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Chapitre 13.10 : Les concessions massives de terres (land grabbing)

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13.10.Q01 : L'estimation des superficies concernées par les concessions massives de terre dans les pays pauvres

     Pour échapper aux contradictions qui se manifestent trop souvent dans la publication de données chiffrées concernant les concessions massives de terres, il a paru souhaitable de définir les niveaux de référence des chiffres avancés en les classant selon onze niveaux de référence.
     Deux applications sont données, l'une au Mali, l'antre en Sierra Leone. L'intérêt de cette classification est de suggérer des bases pour échapper à la confusion fréquente des informations et aux effets récupérateurs.

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13.10.Q02 : Le projet agro-industriel d'Addax Bioenergy en Sierra Leone

     Le projet agro-industriel initié par Addax Bioenergy en Sierra Leone a rencontré les difficultés habituelles de ce genre d'investissement. Aussi, de modèle qu'il était, il est devenu un cas ordinaire, source de tensions.
     La modification de sa structure de financement l'a rendu plus opaque qu'il n'était. D'autre part, la morphologie agraire de la région a été profondément transformée, créant des interstices pour les villages. Cela pose un problème, au moment où l'entreprise repreneuse réduit l'activité et où les paysans n'ont pas le droit d'occuper les terres ainsi laissées.

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13.10.Q03 : La fragilité des projets de concessions dans le delta intérieur du Niger, au Mali

     L'étude met en évidence le net décalage constaté entre d'une part l'établissement d'un vaste plan de concessions de terres prévu dans le delta intérieur du Niger, au Mali, portant sur des centaines de milliers d'hectares et d'autre part l'échec de la plupart de ces investissements.
     Si les projets chinois et français ont été réalisés, l'échec du projet libyen est le plus révélateur de la fragilité globale de ces dispositifs.

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13.10.Q04 : Méthodologie d'établissement de l'atlas des concessions de terres au Cambodge

     Dans un pays parmi les plus engagés dans une politique de concessions massives de terres aux entreprises agricoles et forestières, les différents inventaires entrepris au Cambodge permettent de proposer un atlas des concessions économiques portant sur plus de 300 périmètres et 2,5 millions d'hectares. Ces contrats concernent de plus en plus le Nord et le Nord-Est du pays. Mais les pratiques des observatoires (Licadho, OpenDevelopment, Land Matrix) gagneraient à prendre en compte la dimension morphologique du phénomène, ce qui est fait sur le carnet Manoma. 

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13.10.Q05 : Stratégie rectangulaire et mise en forme géométrique des terres au Cambodge

     Le Cambodge connaît une double évolution qui modifie en profondeur sa morphologie agraire : d'une part une planification globale connue sous le titre de stratégie rectangulaire, d'autre part une politique soutenue de concessions économiques agricoles et forestières qui concerne actuellement plus de 300 contrats et 2,5 millions d'hectares. Le résultat est une refonte géométrique de l'habitat, de la voirie et du parcellaire, dans et hors de ces périmètres concédés, qui modifie profondément l'espace par mitage progressif.

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13.10.Q06 : Origine des investissements dans les Concessions économiques de terres au Cambodge

- Les investissements agro-industriels étrangers sont majoritaires au Cambodge, dans une proportion d'environ 57 % (1,22 millions d'hectares contre 0,95 millions d'hectares d'investissements nationaux).
- La quasi-totalité des investissements étrangers est due à des fonds d'investissements provenant des pays de l'Asie de l'Est et du Sud-Est, notamment de Chine et du Vietnam. Cette part s'avère décisive, parce qu'elle fournit à la fois des capitaux, des marchés et des technologies de mise en œuvre de l'exploitation des concessions.
- L'investissement étranger a augmenté avec les années, en lien avec la croissance de la demande en bois d'exploitation et en plantations d'hévéa pour le caoutchouc, et cette réalité explique la localisation des investissements étrangers préférentiellement dans les zones du Sud-Ouest et surtout du Nord, du Nord-Est et de l'Est du pays, où se trouvent les grandes forêts.
- Cette localisation préférentielle entre en contradiction avec les zones protégées, notamment les forêts, et les investissements des "barons du caoutchouc" ont ainsi donné lieu à des conflits fonciers et environnementaux.

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13.10.Q07 : Landgrabing à Green Tozzi, sur les savanes malgaches

 Malgré la crise de 2008-2009 liée aux affaires Daewoo et Varun et malgré les avertissements donnés aux gouvernements malgaches par la Banque mondiale et les agences d'aide comme par l'USAID américaine, la pratique des landgrabings se poursuit sur un schéma économique et juridique rodé, ne faisant pas droit aux avis des populations locales. La firme italienne Tozzi Green, financée par l'État belge via Bio et l'État finlandais via Finnfund, intervient dans un paysage naturellement découpé, que ses emprises cloisonnent un peu plus

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