisation des écosystèmes aquatiques et des travaux ont été conduits pour comprendre les flux de phosphore à partir des parcelles agricoles.

Enfin, les ressources en roches phosphatées se raréfient et sont détenues par un très petit nombre de pays. L’Union Européenne ne dispose quasiment d’aucune ressource.

Cette séance a eu pour objectif de faire le point sur les connaissances relatives à ces différents enjeux.

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LES PRÉCÉDENTES CONFÉRENCES

DE L’ACADÉMIE

En raison des mesures de confinement, l’Académie d’agriculture de France a dû reporter des séances prévues au cours de ce printemps, ou les adapter à la visioconférence.

De nouvelles conférences webinaires sont également proposées.

Vous pouvez consulter le programme complet, qu'elle propose avec son partenaire Agreenium, ET VOUS INSCRIRE > ici

« Des réactions de… Maillard ? Disons plutôt de glycation »

par Hervé This, membre de l’Académie d’agriculture – en webinaire le 22 avril 2020

Le monde des sciences et technologies de l’aliment, mais aussi le monde culinaire, ne cessent de parler de « réaction de Maillard », souvent en ajoutant qu’il s’agit d’un groupe complexe de réactions responsables du brunissement des aliments. Mais nous ferions mieux de parler de réaction de glycation…

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« L’évolution biologique, belle-au-bois-dormant de l’agriculture ? Pour une agriculture évolutionniste »

par Marc-André Selosse, membre de l’Académie d’agriculture – en webinaire le 6 mai 2020

L’agriculture pratique l’évolution souvent sans trop le savoir. Dérive génétique, sélection de résistance, vision de l’interaction biologique… Des lacunes existent encore dans notre prise en compte des concepts et des mécanismes de l’évolution qui peut nous apporter des solutions.

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« Recherche et évaluation des risques sanitaires : mêmes données, regards différents »

par Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture – en webinaire le 13 mai 2020

De nombreux malentendus actuels viennent du fait que les chercheurs d’une part, et les experts des agences d’autre part, ont des méthodologies différentes pour analyser les mêmes données scientifiques.

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« Pourquoi la biodiversité est-elle devenue un enjeu de société ? »

par Christian Lévêque, membre de l’Académie d’agriculture – en webinaire le 13 mai 2020

La nature n’est ni bonne, ni mauvaise, mais on peut la percevoir comme telle selon nos références culturelles et notre vécu. Entre la biodiversité des naturalistes, celle du quotidien des citoyens, et la nature imaginaire des mouvements militants, il y a de profonds clivages.

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« Agriculture et numérique : grand basculement, intelligence et résilience face à la pandémie de la Covid-19 et au confinement »

par Guy Waksman, membre de l’Académie d’agriculture – en webinaire le 20 mai 2020

Face au choc de la pandémie et du confinement, le monde agricole et rural a fait preuve, grâce au numérique, d’une étonnante réactivité, d’une grande intelligence et pour finir d’une résilience bienvenue.

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« Covid-19 : des vaccins et des traitements issus des biotechnologies végétales sont à l’étude »

par Dominique Job, membre de l’Académie d’agriculture – en webinaire le 20 mai 2020

L’intensité de la pandémie de Covid-19 et la rapidité de sa diffusion exigent de ne négliger aucune piste, notamment en tirant partie des atouts indéniables qu’apportent les biotechnologies végétales.

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LES PROCHAINES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

En raison des mesures de confinement, l’Académie d’agriculture de France a dû reporter des séances prévues au cours de ce printemps, ou les adapter à la visioconférence.

De nouvelles conférences webinaires sont également proposées.

Vous pouvez consulter le programme complet, qu'elle propose avec son partenaire Agreenium, ET VOUS INSCRIRE > ici

« Incendies, Forêts et Société : vivre avec un risque accru »

10 juin 2020 – en webinaire

Quelles sont les causes des incendies de forêt et de leurs évolutions ?

Comment y faire face dans un contexte où les changements climatiques et d’usage des sols aggravent le risque lié au feu ? A quelles conditions ce risque peut-il être maintenu à un niveau tolérable et acceptable socialement, économiquement et écologiquement ?

Peut-on « aménager les territoires » pour qu’ils soient plus résilients vis-à-vis des incendies de forêt ?

Autant de questions que cette séance se propose d’éclairer.

> S'inscrire (prochainement) au webinaire

« Covid-19 – Territorialisation, agriculture et territoire »

17 juin 2020 en webinaire

Le programme est en préparation. Ce thème est abordé « A la Une » de ce Mensuel.

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A consulter, sur le sujet, l’article publié le 3 avril 2020 par 16 membres de l’Académie d’agriculture de France :

> Lire l'article

Par ailleurs, au sein de l’Académie, le groupe de travail « Transition alimentaire, filières et territoires » a publié un rapport sur le sujet, en octobre 2019 :

> Lire le rapport

« Les secrets de la longévité des graines »

24 juin 2020 – en webinaire

En agriculture, les semences incluent les graines et d’autres organes de reproduction : bulbes, tubercules…

Les graines dites orthodoxes supportent la dessiccation et conservent leur pouvoir germinatif pour de longues périodes (dormance) et peuvent par conséquent être entreposées sèches jusqu’à leur utilisation. La longévité des graines est essentielle pour la conservation de la biodiversité et la réussite des cultures.

La graine est ainsi un modèle de choix pour étudier la longévité et le vieillissement. Cette séance académique est dédiée aux connaissances actuelles dans ce domaine.

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LES INITIATIVES DE L'ACADÉMIE ET DE SES PARTENAIRES EN FAVEUR DES JEUNES

Retrouvez toute l’actualité de nos partenaires > ici

Les Bourses Crédit Agricole Île-de-France Mécénat

Le Crédit Agricole Île-de-France Mécénat, en partenariat avec l’Académie d’agriculture de France, a décidé d’attribuer durant 5 ans - à partir de 2020 - des bourses à de jeunes chercheurs travaillant sur des sujets tournés vers les problématiques de l’agriculture en Île-de-France, et pouvant contribuer aux attentes des acteurs professionnels et à la promotion des produits régionaux.

Ces bourses ont pour objet :

  • de faciliter un stage dans un centre de recherche ou un service technique en France et à l’étranger,
  • de permettre la participation d’un jeune chercheur à une manifestation scientifique,
  • d’aider à la présentation de résultats scientifiques ou techniques.

Le 28 avril 2020, le jury a retenu 7 excellents dossiers. Les lauréats, qui vont recevoir une bourse pour concrétiser leurs projets, sont :

- Aurélie Backès : « Lutte biologique pour maîtriser l’helminthosporiose de l’orge »,

- Aurélien Chuard : « Etude des mécanismes viraux et cellulaires liés à une infection par le virus de la maladie de Marek »,

- Alice Danguy des Déserts : « Apport de la recombinaison dans la prédiction des meilleurs croisements de blé tendre »,

- Emilie Derisoud : « Etude des effets de la parité et de l’âge de la jument sur l’embryon, le développement foeto-placentaire, la lactation et la croissance du poulain à long terme »,

- Audrey Ganteil : « Méthodes pour gérer la diversité génétique de populations porcines en sélection, et leur intégration dans un schéma de sélection durable »,

- Claire Hautefeuille : « Développement d’un outil d’aide à la décision, pour prévenir les risques de diffusion des virus influenza aviaires hautement pathogènes en lien avec des mobilités humaines et animales, et informer des stratégies de surveillance et de contrôle »,

- Louise Paillat : « Optimisation du microbiote rhizosphérique, clé de voûte vers l’horticulture agro-écologique »

> En savoir plus

ANALYSES DE THÈSE ET COMMUNICATIONS DE RECHERCHE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses


Vous voulez écrire une communication de recherche si vos travaux présentent des résultats innovants et originaux. Vous trouverez les instructions rédactionnelles à respecter sur le site Internet de l'Académie.

> En savoir plus sur les communications de recherche

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Les actualités en matière de thèses :

Thèse de Candy Abboud : « Inférer et prédire les dynamiques d’espèces invasives, focus sur Xylella fastidiosa »

Thèse analysée par Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeurs de thèse : Samuel Soubeyrand, directeur de recherche INRAe – Avignon et Eric Parent, professeur AgroParisTech/INRAe - Paris

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Thèse de Delphine Acloque : « Conquérir le désert – Recomposition des acteurs et territoires agricoles en Egypte »

Thèse analysée par Monique Poulot, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : François Molle, directeur de recherche à l’IRD Montpellier – UMR G –EAU

Thèse soutenue à l’université de Paris Nanterre

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Thèse de Mariem Omrani : « Caractérisation des déterminants génétiques et moléculaires de la résistance au dépérissement bactérien de l’abricotier et analyse de risques associés »

Thèse analysée par Françoise Dosba, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directrice de thèse : Cindy Morris, directrice de recherche, INRAe UR Pathologie végétale, Avignon

Co-encadrant de thèse : Jean-Marc Audergon, ingénieur de recherche, INRAe UR Génétique et Amélioration des Fruits et Légumes, Avignon

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Thèse de Pinhe Liu : « Impact de la maturité du raisin et du fractionnement au pressage des jus sur la composition des moûts et des vins blancs – Relation avec les propriétés moussantes des vins de base de Champagne »

Thèse analysée par Jean-Louis Bernard, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Richard Marchal, maître de conférences HDR, université de Reims Champagne-Ardenne

Co-directeur de thèse : Sandrine Jégou, maître de conférences, université de Reims Champagne-Ardenne

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Thèse de Maxime Durand : « Déterminismes physiologiques, morphologiques et moléculaires de l’efficience d’utilisation de l’eau en lien avec la réponse à la sécheresse chez les peupliers : de la feuille à la plante entière »

Thèse analysée par Hervé Cochard, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Didier Le Thiec, DR INRAe

Co-directeur de thèse : Olivier Brendel, DR INRAe

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Thèse de Mathilde CHEN : « Analyse du risque de mildiou de la vigne dans le Bordelais à partir de données régionales et d’informations locales collectées en cours de saison »

Thèse analysée par Guy Waksman, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : David Makowski, directeur de recherche, INRAe (UMR Agronomie)

Co-encadrant de thèse : François Brun, ingénieur ACTA (UMR AGIR)

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Thèse de Erwan de Gavelle : « Modélisation de trajectoires acceptables de réarrangement de la consommation de sources protéiques pour augmenter l’adéquation nutritionnelle et impacts sur la durabilité »

Thèse analysée par Jean-Michel Lecerf, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : François Marriotti, Professeur AgroParisTech, UMR Physiologie de la nutrition et du comportement alimentaire (PNCA)

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Thèse de Fanny Dessainjean : « La réservation des innovations variétales »

Thèse analysée par Hubert Bosse-Platière, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Maud Laroche, professeur des universités, directeur du CUREJ (Centre Universitaire Rouennais d’Etudes Juridiques), université de Rouen-Normandie

Co-directeur de thèse : Stéphane Pessina, maître de conférences, HDR, université de Rouen-Normandie

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Thèse de Julia Courtial : « Pouvoir pathogène et résistance : implication des toxines dans l’interaction carotte-Alternaria dauci »

Thèse analysée par Claude Pope, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeurs de thèse : Pascal Poupard, maître de conférences, université d’Angers et Romain Berruyer, maître de conférences, université d’Angers, au sein de deux équipes FungiSem et QuarVeg à l’Institut de recherche en horticulture et semences (IRHS) à Beaucouzé (49)

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D’ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici, pour les Avis > En cliquant ici, pour les Points de vue d'Académiciens et > En cliquant ici, pour les Notes académiques

Point de vue d'Académiciens sur : « Incendies de végétation : les situations australiennes et françaises sont-elles aux antipodes ? »

La comparaison de l’Australie et de la France révèle des points de divergence évidents liés aux échelles géographiques, aux conditions climatiques et écologiques, aux types d’écosystèmes forestiers, aux modes de gestion, de prévention et de lutte contre les incendies.

Mais par ailleurs, un groupe de membres de l’Académie d’agriculture de France a constaté également de nombreux points de convergence et concluent sur la nécessité absolue, en Australie comme en France, de renforcer la prévention pour des paysages plus résistants et plus résilients.

Le professeur John Shine, président de l’Académie australienne des sciences, a souligné le besoin de renforcer les recherches en modélisation pour développer des techniques de prévention et de gestion des incendies. Ces orientations sont également celles des équipes françaises de recherche et de développement et les laboratoires de recherche du monde entier collaborent étroitement dans ces domaines.

Lire également l’Article du 5 février 2020 sur les incendies de forêt (=bushfires) par le professeur John Shine, président de l’Académie australienne des sciences.

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'un thème qui y est développé. Nous vous indiquons le chapitre dans lequel il est classé, pour faciliter votre accès au PDF :

« Les forêts, leurs produits et services dans un contexte changeant : apports potentiels de la science »

La forêt génère des biens et services environnementaux, sociaux et économiques. Elle a des atouts importants en termes de biomatériaux ou d’énergies issues de ressources fossiles. Elle héberge une grande biodiversité et a un rôle fondamental dans les cycles de l’eau et du carbone qui sont essentiels pour le climat.

Enfin, elle est source de détente pour les urbains.

Mais la forêt connaît de nombreuses menaces. Cet article présente les grandes questions auxquelles sera confronté le secteur forestier, quels sont les domaines porteurs d’avenir et les principales approches scientifiques à mettre en œuvre.

Par Yves Birot, Xavier Déglise, Jean-Luc Peyron, Bernard Thibaut et Bernard Roman-Amat, membres de l’Académie d’agriculture

Article à consulter dans le chapitre « « Utilisation non alimentaire des organismes vivants et valorisation des sous-produits » »

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens ou des personnalités externes présentées par un membre de la Compagnie.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'articles récents :

Souveraineté alimentaire… de quoi es-tu vraiment le nom ?

La souveraineté alimentaire réveille beaucoup d’espoirs, d’ambitions… et d’appétits ! Chaque groupe, chaque mouvement, chaque courant renforce ainsi ses rêves, ses croyances ou ses convictions : retour à un monde plus naturel, priorité au développement de la production, recul de la mondialisation, recentrage hexagonal, intégration européenne … La souveraineté alimentaire n’est donc pas une idée automatiquement rassembleuse.

Globalement, le monde agricole voit la souveraineté alimentaire comme un virage politique porteur d’avenir. Dans son article, Jean-Marie Séronie livre ses réflexions sous forme de quelques phrases :

« Non, nous n’avons pas délégué à d’autres notre alimentation », « Oui, mais nous ne produisons pas tout ce que nous consommons », « Oui… mais nous ne consommons pas tout ce que nous produisons », « Oui, nous sommes un grand pays exportateur », « Non, notre agriculture n’est pas autonome ».

A l’idée de souveraineté, d’autonomie, d’autosuffisance, il préfère l’idée de sécurité alimentaire. Car ce concept ne présente pas d’arrière-pensée de fermeture, de repli sur soi, mais ouvre plutôt sur l’anticipation, l’organisation.

Mais la sécurité alimentaire sera très exigeante pour tous : consommateurs, industriels, politiques et surtout agriculteurs.

Article rédigé par Jean-Marie Séronie, membre de l’Académie d’agriculture de France

Daté du 29 avril 2020

La pandémie à l’heure des proximités

« Face à la pandémie, beaucoup d’entre nous se plaignent du manque de contact social, de ne plus pouvoir parler aux autres, de ne plus échanger, ou de le faire uniquement à distance. En même temps, pour une partie d’entre nous, la peur nous envahit quand nous sommes contraints à des contacts rapides avec d’autres personnes, surtout si nous avons le sentiment qu’elles ne prennent pas suffisamment soin de maintenir les distances ».

Avec cette introduction, André Torre nous invite à partager une réflexion importante sur les problèmes liés à la distanciation sociale dans notre vie quotidienne.

Aujourd’hui, avec les relations à distance, nous apprenons une autre forme de proximité, non géographique, mais relationnelle. Les technologies de l’information et de la communication abolissent les contraintes de distance et modifient notre vision de la société.

Article rédigé par André Torre, membre de l’Académie d’agriculture de france

Daté du 29 avril 2020

Covid-19 : des vaccins et des traitements issus des biotechnologies sont à l’étude

La pandémie de Covid-19 affecte lourdement la santé humaine ainsi que l’économie mondiale et il est urgent de développer rapidement des vaccins et des traitements efficaces.

Il s’avère que les biotechnologies végétales peuvent offrir des solutions thérapeutiques sûres sur le plan sanitaire. Depuis la fin des années 1980, des chercheurs se sont intéressés aux plantes permettant de produire des protéines d’intérêt, des antigènes et des vaccins. Une plante indigène d’Australie de la famille des Solanacées, Nicotiana benthamiana, est utilisée comme espèce modèle. Sa croissance est rapide et elle exprime facilement des séquences de gènes d’autres espèces. Elle est donc particulièrement adaptée à la production de produits biopharmaceutiques.

Dans le monde entier, des équipes de chercheurs sont mobilisées. Elles explorent les biotechnologies végétales pour l’obtention de vaccins et de traitements permettant de réguler l’inflammation générale liée à la Covid-19.

Article rédigé par Dominique Job, Hubert Laude, Georges Pelletier et Agnès Ricroch, membres de l’Académie d’agriculture de France

Daté du 29 avril 2020

La crise de la Covid-19, le numérique, les organisations agricoles et l’organisation de l’agriculture

L’organisation du monde agricole a longtemps été basée sur des rencontres physiques : visites à la ferme des technico-commerciaux, tours de plaine, réunions techniques dans les champs, livraisons et achats aux points de collecte et aux dépôts, assemblées générales, foires, salons et expositions…

Mais depuis des années, le numérique progresse régulièrement dans les services et échanges avec des agriculteurs.

Aujourd’hui, la crise de la Covid-19 va impacter de nombreux domaines : télétravail, vente directe de produits agricoles, achats des intrants agricoles, recherche de main d’œuvre et recrutement, formation à distance, télémédecine et santé, sociabilité, communication, réseaux, équipements et débits…

Ce panorama, simple et pratique, est enrichi de liens avec des exemples concrets et éclairants.

Article rédigé par Guy Waksman et Jean-Marc Séronie, membres de l’Académie d’agriculture de France

Daté du 29 avril 2020

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LA FORÊT ET LE BOIS EN FRANCE EN 100 QUESTIONS

L'encyclopédie "La forêt et le bois en 100 questions" est née du besoin d'une meilleure information sur la forêt française et ses enjeux. Il s’agit d'une publication collective, en 10 chapitres, sous forme de fiches, dont les rédacteurs sont des membres de l'Académie ou des experts extérieurs.

Vous trouverez l'intégralité de la publication > En cliquant ici

Les incendies de forêt : peut-on limiter ce risque ?

En France, les incendies de forêt régressent en surface, mais les grands incendies restent préoccupants. Dans les cas identifiés, l’homme est responsable de 90% des départs de feux, volontairement ou accidentellement.

Pour les spécialistes, la seule stratégie réaliste est de vivre avec les incendies de forêt, en les maintenant à un niveau acceptable pour la société, l’environnement et l’économie.

Une évaluation rigoureuse des risques est donc nécessaire et la gestion de la végétation est une priorité. La politique de prévention et de lutte doit également anticiper les conséquences du changement climatique qui entraîne une augmentation des températures et des sécheresses estivales sur un territoire de plus en plus vaste.

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES REPÈRES

Ce sont des fiches pédagogiques très synthétiques comprenant un graphique commenté qui apporte un éclairage novateur sur un sujet concernant l’agriculture.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches > En cliquant ici

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES QUESTIONS SUR...

Ce sont des fiches de synthèse sur des questions d’intérêt général. Elles permettent d’appréhender simplement un sujet complexe ou peu connu.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches > En cliquant ici

A NOTER AUSSI...

L’Académie d’agriculture vous propose sur son site Internet un calendrier de l’actualité de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation. Ce calendrier est mis à jour avec les événements qui sont portés à la connaissance de l’Académie.

Vous trouverez ci-dessous quelques informations d’actualité :

• Communiqué de la Commission européenne « Renforcer la résilience de l’Europe en enrayant l’appauvrissement de la biodiversité et en mettant en place un système alimentaire sain et durable » - 20 mai 2020

• L’Institut de l’élevage (Idele) organise une série de webinaires sur le thème « Comment la Covid affecte les marchés mondiaux des produits laitiers et de la viande bovine » - du 27 mai au 1 juillet 2020

• Publication de la lettre du blog de veille du Centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’agriculture et de l’alimentation – mai 2020

• France Stratégie publie des analyses de fond et des études de prospective pour contribuer à la décision publique et à l’information du public. Ses services viennent de publier « Covid-19 : pour un après soutenable – 7 questions pour préparer demain »

• L’Académie vétérinaire de France a publié un dossier « Coronavirus et Covid-19 »

• La Commission nationale de débat public pour la future Politique agricole commune (PAC) lance un appel : « D’où repartir : quel débat sur l’agriculture face à la crise Covid-19 ? »

• L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié, sur la base des données scientifiques disponibles, ses recommandations « Coronavirus-Alimentation, courses, nettoyage » - Avril 2020

• La Commission européenne a lancé une plateforme de partage de données sur le Coronavirus, dans laquelle les chercheurs pourront stocker et partager des ensembles de données, tels que les séquences d’ADN, des structures protidiques, des données provenant de la recherche préclinique et des essais cliniques, ainsi que des données épidémiologiques – Avril 2020

• Le projet NUTRIMAN fait partie du programme de recherche de l’Union Européenne. Il a pour objectif de diffuser les technologies, pratiques et produits insuffisamment exploités de récupération de l’azote et du phosphore

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LES OUVRAGES PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr )

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une analyse, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

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A la rencontre des forêts méditerranéennes

Les forêts méditerranéennes sont un patrimoine végétal exceptionnel. Passionné par ces forêts, Jean Bonnier, agronome et aménagiste du territoire, nous livre quarante années de témoignage.

Avec cet ouvrage, il milite pour une meilleure reconnaissance de ces forêts et de leurs spécificités. Il développe une conception équilibrée de la gestion forestière prenant en compte toutes les conditions d’un développement durable.

Ce livre riche d’informations, attrayant, est une œuvre de conviction d’un homme d’expérience. Il intéressera les élus, les propriétaires forestiers, les pompiers, les chasseurs, les protecteurs de la nature et même les promeneurs qui veulent mieux connaître ces forêts et tous leurs enjeux.

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L’Aubrac, 50 ans de développement

L’Aubrac connaît les conditions bioclimatiques rudes d’une moyenne montagne. Les densités de population y sont très faibles et l’exode rural y a été particulièrement marqué.

Cependant l’Aubrac est aujourd’hui un territoire construit autour d’un développement agricole et rural authentique, fondé sur des activités d’élevage modernisées, sur l’accueil d’activités artisanales et touristiques et la valorisation de patrimoines locaux.

La lecture de cet ouvrage collectif de plus de 700 pages est recommandée aux aménageurs et géographes intéressés par la construction d’identités territoriales, aux chercheurs et agents de développement dans des régions « fragiles » et aux agriculteurs en réflexion sur les orientations possibles de leurs activités d’élevage.

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EN DÉBAT...

Recherche et évaluation des risques sanitaires : mêmes données, regards différents

Le glyphosate est-il dangereux pour la santé humaine ? : « probablement » selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), en contradiction apparente avec l’avis des agences d’évaluation (EFSA, ANSES…). Ces controverses sont nombreuses en agriculture et en alimentation. Pour le grand public, elles donnent le sentiment que les agences en charge des risques sanitaires maîtrisent mal notre sécurité alimentaire.

De façon approfondie, Philippe Stoop, directeur recherche et innovation et membre de l’Académie d’agriculture, explique que « le discours scientifique en général est présenté comme une vision homogène ». « Or une grande part des malentendus actuels vient plutôt du fait que les chercheurs d’une part, et les agences d’autre part, ont des méthodologies différentes pour analyser les mêmes données scientifiques ».

Il est donc nécessaire de comprendre ces différences de points de vue entre recherche et expertise pour y remédier et tirer les conséquences de textes législatifs insuffisamment précis.

« En matière de santé publique, le rigorisme scientifique est une posture dangereuse » affirmait un journaliste du « Monde » en 2018. « Non, la rigueur scientifique ne nuit pas à la santé ! » lui répond en conclusion de sa conférence Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture de France.

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Expertise en Santé Publique en France à l’heure de la Covid-19

La France dispose de plusieurs agences dédiées à l’expertise collective auprès des pouvoirs publics dans les domaines du nucléaire, du médicament, de la santé sanitaire des aliments…

Cet article décrit les grands principes de fonctionnement communs à toutes ces agences : compétences reconnues, transparence, pluridisciplinarité et analyses contradictoires, indépendance des experts…

Pour la crise actuelle, deux comités d’experts ont été créés en mars 2020 : le Conseil scientifique Covid-19 et le CARE (Centre d’analyses, recherche et expertise). Mais comment les chercheurs et médecins ont-ils été sélectionnés ? Comment la compétence en santé publique a-t-elle été établie ? La procédure de création de ces comités et la nomination de leurs membres excluent toute indépendance face au pouvoir politique.

Face à ce constat, Barbara Dufour déclare qu’il est urgent de créer enfin une agence de sécurité sanitaire dédiée à l’expertise collective en santé publique infectieuse et parasitaire.

Barbara Dufour, professeur d’épidémiologie et de maladies infectieuses animales, est membre de l’Académie d’agriculture de France.

> Lire l'article daté du 18 mai 2020

De la société au monde vivant: vers une double alliance ?

« Pour qui pratique l’écologie et l’évolution, le monde naturel n’a pas plus d’équilibre stable qu’un cycliste sur son vélo ; tout est dynamique, tout change ; maintien ou chute sont possibles… » déclare Marc-André Selosse.

Le monde change toujours par l’évolution des espèces, et celle des microbes est très rapide. Mais les microbes sont aussi nos alliés et certains virus qui ont infecté nos lointains ancêtres participent maintenant au bon fonctionnement de notre organisme.

Beaucoup ignorent ce lien, cette première alliance au monde vivant. L’homme s’est imaginé « autonome, indépendant, au-dessus de la mêlée ». Mais aujourd’hui, pour tous les décideurs économiques et politiques, et même chaque citoyen, il est essentiel de mieux connaître les mécanismes fondamentaux de l’évolution. Par ailleurs, les médecins « n’ont ni science de l’évolution ni écologie dans leur cursus, alors qu’ils gèrent de fait l’évolution des microbes et que notre microbiote fait de nous des écosystèmes microbiens ».

« Exigez des connaissances », tel est l’appel « citoyen » de ce biologiste pour l’alliance de toutes les disciplines du savoir. En particulier, les sciences de la vie doivent retrouver toute leur place dans l’enseignement, alors que la biologie a récemment disparu du Lycée après la seconde !

Marc-André Selosse, biologiste, est membre de l’Académie d’agriculture de France.

> Lire l'article daté du 23 avril 2020

LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

Le fonds documentaire de l’Académie accessible sur Gallica

Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.

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La location des salles historiques de l’Académie

Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse - Paris 7ème arrondissement, les salles de l'Académie d'agriculture de France peuvent être réservées pour des réunions.

Pour ce faire deux possibilités :

Réserver via notre prestataire Easy Réunion : http://www.easyreunion.fr/

ou

Réserver en sollicitant directement l'Académie : contact@academie-agriculture.fr

Le MENSUEL est une publication de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de la publication : Constant Lecoeur
Rédacteur en chef : Christian Saber
Secrétaire de rédaction : Philippe Kim-Bonbled

Comité de rédaction : Catherine Aubertin, Jean-Louis Bernard, Michel Candau, Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, Jean-François Colomer, Anne-Marie Hattenberger, Philippe Kim-Bonbled, Constant Lecoeur, Jean-Claude Pernollet, Christian Saber, Nadine Vivier, Guy Waksman

Sources photographiques : La Voix du Nord – Christelle Duhamel, Viet-Nam News, SIAL – Business France, L’Agriculteur Normand, Jeune Afrique, Futura Sciences, Lotus Sacré – Pinterest, Académie d’agriculture, Sud-Ouest – kelly-Ann Oosterbeck AFP, HiSoUR – Art-Culture-Histoire, Orée, EAPN-France, passeport santé, Research Gate, RCF- les enjeux de l’innovation, Decitre – Jean Bonnier, Editions de l’Aube

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