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03.05.Q04 : Physiologie de la prolificité chez les animaux de ferme

Vouloir moduler la prolificité n'est pertinent que dans certaines espèces dont les capacités utérines et les qualités maternelles sont adaptées (ovins et porcins), avec un enjeu de respect de la santé et du bien-être des animaux.
Chez celles-ci, une augmentation de la prolificité a souvent un impact économique positif, et des travaux en cours tendent à montrer un impact environnemental positif sur le bilan carbone de la production.
Chez les ovins, des stratégies (flushing, administration d'eCG) permettent de régler la prolificité à un niveau compatible avec l'environnement de production. Ces approches à court terme sont utilisables, mais doivent être complétées par des approches génétiques de plus long terme et plus durables afin de créer des lignées ou races particulièrement adaptées à la production de jumeaux. La canalisation de la prolificité vers cet objectif reste donc un objectif de recherche active.
Chez les porcins, l'amélioration génétique de la prolificité reste nécessaire aux performances économiques. Cependant, le récent accroissement du nombre d'ovulations au-dessus de 15-20, via l'introduction des génotypes hyperprolifiques dans les lignées de production, doit être complété par des progrès (sélection en cours) sur la capacité utérine. Ceux-ci pourraient permettre de continuer à accroître un peu la prolificité sans encore dégrader les poids à la naissance ou la survie post-natale.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon prolificite_des_animaux_de_ferme.pdf