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génétique

03.04.Q02 : L'amélioration génétique des animaux : objet, principes et organisation

L'amélioration génétique des animaux comprend une série d'opérations qui se succèdent dans le temps et doivent être coordonnées. Elle se déroule soit dans le cadre d'entreprises privées, soit de manière collective dans un cadre règlementaire qui précise les droits et devoirs des divers opérateurs.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon amelioration_genetique_des_animaux.pdf

03.04.Q03 : Les méthodes de la sélection animale

La sélection au sein des populations animales domestiques prend place essentiellement lors du renouvellement des reproducteurs. Il s’agit d’un tri parmi les jeunes animaux, considérés comme des candidats à la sélection, qui s’opère après une phase d’évaluation de l’aptitude à la transmission des animaux. Cette évaluation génétique repose sur trois types d’informations :
- des performances mesurées (ou phénotypes), sans lesquelles toute tentative de sélection est vaine ;
- des généalogies ;
- des génotypes.
     L’efficacité de la sélection dépend de quatre paramètres :
- la variabilité génétique de chaque caractère entrant dans les objectifs ;
- la sévérité du choix (intensité de sélection) ;
- la précision de la sélection ;
- le temps qui s’écoule entre deux générations de reproducteurs.

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PDF icon les_methodes_de_la_selection_animale.pdf

03.04.Q04 : Le croisement entre populations animales : apports potentiels et utilisation en élevage

En faisant se reproduire des reproducteurs issus de populations différentes, le croisement constitue une voie importante d'amélioration génétique, complémentaire de la sélection.
Le croisement permet notamment de faire évoluer rapidement des populations ou d'en créer de nouvelles.
Le croisement est particulièrement développé en aviculture et en production porcine, pour procréer des animaux commerciaux en bénéficiant à la fois de la complémentarité entre aptitudes spécialisées et de l'effet d'hétérosis.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon croisement_populations_animales.pdf

03.05.Q04 : Physiologie de la prolificité chez les animaux de ferme

Vouloir moduler la prolificité n'est pertinent que dans certaines espèces dont les capacités utérines et les qualités maternelles sont adaptées (ovins et porcins), avec un enjeu de respect de la santé et du bien-être des animaux.
Chez celles-ci, une augmentation de la prolificité a souvent un impact économique positif, et des travaux en cours tendent à montrer un impact environnemental positif sur le bilan carbone de la production.
Chez les ovins, des stratégies (flushing, administration d'eCG) permettent de régler la prolificité à un niveau compatible avec l'environnement de production. Ces approches à court terme sont utilisables, mais doivent être complétées par des approches génétiques de plus long terme et plus durables afin de créer des lignées ou races particulièrement adaptées à la production de jumeaux. La canalisation de la prolificité vers cet objectif reste donc un objectif de recherche active.
Chez les porcins, l'amélioration génétique de la prolificité reste nécessaire aux performances économiques. Cependant, le récent accroissement du nombre d'ovulations au-dessus de 15-20, via l'introduction des génotypes hyperprolifiques dans les lignées de production, doit être complété par des progrès (sélection en cours) sur la capacité utérine. Ceux-ci pourraient permettre de continuer à accroître un peu la prolificité sans encore dégrader les poids à la naissance ou la survie post-natale.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon prolificite_des_animaux_de_ferme.pdf