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Chapitre 01.01 : Fonctionnement des plantes cultivées, écophysiologie végétale

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01.01.Q01 : Le développement des plantes vu par les agronomes

Le développement d'un végétal est le résultat d'une interaction complexe entre un programme morphogénétique spécifique et des conditions de milieu, parmi lesquelles température et durée de jour apparaissent prépondérantes, même si d'autres facteurs interviennent (la qualité du rayonnement, le stress hydrique par exemple).
     Afin de comprendre les observations de terrain, aider la prise de décision des agriculteurs, et orienter des programmes de création variétale, les agronomes ont développé des approches empiriques simplifiant cette réalité (d'une manière outrageuse pour nombre de physiologistes) en élaborant des modèles. Ceux-ci sont certes insuffisants à l'échelle des mécanismes cellulaires, mais utilisables et efficaces à l'échelle des peuplements végétaux et des parcelles.
     Le large succès du modèle des sommes de température est à cet égard emblématique.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_01.01.q01_developpement_plantes.pdf

01.01.Q02 : La croissance des plantes et des peuplements végétaux : mesure et modélisation

     Les mécanismes physiologiques impliqués dans la croissance d'une plante et sa régulation sont très nombreux et très complexes, et probablement pas tous parfaitement connus.
     Depuis une cinquantaine d'années, les écophysiologistes et agronomes ont développé des approches simples pour aborder pragmatiquement cette complexité : la croissance potentielle d'un peuplement est modélisée directement à partir du rayonnement qu'il intercepte, et les assimilats synthétisés sont répartis dans la plante selon quelques règles d'affectation suffisamment stables.
     De nombreux modèles de culture (par exemple : APES, APSIM, CERES, CROPGRO, CropSyst, DAISY, DSSAT, FASSET, HERMES, RZWQM, SPASS, STICS, SWAP, SOYGRO) ont ainsi vu le jour, reposant peu ou prou sur ces mêmes bases, éventuellement complétés par des modèles de stress (hydrique, azoté). Ils sont utilisés comme outils de diagnostic et de prévision, afin de comprendre les observations de terrain, aider la prise de décision des agriculteurs, orienter des programmes de création variétale, simuler les effets du changement climatique.
     De nouvelles générations de modèles sont en préparation pour :
• affiner les réponses des plantes aux variations d'environnement et la prévision des stades de développement,
• prendre en compte des peuplement complexes (associations végétales),
• mieux intégrer les cycles hydriques et biogéochimiques, ainsi que les dynamiques de ravageurs et de maladies.
     Il faut cependant espérer que le nombre de paramètres nécessaires au fonctionnement de ces modèles restera raisonnable et compatible avec le test et l'utilisation opérationnelle de ces derniers.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_01.01.q02_croissance_plantes.pdf