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PRIN Yves

05.01.Q01 : Les associations mycorhiziennes dans les sols : une meilleure maîtrise de la production végétale ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

La symbiose mycorhizienne – entre des champignons et la majorité des plantes – est un processus biologique ubiquiste régissant l'évolution spatio-temporelle des éco-agrosystèmes.

     Cette symbiose, entre des champignons et les racines, offre de multiples services qu'il convient de valoriser et d’optimiser dans la définition d'itinéraires culturaux facilitant l'établissement et le fonctionnement de ces interactions plantes/microorganismes
- soit par une gestion de type holistique, via l'établissement de couverts végétaux diversifiés tant au niveau spécifique que fonctionnel (ex : association céréales/légumineuses) visant à promouvoir la multiplication des communautés mycorhiziennes telluriques,
- ou de type réductionniste, par l'introduction en masse dans le sol d'un symbiote fongique préalablement sélectionné pour un paramètre donné (ex : promotion de la croissance des plantes dans un environnement sous contraintes abiotique, type salinité ou carences minérales).
     Cette gestion de la symbiose mycorhizienne constituera une des stratégies agroécologiques susceptibles d'être mise en œuvre afin d'assurer la productivité et la stabilité des agroécosystèmes, dans le cadre d'une gestion durable des ressources naturelles terrestres.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon assoc_mycorhizienne_sol.pdf

05.01.Q02 : Biocontrôle des communications moléculaires bactériennes

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Certaines bactéries phytopathogènes, telles que Pectobacterium et Dickeya, utilisent des systèmes de communication dit quorum sensing pour synchroniser leur virulence à l'échelle de la population. Il s'agit pour ces bactéries d'échanger des petites molécules diffusibles, dont la concentration dans l'environnement de la plante informera la population pathogène sur sa densité.

Pour lutter contre les dégâts engendrés à l'échelle mondiale, une stratégie de biocontrôle – initialement mise au point pour les cultures de pomme de terre – consiste à isoler des bactéries antagonistes capables de dégrader les molécules signalétiques échangées par les agents pathogènes, et donc de perturber leur communication et la virulence afférente.

Pour être efficace, cette stratégie doit être accompagnée de l'épandage à grande échelle de biostimulants inoffensifs et bon marché, dont la structure moléculaire est suffisamment proche de celle des signaux pour stimuler le catabolisme protecteur des bactéries auxiliaires, sans avoir les effets néfastes des molécules produites par les pathogènes. 

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_05.01.q02_biocontrole_comm_mol_2023.pdf