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efficience alimentaire

03.05.Q01 : Les prairies et les herbivores au cœur de la durabilité agricole et alimentaire

     Il n'y a pas de prairies sans élevage d'herbivores : si l’on supprime la viande et le lait provenant de ces élevages, on supprime aussi l'essentiel des prairies en France et dans le monde, ainsi que tous les services et les biens publics associés. A contrario, il faut impérativement remettre la prairie au cœur de l'alimentation des herbivores, notamment pour la production laitière et pour l'engraissement, deux secteurs où les céréales et les tourteaux ont pris une part trop importante.
     Il faut donc repenser le "couple herbivore-prairies" en partant des ressources prairiales locales et en adaptant le type de vache, de brebis ou de chèvre à ces ressources locales et au contexte agroécologique,  alors que nous avons fait l'inverse depuis plus d'un demi-siècle, en priorisant des cultures fourragères plus coûteuses pour nourrir des animaux spécialisés à potentiel génétique de plus en plus élevé.
     Enfin et surtout, il faut impérativement évaluer l'ensemble des contributions positives et des impacts négatifs du système herbivores-prairies, sans oublier les autres surfaces, et non pas se limiter à un indicateur sectoriel tel le méthane, le bilan carbone ou la biodiversité.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_03.05.q01_prairies_herbivores.pdf

03.06.Q02 : L'efficience de la transformation des ressources alimentaires par les animaux d'élevage

     On dispose depuis assez longtemps de nombreux critères mesurables pour évaluer l'efficience alimentaire des animaux d'élevage, en raison de sa relation positive avec les niveaux de performance. Depuis plusieurs décennies, ces mesures ont été mises à profit pour améliorer, chez les porcs et volailles, différentes composantes de l'efficience dans les élevages.
     Les ruminants possèdent une efficience brute moins bonne que les monogastriques, en raison de leurs particularités physiologiques et de la nature plus grossière des rations ingérées. En revanche, pour les mêmes raisons, ils sont autant efficients, voire plus, que les monogastriques si l’on tient compte du fait qu'ils sont peu ou pas concurrents alimentaires des hommes et sont aptes à valoriser des surfaces non cultivables.
     Dans un avenir proche, nous pouvons penser que les progrès en matière d'élevage de précision vont permettre d'effectuer de nombreuses mesures en conditions d'élevage, et ainsi améliorer nos approches en matière d'amélioration de l'efficience des animaux domestiques.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_03.06.q02_efficience.pdf