Résumé : Hormis le cas du modèle vivrier primitif où les possibilités d’intervention sont
limitées, la protection des cultures s’articule autour d’un ensemble de mesures et de moyens
que le producteur choisit ou non de mettre en œuvre. Les mesures indirectes de protection,
strictement préventives, n’ont de valeur qu’appliquées avant que la pullulation des nuisibles
ne soit enclenchée ou que des dégâts préjudiciables ne se soient produits. Elles ne sont pas
toujours suffisantes pour empêcher l’apparition dommageable des bioagresseurs lorsque le
contexte agro-climatique leur est favorable. En revanche, elles sont de nature à retarder
l’apparition des infestations et en minimisent la virulence. Durant la période de végétation,
lorsque le développement des bioagresseurs crée une menace directe, l’agriculteur dispose
d’une palette de moyens directs de protection comprenant des procédés physiques,
biologiques ou chimiques de défense.
C’est la combinaison cohérente et judicieuse de mesures indirectes bien choisies et de
moyens de lutte directe appropriés que l’on considère aujourd’hui comme la meilleure voie
capable d’assurer une protection efficace à moyen et long terme tout en contribuant à la
durabilité des systèmes de production. Cette vision a donné naissance au concept de
protection intégrée et aux méthodes qui en découlent, adoptées au fil des années par un
nombre croissant d’agriculteurs.
Nous illustrons ici huit domaines dans lesquels des avancées scientifiques ou techniques
récentes apparaissent de nature à favoriser un développement plus rapide de la protection
intégrée. Plus quelques autres où davantage de science serait bien utile...
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Science et Protection intégrée des Plantes cultivées
28/10/2013