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N°57 - oct 2020

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10/2020

Le Mensuel

N°57 / Octobre 2020

À LA UNE

Anna Samoyloya - Unsplash

L’Académie d’agriculture de France insiste sur le caractère vital de la recherche

La séance solennelle de l’Académie d’agriculture de France est principalement destinée à récompenser les lauréats ayant enrichi les connaissances et les débats scientifiques dans tous les domaines liés à l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Le 23 septembre 2020, elle a remis 10 médailles d’argent à de jeunes docteurs, 5 médailles d’or à des scientifiques de renom et une vingtaine d’autres prix et bourses diverses à de jeunes chercheurs.

Cet événement coïncide avec l’adoption par l’Assemblée nationale le 24 septembre du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche, et la publication du plan de relance du gouvernement le 3 septembre 2020. Ces trois actions concentrent l’attention sur l’importance de la recherche pour le développement économique et social. Or la France a ralenti ses efforts de recherche depuis quelques lustres et risque de décrocher par rapport à ses partenaires, tandis que la crise Covid-19 exacerbe les besoins de transformations.

La transition agroécologique exige des connaissances nouvelles

Un fort investissement est indispensable dans nos domaines de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. La transition agroécologique exige des connaissances nouvelles : pour produire mieux en protégeant les sols, pour réduire les intrants en utilisant des synergies entre végétaux, pour mieux apprécier les besoins des animaux, pour perfectionner les matériels de haute précision. Ces avancées scientifiques sont aussi nécessaires pour assurer la qualité sanitaire des aliments et pour respecter au mieux l’environnement des régions à forte densité de population. Il ne s’agit donc pas de favoriser la recherche d’une seule discipline. Nous avons besoin des avancées en sciences humaines et sociales tout autant qu’en sciences exactes (chimie, pédologie, médecine, biologie, informatique, etc.). Les principaux défis sociétaux nécessitent une collaboration active entre les disciplines, notamment entre sciences humaines et sociales et sciences dites « dures ».

La science est en perpétuelle évolution

La recherche agronomique, déjà fort active par la coopération des secteurs public et privé, a besoin de moyens supplémentaires. Le plan de relance du gouvernement a bien pris en considération la nécessité des aides financières pour la mise en œuvre des innovations en agriculture. Il existe un dernier frein à ces transformations, celui du manque de confiance de l’opinion publique envers les agriculteurs et envers les résultats scientifiques. Cette opinion, répercutée par les médias, exige des certitudes alors que la science est en perpétuelle évolution, chaque avancée remet en cause ce que l’on croyait acquis. Il est donc normal que les opinions divergent et la controverse est un instrument majeur de cette quête scientifique.

L’Académie est bien dans son rôle de connaître et encourager les résultats des recherches, de diffuser les innovations, d’éclairer les controverses suscitées par le doute scientifique, dans un esprit de tolérance, et de vérifier que les innovations sont de réels progrès économiques et sociaux.

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The French Academy of Agriculture insists on the vital nature of research

The solemn session of the French Academy of Agriculture is mainly intended to reward laureates who have enriched scientific knowledge and debate in all fields related to agriculture, food and the environment. On 23 September 2020, it awarded 10 silver medals to young doctors, 5 gold medals to renowned scientists and some 20 other prizes and various scholarships to young researchers.

This event coincides with the adoption by the National Assembly on 24 September of the draft law on multi-year research programming, and the publication of the government's recovery plan on 3 September 2020. These three actions focus attention on the importance of research for economic and social development. However, France has slowed down its research efforts for some time now and is in danger of falling behind its partners, while the Covid-19 crisis is exacerbating the need for transformation.

The agro-ecological transition requires new knowledge

Strong investment is essential in our agriculture, food and environment sectors. The agro-ecological transition requires new knowledge: to produce better by protecting the soil, to reduce inputs by using synergies between plants, to better appreciate the needs of animals, to perfect high-precision equipment. These scientific advances are also necessary to ensure food safety and to respect the environment in densely populated regions. It is therefore not a question of promoting research in a single discipline. We need advances in the human and social sciences just as much as in the exact sciences (chemistry, pedology, medicine, biology, computer science, etc.). The main societal challenges require active collaboration between disciplines, especially between the human and social sciences and the so-called "hard" sciences.

Science is constantly evolving

Agricultural research, which is already very active through cooperation between the public and private sectors, needs additional resources. The government's recovery plan has taken into account the need for financial support for the implementation of innovations in agriculture. A final obstacle to these transformations is the lack of public confidence in farmers and scientific results. This opinion, reflected in the media, demands certainty, while science is constantly evolving, with each advance calling into question what was thought to have been achieved. It is therefore normal for opinions to diverge and controversy is a major instrument in this scientific quest.

The Academy is well within its role to know and encourage the results of research, to disseminate innovations, to shed light on controversies arising from scientific doubt, in a spirit of tolerance, and to verify that innovations are real economic and social progress.

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Nadine Vivier, Présidente de l’Académie d’agriculture de France

L'INFORMATION DU MOIS

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Anna Samoyloya - Unsplash

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Science et confiance : une question renouvelée ?

Quels sont les ressorts aujourd’hui de la relation de confiance entre nos concitoyens et la connaissance scientifique ? Un sondage de l’IFOP du 28 mars 2020 indiquait que 26% des Français croyaient que des scientifiques avaient intentionnellement créé le SARS-COV2. Un autre sondage en avril indiquait qu’un quart des Français refuserait le vaccin contre le coronavirus. Dans un autre domaine, l’environnement, la collapsologie se développe. Ces constats, qui ne cessent de se multiplier, interrogent à plusieurs titres. Ils pointent du doigt la permanence des croyances de toute nature dans nos sociétés.

Des valeurs en jeu

La confiance se comprend, sur un plan philosophique, dans son rapport à la vérité qui met en jeu trois catégories de valeurs différentes : la sincérité et l’authenticité ; la justesse d’une décision d’action et sa conformité aux normes ; l’exactitude du constat d’un fait. On sait que le domaine de l’enquête scientifique est quasiment illimité, que la science n’est pas une chose arrêtée, définie par des limites, mais bien le contraire. La confiance qu’on lui accorde repose en premier lieu sur l’exactitude du constat des faits, au centre de cette démarche dynamique.

La confiance dans l’expertise scientifique repose, quant à elle, sur la seconde catégorie. L’expertise vise en effet à arrêter un constat dans la perspective d’une décision et à la justifier au regard des normes sociales en cours. Quant à l’information, elle est jugée à l’aune certes de sa véracité mais très souvent, dans les faits, sur la base de la sincérité et de l’authenticité supposées, voire du « charisme » de son émetteur. Un doute quant à l’existence de conflits d’intérêt devient aujourd’hui déterminant pour accorder ou non sa confiance à un expert.

Garantir la confiance ?

La confiance est aussi profondément relationnelle. Chacun perçoit qu’il faut se dessaisir d’une partie de soi-même pour la confier à l’autre. La confiance nécessite de croire en l’autre et relève d’un contrat. Confiance et croyance sont donc liées. La confiance a aussi à voir avec la complexité croissante dans nos sociétés. Elle contribue à la réduire autant que faire se peut, même si les crises de confiance émaillent notre histoire, au fur et à mesure de nouveaux risques. L’inquiétude face à l’alimentation et les nouvelles demandes de consommation en témoignent.

Aujourd’hui la notion de tiers de confiance se généralise. Le tiers devient le garant d’une relation de confiance. Les controverses sociotechniques qui se déroulent dans l’espace public, font aussi l’objet d’interventions et d’arbitrages par des tiers, relais d’information ou décisionnels. Contribuent-ils alors à bâtir la confiance qu’il s’agisse de sciences ou d’alimentation ?

La séance académique du 14 octobre examinera quelques-uns des ressorts de la confiance. Elle rendra compte de la nécessité d’un travail interdisciplinaire pour comprendre les situations sociétales dans lesquelles s’inscrit l’action du monde scientifique.

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Science and trust: a renewed question?

What are the drivers today of the relationship of trust between our fellow citizens and scientific knowledge? An IFOP survey of 28 March indicated that 26% of French people believed that scientists had intentionally created SARS-COV2. Another poll in April indicated that a quarter of the French would refuse the coronavirus vaccine. In another area, the environment, collapsology is developing. These findings, which are constantly increasing, are of interest for several reasons. They point to the permanence of beliefs of all kinds in our societies.

Values at stake

Trust is understood, on a philosophical level, in its relationship to truth, which involves three different categories of values: sincerity and authenticity; the correctness of a decision of action and its conformity to standards; the accuracy of the statement of a fact. It is well known that the field of scientific enquiry is almost unlimited, that science is not a fixed thing, defined by limits, but the opposite. The trust placed in it rests first and foremost on the accuracy of the facts found, which is at the centre of this dynamic approach.

Confidence in scientific expertise, on the other hand, is based on the second category. Expertise aims to establish a statement of fact in the perspective of a decision and to justify it in the light of current social standards. As for the information, it is judged by its veracity, but very often, in reality, on the basis of the supposed sincerity and authenticity, or even the "charisma" of its issuer. Doubts as to the existence of conflicts of interest nowadays become a determining factor in deciding whether or not to place one's trust in an expert.

Guaranteeing trust?

Trust is also deeply relational. Everyone perceives that it is necessary to divest oneself of a part of oneself in order to entrust it to the other. Trust requires belief in the other person and is based on a contract. Trust and belief are therefore linked. Trust also has to do with the increasing complexity in our societies. It helps to reduce it as much as possible, even if crises of trust are part of our history, as new risks emerge. Concern about food and new consumer demands bear witness to this.

Today, the notion of a trusted third party is becoming more widespread. The third party becomes the guarantor of a relationship of trust. Sociotechnical controversies that take place in the public space are also the subject of interventions and arbitration by third parties, information relays or decision-makers. Do they then contribute to building trust, whether in the field of science or food?

The academic session on 14 October will examine some of the drivers of trust. It will reflect on the need for interdisciplinary work to understand the societal situations in which the scientific world operates.

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Marie-Françoise Chevallier - Le Guyader, membre de l’Académie d’agriculture de France

> En savoir plus sur la séance du 14 octobre 2020

LES PRÉCÉDENTES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

En raison des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19, l’Académie d’agriculture de France a continué à organiser ses séances en visioconférence, cet automne.

« Innovation en agriculture, réflexion sur le progrès »

30 septembre 2020 – en webinaire

Le progrès présentait autrefois une démarche patiente de l’humanité. Mais aujourd’hui, dans tous les domaines, le temps presse et la société s’impatiente.

L’innovation est devenue majeure pour répondre aux attentes, et est invoquée dans le discours institutionnel pour traiter d’avenir et de développement.

Le passage de la religion du progrès au culte de l’innovation interroge.

Cette séance en a analysé les conséquences en agriculture.

> Revivre le webinaire

« Tassement des sols : propriétés mécaniques et analyse des déterminants du risque, conséquences et solutions correctives »

07 octobre 2020 – en webinaire

Le tassement des sols est dû aux activités mécaniques dans les domaines agricoles et forestiers. Il est facteur de dégradation des propriétés des sols : anoxie en période humide, enracinement plus difficile des végétaux, accroissement du ruissellement et de l’érosion, diminution de la réserve d’eau des sols…

Cette séance a débuté par l’analyse des facteurs et mécanismes de dégradation, et le rôle des constituants comme agents de cohésion entre les particules du sol. Puis ont été développées les solutions correctives liées aux pratiques, les facteurs biologiques et les possibilités de réduction des effets des engins de roulage.

> Revivre (prochainement) le webinaire

LES PROCHAINES SÉANCES

DE L’ACADÉMIE

En raison des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19, l’Académie d’agriculture de France continue à organiser ses séances en visioconférence, cet automne.

Vous pouvez consulter le programme complet, qu'elle propose avec son partenaire Agreenium, ET VOUS INSCRIRE > ici

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« Science et confiance ; une question renouvelée ? »

14 octobre 2020 – en webinaire

Voir l'information du mois.

> S'inscrire (prochainement au Webinaire)

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« Diversité génétique au sein des espèces et résilience des systèmes agronomiques »

4 novembre 2020 – en webinaire

La diversité génétique des espèces domestiquées pourrait être un enjeu important en gestion des milieux naturels, des cultures et forêts. Cette diversité peut déterminer rendement, résistance aux ennemis des cultures, résilience face aux aléas climatiques…

Cette séance académique propose de faire le point sur les faits, les recherches et les perspectives dans ce domaine. Les intervenants présenteront en particulier la gestion adaptative des forêts, la sélection participative pour le blé tendre et la diversité génétique en potagères pour répondre aux attentes des marchés.

> S'inscrire (prochainement) au webinaire

« Carbone, terres, eau et transition agricole durable – quelles options et quelles visions, du Nord au Sud ? »

18 novembre 2020 – en webinaire

Les agricultures du futur vont devoir « en même temps » assurer la sécurité alimentaire d’une population croissante, préserver les ressources naturelles et l’environnement, atténuer le changement climatique, séquestrer plus de carbone et produire davantage de biomatériaux et de bioénergies. Les rapports du GIEC soulignent le besoin d’une autre utilisation des terres et de l’eau et de l’intérêt des « systèmes agricoles intégrés durables ».

L’objectif de cette session internationale est de mettre en débat les futurs possibles de l’agriculture dans différents contextes géographiques et politiques.

> S'inscrire (prochainement) au webinaire

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LES AUTRES ACTIVITÉS DE L'ACADÉMIE

Séance solennelle de rentrée de l'Académie

23 septembre 2020 – en présentiel (nombre de participants limités) dans les locaux d'Agridées

En voici les principaux événements :

- Sophie Delaporte, Secrétaire générale du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, a exposé le discours du ministre. Ainsi, Julien Denormandie déclare qu’il faut faire de la crise actuelle « un révélateur d’opportunités ». Le plan de relance a un double objectif : réparer les faiblesses structurelles de notre agriculture et préparer l’agriculture pour les prochaines décennies. Il a été souligné que les points forts du programme gouvernemental sont en connections très étroites avec les thématiques traitées au sein de l’Académie d’agriculture de France.

- Nadine Vivier, Présidente de l’Académie, a précisé que « la spécificité des besoins de la recherche de l’agriculture et de l’alimentation est à la fois celle d’une recherche fondamentale explorant le vivant, la nature, les sociétés, l’économie et celle d’une recherche appliquée pour l’agriculture, l’agroalimentaire et l’alimentation »,

- Constant Lecoeur, Secrétaire perpétuel, a présenté les travaux réalisés par l’Académie au cours de l’année 2019-2020 et les perspectives pour 2020-2021. Ce programme s’inscrit dans un projet stratégique qui permet d’actualiser les réflexions et actions pour tenir compte des nouvelles attentes sociétales et de la crise engendrée par le coronavirus,

- Bertrand Hervieu, ancien Président, a décrit le travail de l’Académie depuis 2017 sur le thème « Réécriture du génome, éthique et confiance ». Les principales recommandations sont « Agir de façon responsable », « Respecter le principe de précaution », « Associer largement le public » et « Procéder à des réévaluations régulières »,

- Michel Dron a expliqué comment l’Académie s’est organisée à partir du confinement pour échanger avec les autres académies et recueillir toutes les réflexions au sein de l’Académie sur le monde agricole face à la situation sanitaire. Ce travail est la base d’un important ouvrage « Covid-19 et agriculture - une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ? » en cours de diffusion,

- Catherine Regnault-Roger a rappelé toutes les actions menées par l’Académie sur le thème « Une seule santé, un seul monde » en 2019 – 2020. Ce thème essentiel est basé sur le constat que 70% des infections humaines émergentes ou ré-émergentes ont une origine animale ou environnementale.

Lors de cette journée de la séance solennelle, l’Académie a remis des prix pour des thèses et des travaux de recherche scientifiques.

> En savoir plus

Fondation Xavier-Bernard : Prix scientifique 2020 et mémoires de fin d’études primés

23 septembre 2020 – en présentiel (nombre de participants limités) dans les locaux de l'Académie

Ce prix est attribué aux auteurs des meilleurs travaux de recherche pouvant contribuer au développement durable de l’agriculture en répondant aux attentes de la société dans le domaine de l’alimentation, de l’économie et de l’environnement.

Le prix scientifique a été attribué à Lionel Ranjard pour ses recherches sur « la biodiversité des sols au service des productions agricoles », qui ont permis la création du premier référentiel sur la biomasse et la diversité microbienne des sols français.

Neuf autres lauréats ont été récompensés.

> En savoir plus sur le prix

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Présentation des thèses – Médailles d’argent Dufrenoy de l’Académie

23 septembre 2020 – en présentiel (nombre de participants limités) dans les locaux de l'Académie

Les médailles d’argent Dufrenoy sont destinées à récompenser des thèses dont l’analyse a été réalisée par des membres de l’Académie. Les lauréats ont été invités à présenter leurs travaux qui ont été remarqués par leur originalité, leur qualité et leurs apports dans les connaissances.

En 2020, 10 lauréats ont reçu cette médaille d’argent.

> En savoir plus sur les médailles

ANALYSES DE THÈSE ET COMMUNICATIONS DE RECHERCHE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses


Vous voulez écrire une communication de recherche si vos travaux présentent des résultats innovants et originaux. Vous trouverez les instructions rédactionnelles à respecter sur le site Internet de l'Académie.

> En savoir plus sur les communications de recherche

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Les actualités en matière de thèses :

Thèse de Brice Auvet : « Façons de gouverner et façons de faire l’eau en Crau »

Thèse analysée par Gérard Chouquer, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Olivier Barreteau, Ingénieur en Chef des Ponts, des Eaux et des Forêts, Irstea, UMR G-eau

Co-directrice de thèse : Nancy Meschinet de Richemond, Université Paul Valéry-Montpellier III

Co-encadrement de la thèse : Christelle Gramaglia, Chargée de recherche, Irstea

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Thèse de Philippe Baumert : « Territoires, paysages et sociétés du vin de Porto. Géographie d’une mondialisation »

Thèse analysée par Jean-Paul Charvet, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Hélène Velasco-Graciet, Professeur de géographie, Université de Bordeaux Montaigne

Co-directeur de thèse : Louis Marrou, Professeur de géographie, Université de la Rochelle

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DIFFUSION DES CONNAISSANCES

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LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D’ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici, pour les Avis > En cliquant ici, pour les Points de vue d'Académiciens et > En cliquant ici, pour les Notes académiques.

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DIFFUSION DES CONNAISSANCES

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LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'un thème qui y est développé. Nous vous indiquons le chapitre dans lequel il est classé, pour faciliter votre accès au PDF :

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« La protection phytosanitaire des cultures »

La demande de produits alimentaires progresse constamment, les surfaces agricoles disponibles régressent face à l’urbanisation, de nouveaux ravageurs se développent avec le changement climatique.

Pour bien comprendre les moyens et enjeux, cet article pose des questions essentielles : Quels seront les produits phytosanitaires de demain ? Comment trouver de nouvelles matières actives ? Quels sont les risques réels liés aux produits phytosanitaires ? Quelles sont les méthodes alternatives ? Les biopesticides sont-ils sans risques ? Quelles sont les possibilités offertes par les plantes génétiquement modifiées ?

Pour l’auteur, pour faire face à des besoins croissants, les pertes doivent être réduites au maximum et les rendements conduits à leurs meilleurs niveaux. « Protéger les cultures est un objectif permanent et aucun des moyens existants ne doit être négligé ».

Par Charles Descoins, membre de l’Académie d’agriculture de France

Article à consulter dans le chapitre « Protection des cultures »

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DIFFUSION DES CONNAISSANCES

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LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens ou des personnalités externes présentées par un membre de la Compagnie.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'articles récents :

Histoire du désherbage en grandes cultures

Cet article très complet détaille toutes les étapes du désherbage. Pendant des siècles, les désherbages manuels demandaient une main d’œuvre très importante et à plusieurs reprises. Certaines espèces étaient impossibles à éliminer (rumex, chiendent, folle avoine, prêle, liseron, chardons).

C’est après la seconde guerre mondiale que les désherbages sont devenus plus efficaces grâce à l’utilisation de nombreuses molécules de synthèse. En blé, l’augmentation des rendements a permis à la France d’atteindre l’autosuffisance alimentaire après 1960, puis de devenir un pays exportateur.

Mais aujourd’hui, l’utilisation des herbicides est remise en cause. Les auteurs de cet article en analysent les conséquences de leur abandon : introduction de jachères à finalité de désherbage, utilisation accrue des outils de travail du sol et de carburants, diminution des productions, augmentation des coûts des produits agricoles et à terme, risque sur notre souveraineté alimentaire.

Par contre, les grands pays agricoles non européens (Etats-Unis, Canada, Australie, Brésil, Argentine, Russie, Ukraine, Chine, Inde) resteront sur une gestion des adventices par les herbicides de synthèse, modèle adapté à leurs conditions climatiques difficiles.

Jacques Gasquez, Michel Dron et Marc Délos, membres de l’Académie d’agriculture de France

Article daté du 20 août 2020

L’automne agricole sera chaud

L’automne agricole sera chaud… pour les élus avec la modification de la loi sur les néonicotinoïdes, le projet de référendum partagé sur les animaux, les suites de la convention citoyenne sur le climat…

En effet, les Français sont de plus en plus sensibles aux questions environnementales sans connaître objectivement les réalités de l’agriculture. Et les agriculteurs se sentiront une nouvelle fois incompris, voire accusés, car ils seront certainement victimes de tentations démagogiques.

Les transformations profondes souhaitées demandent de la détermination, de la patience et de la compréhension. Pour l’auteur, il faut déterminer un cap à long terme avec les représentants des différentes parties prenantes et s’y tenir avec détermination. C’est essentiel à la fois pour les agriculteurs, les politiques et pour une meilleure compréhension par l’ensemble de la société.

Jean-Marie Séronie, membre de l’Académie d’agriculture de France

Article daté du 10 septembre 2020

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LA FORÊT ET LE BOIS EN FRANCE EN 100 QUESTIONS

L'encyclopédie "La forêt et le bois en 100 questions" est née du besoin d'une meilleure information sur la forêt française et ses enjeux. Il s’agit d'une publication collective, en 10 chapitres, sous forme de fiches, dont les rédacteurs sont des membres de l'Académie ou des experts extérieurs.

Vous trouverez l'intégralité de la publication > En cliquant ici

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DIFFUSION DES CONNAISSANCES

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LES REPÈRES

Ce sont des fiches pédagogiques très synthétiques comprenant un graphique commenté qui apporte un éclairage novateur sur un sujet concernant l’agriculture.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches > En cliquant ici

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DIFFUSION DES CONNAISSANCES

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LES QUESTIONS SUR...

Ce sont des fiches de synthèse sur des questions d’intérêt général. Elles permettent d’appréhender simplement un sujet complexe ou peu connu.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches > En cliquant ici

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Qu’appelle-t-on « pesticides »?

Le terme « pesticides » est souvent synonyme, dans les médias et le grand public, de produits toxiques et dangereux.

En réalité, ce sont des produits utilisés par l’Homme pour se protéger contre des organismes pathogènes ou vecteurs de maladies, ou contre des organismes nuisibles pour les cultures et les denrées agricoles.

Les pesticides englobent les insecticides (contre les insectes ravageurs), les acaricides (contre les acariens nuisibles), les fongicides (contre les champignons agents de maladies), les herbicides (contre les végétaux indésirables), les rodenticides (contre les rongeurs), les molluscicides (contre les limaces et escargots), les nématicides (contre les nématodes du sol pathogènes des plantes).

Cette fiche, très complète, permet de mieux comprendre l’origine, les définitions et la réglementation de ces produits dont l’importance est souvent mésestimée.

Par Bernard Ambolet, Jean-Louis Bernard, André Fougeroux, Marc Delos, Jacques Gasquez et Catherine Regnault-Roger, membres de l’Académie d’agriculture de France

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La matière organique végétale, source de nouveaux produits chimiques ?

L’utilisation massive des énergies fossiles a permis un développement spectaculaire, mais un profond déséquilibre climatique.

Pour y remédier, il est nécessaire d’utiliser la biomasse qui est renouvelable. Cette fiche détaille les produits bruts issus de la biomasse : amidon, sucres, cellulose, lignine, acides gras, huiles, fibres…, et également leurs transformations et utilisations.

La biomasse végétale est considérée comme la solution du futur. Mais les difficultés sont encore nombreuses au niveau de la régularité de leur disponibilité, la performance et la compétitivité des procédés de transformation, leur cycle de vie et le traitement des déchets organiques.

Par Jean-François Morot-Gaudry, membre de l’Académie d’agriculture de France

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A NOTER AUSSI...

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L’Académie d’agriculture vous propose sur son site Internet un calendrier de l’actualité de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation. Ce calendrier est mis à jour avec les événements qui sont portés à la connaissance de l’Académie.

Vous trouverez ci-dessous quelques informations d’actualité :

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• Appel à candidature pour l’expérimentation de l’affichage environnemental des produits alimentaires. Il s’agit d’évaluer les effets de cet affichage sur les choix des consommateurs et de les orienter vers une consommation alimentaire plus respectueuse de l’environnement – dépôt des dossiers jusque mi-mars 2021.

 

• Lancement du concours Make IT Agri, « destiné à contribuer à améliorer les pratiques du champ à l’assiette pour accélérer les transitions agricoles et alimentaires en démontrant leur aptitude à lutter contre le changement climatique ». Ce concours est ouvert aux étudiants en 2e et 3e années d’écoles d’ingénieurs. Candidatures à déposer avant le 15 décembre 2020.

 

• Concours des « Trophées de la bioéconomie ». Il récompense des projets de filière valorisant divers usages de bioressources (bioénergies, matériaux biosourcés et chimie du végétal) qui peuvent se substituer aux solutions issues du carbone fossile. Les candidatures régionales sont ouvertes jusqu’au 15 novembre 2020.

 

• Remise du rapport de mission parlementaire sur l’avenir de la forêt et de la filière bois. Ce rapport de la député Anne-Laure Cattelot présente 189 recommandations pour donner aux forêts et au bois toute leur place dans le monde « décarboné » de demain – septembre 2020.

 

• Le volet « transition agricole, alimentaire et forêt » du plan de relance se fixe trois objectifs : renforcer la souveraineté alimentaire ; accélérer la transition agroécologique pour donner accès à tous les Français à une alimentation saine, durable et locale ; adapter l’agriculture et la forêt au changement climatique – communiqué de presse du ministère le 3 septembre 2020.

 

• « Les écoles d’enseignement supérieur agricole prennent en compte le bien-être animal » souligne le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation – août 2020.

 

> En savoir plus

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LES OUVRAGES PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr )

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une analyse, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

> En savoir plus

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Le Grand Livre de notre alimentation

Chez les Français, l’alimentation « santé » a supplanté l’alimentation « plaisir ». Mais ne peut-on pas concilier santé et plaisir ?

Le Grand Livre de notre alimentation, rédigé par 25 experts de l’Académie d’agriculture, aborde de multiples thèmes dont voici un exemple.

- Qu’est-ce que le modèle alimentaire français ?

La France est connue pour sa cuisine et sa gastronomie, et son modèle alimentaire participe à la qualité de la vie et au bien-être.

Il est fondé sur des aliments d’origines diversifiées par les espèces et variétés, les terroirs, les systèmes de production, les modes culinaires… En majorité, trois repas par jour, structurés en plusieurs plats, rythment la journée. Les repas restent souvent des moments conviviaux, avec les collègues au travail ou en famille. Les Français apprécient les repas festifs, partagés avec des invités, chez des amis, des parents ou au restaurant.

Enfin, ce modèle alimentaire résiste bien aux nouveaux modes de vie (urbanisation, plus de contraintes de temps et de transport, travail des femmes généralisé…).

Chaque article apporte des informations et des réponses claires et précises. Cet ouvrage est un livre de réflexions et de conseils… au quotidien.

> Lire la présentation de l'ouvrage

Covid-19 et agriculture - Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?

La Covid-19 génère des peurs, des émotions, mais également d’intenses réflexions sur notre monde actuel et notre avenir.

Au sein de l’Académie d’agriculture, une soixantaine de membres ont partagé leurs analyses présentées aujourd’hui sous forme d’un ouvrage.

Le premier chapitre porte sur la pandémie et ses réalités agricoles : les zoonoses, la gestion de la crise, la résilience de l’agriculture, les évolutions des sociétés, les proximités dans la pandémie, les chaînes logistiques alimentaires et l’agrofourniture face à la crise.

Un second chapitre présente les vulnérabilités agricoles mises en évidence par la pandémie, mais également les opportunités : les territoires, les biotechnologies végétales et les vaccins, la diversification, l’autonomie en protéines, les systèmes alimentaires, les circuits courts.

Puis cet ouvrage aborde l’après-pandémie agricole avec le numérique, la réforme de la PAC, l’économie et les échanges, le réchauffement climatique, la gestion des forêts tropicales, l’exode urbain, l’agriculture durable, la souveraineté alimentaire, les enjeux pour l’élevage et le contexte évolutif de la science.

Enfin, six acteurs du monde agricole apportent le témoignage concret de leur vécu de cette crise.

Cet ouvrage est porteur d’espoir. Il montre comment le monde agricole a su rapidement réagir et s’adapter et comment cette pandémie peut accélérer une mutation positive de l’agriculture.

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EN DÉBAT...

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L’illusion du consensus scientifique

Cet article fait écho à tous les débats actuels : OGM, biodiversité, pesticides… Il s’agit de la seconde partie d’une tribune accessible en ligne.

Christian Lévêque, écologue et spécialiste des écosystèmes aquatiques, rappelle que la science nécessite aujourd’hui la coopération des chercheurs de nombreuses disciplines et qu’elle progresse par étapes en fonction des connaissances.

Il est donc normal que des opinions divergentes s’expriment. Mais les médias et l’opinion publique en particulier exigent des certitudes alors que les incertitudes sont inhérentes à la démarche scientifique. Mais les groupes de pression profitent de cette incertitude : « Si vous ne pouvez pas me prouver que ce n’est pas dangereux, c’est donc qu’il y a un risque ».

Pour l’auteur, il est essentiel de « sortir du ghetto des idées reçues selon lesquelles il existerait une seule et unique vérité que chaque groupe social essaie d’imposer » !

Par Christian Lévêque, membre de l’Académie d’agriculture de France

> Lire l'article daté du 14 août 2020

La complexité en pratique : l’exemple des néonicotinoïdes

Souvent, en agriculture, des opinions bien tranchées s’affrontent. C’est le cas actuellement pour l’utilisation des néonicotinoïdes. Alors, comment comprendre sérieusement les enjeux ? C’est l’objectif de cet article qui décrit le rôle des néonicotinoïdes et les problèmes liés à leur interdiction.

En effet, cette année, la douceur du climat a provoqué sur les cultures de betteraves d’importantes attaques de pucerons porteurs du virus de la jaunisse, ce qui pénalise fortement le rendement de la culture. L’auteur organise lui-même le débat entre les arguments « pour » et les « contre ».

Pour l’avenir, y-a-t-il des solutions ? Plusieurs pistes sont recherchées, mais cet exemple concret illustre bien la complexité des pratiques agricoles pour conjuguer qualité sanitaire des productions et protection de l’environnement, et rappelle l’importance de la recherche pour des solutions durables.

Par Jean-Marie Séronie, membre de l‘Académie d’agriculture de France

> Lire l'article daté du du 10 septembre 2020

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Des objectifs détaillés et réalistes seraient plus efficaces pour réduire les phytos

Un article récent montre que deux approches écologiques s’affrontent :

- Une vision « localiste », centrée sur les nuisances environnementales de proximité,

- Une vision « globaliste », centrée sur le changement climatique.

Le plan européen « De la ferme à la fourchette » est issu de la vision localiste. Il prévoit de réduire de 50% l’emploi des pesticides et de 20% celui des fertilisants. Ceci aurait pour conséquence des baisses très importantes de rendement. Les pays tiers devraient suppléer à ces pertes de volume par une intensification de leurs cultures, une augmentation de la déforestation et de gaz à effet de serre…

Ainsi, les approches écologiques « localistes » et « globalistes » sont en contradiction.

Pour l’auteur de cet article, une réduction de 50% des produits phytosanitaires utilisés, quels que soient les produits et la culture, serait absurde et contre-productif. Ces objectifs arbitraires ne tiennent pas compte des réalités et des conséquences, alors que le rapport Ecophyto indiquait que « des réductions de pesticides de l’ordre de 20 à 25% étaient accessibles sur la plupart des cultures sans pénaliser la production ».

Par Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture de France

> Lire l'article daté du du 10 septembre 2020

Les biotechnologies agricoles, une clé pour l’indépendance agro-alimentaire

Les conséquences de la pandémie de Covid-19 démontrent qu’il est vital pour une nation de conserver une indépendance agricole et alimentaire. Elle doit s’appuyer sur l’innovation et la technologie.

Les biotechnologies, pourtant acceptées sur le plan médical, sont en France et majoritairement dans l’Union européenne, refusées dans leurs applications agricoles. Pourtant, dans ce domaine, les OGM ont fait partout leurs preuves : protection contre les ravageurs et les maladies fongiques, bactériennes et virales des cultures (maïs, soja, coton, papaye, aubergine), désherbages plus faciles, diminution de l’emploi des insecticides, de carburant… Par ailleurs, l’introduction de caractères de résistance aux stress environnementaux (froid, sel, sécheresse) offre la possibilité aux plantes d’être mieux adaptées au changement climatique.

Mais actuellement, la réglementation sur les OGM ne permet pas aux pays européens d’assurer pour l’avenir leur autonomie stratégique en matière sanitaire, technologique, énergétique, agricole et alimentaire.

Par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture de France

> Lire l'article daté du 10 septembre 2020

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LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

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Le fonds documentaire de l’Académie accessible sur Gallica

Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.

> En savoir plus

La location des salles historiques de l’Académie (avec respect de règles sanitaires)

Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse - Paris 7ème arrondissement, les salles de l'Académie d'agriculture de France peuvent être réservées pour des réunions.

Pour ce faire deux possibilités :

Réserver via notre prestataire Easy Réunion : http://www.easyreunion.fr/

ou

Réserver en sollicitant directement l'Académie : contact@academie-agriculture.fr

Le MENSUEL est une publication de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de la publication : Constant Lecoeur
Rédacteur en chef : Christian Saber
Secrétaire de rédaction : Philippe Kim-Bonbled

Comité de rédaction : Catherine Aubertin, Jean-Louis Bernard, Michel Candau, Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, Anne-Marie Hattenberger, Philippe Kim-Bonbled, Constant Lecoeur, Jean-Claude Pernollet, Christian Saber, Nadine Vivier, Guy Waksman

Sources photographiques : Nadine Vivier, Marie-Françoise Chevallier-Le-Guyader, Eureden-Innovation, entraid – Pascal Bordeau – agroetica, Gnis-plantsdelegumes, Initiative AAA, Académie d’agriculture, terresinov, limace blog Oleomag, Bioeconomie.ANIA, Futura-sciences, Le point, Odile Jacob, Presses des Mines

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