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biomasse

01.01.Q02 : La croissance des plantes et des peuplements végétaux : mesure et modélisation

     Les mécanismes physiologiques impliqués dans la croissance d'une plante et sa régulation sont très nombreux et très complexes, et probablement pas tous parfaitement connus.
     Depuis une cinquantaine d'années, les écophysiologistes et agronomes ont développé des approches simples pour aborder pragmatiquement cette complexité : la croissance potentielle d'un peuplement est modélisée directement à partir du rayonnement qu'il intercepte, et les assimilats synthétisés sont répartis dans la plante selon quelques règles d'affectation suffisamment stables.
     De nombreux modèles de culture (par exemple : APES, APSIM, CERES, CROPGRO, CropSyst, DAISY, DSSAT, FASSET, HERMES, RZWQM, SPASS, STICS, SWAP, SOYGRO) ont ainsi vu le jour, reposant peu ou prou sur ces mêmes bases, éventuellement complétés par des modèles de stress (hydrique, azoté). Ils sont utilisés comme outils de diagnostic et de prévision, afin de comprendre les observations de terrain, aider la prise de décision des agriculteurs, orienter des programmes de création variétale, simuler les effets du changement climatique.
     De nouvelles générations de modèles sont en préparation pour :
• affiner les réponses des plantes aux variations d'environnement et la prévision des stades de développement,
• prendre en compte des peuplement complexes (associations végétales),
• mieux intégrer les cycles hydriques et biogéochimiques, ainsi que les dynamiques de ravageurs et de maladies.
     Il faut cependant espérer que le nombre de paramètres nécessaires au fonctionnement de ces modèles restera raisonnable et compatible avec le test et l'utilisation opérationnelle de ces derniers.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_01.01.q02_croissance_plantes.pdf

03.11.Q09 : Biodiversité marine : situation et enjeux

     Notre connaissance de la biodiversité marine est inachevée. Elle est freinée par la dimension et la profondeur des océans, recouvrant 70 % de la surface terrestre, et par la difficulté de déployer les moyens d'exploration et d'échantillonnage dans l'ensemble des milieux. Les nouvelles méthodes métagénomiques devraient permettre une percée notable des connaissances, en particulier sur la diversité des microorganismes planctoniques, et de la flore microbienne et virale estimée à des millions d'espèces. La facilité d'analyse de l'ADN conduit à la découverte d'une extraordinaire richesse génétique dans les échantillons d'eau et de sédiments ce qui laisse entendre que ces techniques révéleront beaucoup plus d'espèces que celles décrites actuellement. La confusion entre la diversité cryptique et les espèces est toutefois trompeuse ; dans la plupart des cas, ces taxons n'ont pas été et n'ont jamais été décrits comme des espèces. Cette diversité cryptique indique la diversité génétique, une composante intra-espèce de la biodiversité, telle que décrite pour les Foraminifères. Il reste par conséquent indispensable de caractériser la biologie et l'écologie des organismes pour permettre leur description formelle en tant qu'espèce et leur rôle dans les écosystèmes. Les récentes bases de données structurées permettent des avancées sur la connaissance des écosystèmes marins et de leur fonctionnement dans un contexte de changement global. Une meilleure connaissance nécessite un effort à long terme de construction de bases de données ouvertes et accessibles à tous permettant de réaliser des méta-analyses sur la biodiversité marine.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon biodiversite_marine.pdf

06.03.Q01 : La matière organique végétale, source de nouveaux produits chimiques ? Et en conformité avec l'environnement ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

L'appauvrissement à terme des ressources fossiles naturelles (charbons, pétrole, gaz), face aux besoins d'une population mondiale croissante, nécessite une agriculture et une sylviculture véritablement durables, productives et efficaces. Elles auront à développer des produits nouveaux, tout en respectant l'environnement et en garantissant la diversité et la compétitivité de leurs filières de transformation. 

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_06.03.q01_matiere_organique_vegetale.pdf