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Chapitre 03.10 : Comportement et bien-être animal

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03.10.Q02 : Les comportements sociaux des animaux : comment se caractérisent-ils ?

Les ongulés domestiques sont tous des espèces grégaires qui établissent des règles de vie définissant la socialité : leadership, dominance et subordination, affinité, respect des distances interindividuelles, liens d’attachement. Leur besoin de contacts sociaux est tel que l’isolement est une situation déclenchant des réactions de stress importantes, voire de panique surtout dans un environnement nouveau.
Parmi ces relations, certaines sont spécifiques à des périodes de leur vie : outre les relations sociales au sens strict qui régissent la vie du groupe, on distingue aussi les relations sexuelles et les relations parentales.
Les règles de vie sociale s’établissent dès le tout jeune âge et assure la cohésion du groupe. En conséquence, l’expérience précoce influence beaucoup leur expression. Les individus isolés de leur mère dès le plus jeune âge (ruminants laitiers) développent des troubles socio-émotionnels qui peuvent perdurer jusqu’à l’âge adulte. Quant au sevrage, précoce et soudain par rapport à la situation naturelle, il entraîne des réactions de stress et des interactions agonistiques lies aux réallotements qui en découlent.

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03.10.Q07 : Le bien-être animal : quelle définition ?

• Le bien-être animal est de plus en plus d'actualité. Les consommateurs souhaitent en tenir compte dans leurs achats, et les producteurs se déclarent soucieux de l'améliorer encore.
• Il n'en existe pas de définition officielle. La proposition récente de l'ANSES, qui incite à apprécier le ressenti des animaux du fait de leur sensibilité et de leur conscience, fait débat.
• Alors que des méthodes d'évaluation du bien-être – opérationnelles et acceptées au plan international – caractérisent clairement ce dernier, il apparaît qu'une définition scientifique consensuelle, pour souhaitable qu'elle soit, n'est peut-être pas indispensable.
• Dès lors que ce qu'il est possible de faire a été étudié et accepté objectivement, peu importe que les conditions de vie des animaux soient améliorées au nom de la bientraitance ou du ressenti, l'essentiel est qu'elles le soient.

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03.10.Q08 : Évaluation du bien-être des animaux

À l'heure actuelle, il n'existe pas d'indicateur unique pouvant dire si le bien-être est élevé ou faible.
Il est cependant possible d'évaluer le bien-être des animaux en utilisant plusieurs indicateurs validés scientifiquement (faisabilité, répétabilité, reproductibilité, sensibilité, spécificité). Ceux-ci doivent être, en priorité, mesurés sur les animaux (ABM : Animal bases measures) ; cependant, des indicateurs mesurés sur l'environnement (matériel, pratiques) peuvent être utilisés si des ABM ne sont pas disponibles
Passer du recueil d'indicateurs à une évaluation du bien-être animal nécessite la combinaison des informations, et correspond à un jugement de valeur qui ne donc peut pas être purement objectif.    

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