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sécurité alimentaire

03.05.Q01 : Les prairies et les herbivores au cœur de la durabilité agricole et alimentaire

     Il n'y a pas de prairies sans élevage d'herbivores : si l’on supprime la viande et le lait provenant de ces élevages, on supprime aussi l'essentiel des prairies en France et dans le monde, ainsi que tous les services et les biens publics associés. A contrario, il faut impérativement remettre la prairie au cœur de l'alimentation des herbivores, notamment pour la production laitière et pour l'engraissement, deux secteurs où les céréales et les tourteaux ont pris une part trop importante.
     Il faut donc repenser le "couple herbivore-prairies" en partant des ressources prairiales locales et en adaptant le type de vache, de brebis ou de chèvre à ces ressources locales et au contexte agroécologique,  alors que nous avons fait l'inverse depuis plus d'un demi-siècle, en priorisant des cultures fourragères plus coûteuses pour nourrir des animaux spécialisés à potentiel génétique de plus en plus élevé.
     Enfin et surtout, il faut impérativement évaluer l'ensemble des contributions positives et des impacts négatifs du système herbivores-prairies, sans oublier les autres surfaces, et non pas se limiter à un indicateur sectoriel tel le méthane, le bilan carbone ou la biodiversité.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_03.05.q01_prairies_herbivores.pdf

08.02.Q10 : Fiche introductive aux mycotoxines

     Dans un contexte où les risques induits par la présence de résidus de produits phytopharmaceutiques dans l'alimentation inquiètent le grand public, il est important rappeler que des toxines naturelles – comme les mycotoxines – peuvent faire courir aux consommateurs des risques plus importants que les résidus de produits phytopharmaceutiques.
     Sur le terrain, on constate que la diminution de l'usage des fongicides favorise la réémergence de l'ergot de seigle.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_08.02.q11_introduction_mycotoxines.pdf

03.09.Q06 : Acquis et promesses de la biodiversité algale pour l'alimentation

    Les algues macroscopiques et microscopiques relèvent de onze lignées évolutives indépendantes d'eucaryotes majoritairement marines, et présentent une richesse spécifique et génétique en grande partie inexplorée. Le nombre total d'espèces d'algues varie selon les estimations : de 30 000 décrites à plus d'un million. La diversité de leurs espèces et de leurs styles de vie pourrait en faire des acteurs majeurs de la transition écologique et alimentaire.
     Seulement 20 espèces de macro-algues contribuent significativement à l'alimentation, et d'autres produits et 6 espèces assurent 95 % des productions mondiales alimentaires et d'ingrédients, essentiellement localisées en Asie. Elles représentent un potentiel sous-exploité, et pourraient donc contribuer à de nouveaux systèmes alimentaires plus axés sur les océans, en étant une source de nourriture pour les humains, d'aliments pour l'aquaculture et les animaux terrestres, et de stimulateurs des cultures végétales. Les algues marines seront également le socle d'une nouvelle aquaculture multi-trophique intégrée.
     Mais la diversité génétique et la notion de ressource génétique ont été très peu prises en compte dans la domestication des espèces d'algues.
     Des barrières réglementaires, culturelles, politiques, environnementales peuvent remettre en question les promesses de la biodiversité algale, notamment l'acceptabilité sociétale de l'algoculture. Un travail important reste à accomplir vers les citoyens, consommateurs, mais aussi les décideurs et investisseurs. Le Green Deal de l'Europe créera-t-il des opportunités ?

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

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03.09.Q05 : Comment réconcilier exploitation des ressources marines et biodiversité ?

     L’approche écosystémique des pêches est aujourd’hui la voie à suivre pour réconcilier la biodiversité et assurer l’avenir de l’activité de pêche dans un contexte de changement climatique.
     Elle permettra d’assurer la résilience des écosystèmes et leur productivité, et de maintenir des emplois dans un secteur qui a besoin de se réinventer face aux enjeux planétaires.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

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10.02.Q04 : Quelles pistes pour la souveraineté/sécurité alimentaire ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Apparaissant de plus en plus comme une aspiration et comme une nécessité à construire, la souveraineté – ou plutôt la sécurité alimentaire – sera très exigeante pour tous : consommateurs, industriels, politiques et surtout agriculteurs.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_10.02.q04_souverainete_alim_2022.pdf

08.05.Q01 : L'omnivorisme : pourquoi et comment ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

L'homme est fait pour l'omnivorisme, et l'omnivorisme fait pour l'homme : indéniablement, il a poussé l'homme à aller de l'avant pour produire de bons aliments, et a contribué au développement des activités humaines.

L'omnivorisme a contribué à notre hominisation et à notre humanisation. 

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_08.05.q01_omnivorisme_2022.pdf

03.09.Q02 : La pêche minotière

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

La stagnation des captures des ressources halieutiques a également concerné les pêches minotières ces 40 dernières années. Parallèlement, la croissance exponentielle de la production aquacole s’est effectuée à partir de ces dernières, dont elle absorbe 70 à 80 % du tonnage pour la fabrication des aliments d’élevage. Le remplacement quasi complet des farines et huiles de poisson par des composants végétaux devrait permettre de réduire la pression sur les ressources minotières, et susciter leur meilleure utilisation pour l'alimentation humaine.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_03.09.q02_peche_minot_2022.pdf