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élevage

03.01.Q02 : La filière viande bovine française : quelles caractéristiques, quels enjeux ?

• La filière Viande Bovine a une importance stratégique en raison de sa contribution aux équilibres socio-économiques, territoriaux et environnementaux.
• Ses grands défis relèvent d'une part de l'amélioration de la compétitivité et de la rentabilité et d'autre part, de la forte évolution de la consommation et de son repli.
• La France dispose d'atouts solides pour s'adapter au nouveau contexte : potentiel et diversité de la production, savoir-faire des éleveurs et de la filière. Les exigences des consommateurs, en termes de qualité, sécurité, diversité et proximité sont autant d'opportunités pour la filière.

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03.01.Q07 : La filière équine : spécificités et enjeux

La filière hippique est économiquement plus importante par l'utilisation des chevaux (1 million en France) que par leur élevage (57 750 naissances).
Elle s'éloigne donc de l'agriculture et de la ruralité, et devient un secteur (services et commerce) tourné vers des utilisateurs urbains, féminins et amateurs, servis par un tissu de professionnels (66 000 emplois principaux et 80 000 emplois secondaires), pour la plupart proches du monde agricole dont ils sont issus ; leur importance ne doit pas être ignorée ni sacrifiée aux tendances sociétales. Enfin la pratique équestre à l'extérieur des villes et l'élevage du cheval participent au retour vers la nature et à l'entretien des territoires ruraux.

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03.02.Q01 : La filière viande bovine brésilienne : quelles caractéristiques, quelle importance ?

     La filière viande bovine brésilienne a une importance stratégique dans le commerce mondial. Ses enjeux majeurs sont l'amélioration de la compétitivité et de la rentabilité et la protection de l'environnement.

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03.05.Q02 : Les Biotechnologies de la Reproduction Animale (BRA) : quels impacts ?

     Les trois premières générations de BRA se sont largement développées par le monde, témoin de leur impact sur l'élevage mondial. Elles apportent chacune leur avantage comparatif : simplicité pour l'insémination animale, augmentation de la descendance des femelles pour les transplantations d'embryons fécondés in vivo ou produits in vitro, etc... Il demeure encore quelques contraintes techniques (comme la détection de l'œstrus) que la révolution numérique doit pouvoir lever en partie. Grâce aux outils efficaces mis en œuvre, ces techniques peuvent être utilisées dans toutes les parties du monde, permettant aux éleveurs de disposer de toutes les entités génétiques disponibles sur notre planète.
     Pour la quatrième génération – très peu développée – la réécriture génomique est actuellement l'objet d'une révolution technique (CRISPR Cas9) et sera la source de recherches actives prometteuses, notamment pour l'inactivation de la sensibilité animale à des agents pathogènes.

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03.05.Q08 : Physiologie de la fertilité chez les bovins, l'espèce de ferme la moins fertile

     Une fertilité acceptable (et sa combinaison avec des diagnostics de gestation précoces) est la base de performances économiques correctes des élevages, quelle que soit l'espèce. En bovin, elle permet de maîtriser l'intervalle vêlage-vêlage. En équin, elle permet d'obtenir des poulains précocement dans l'année. Les mécanismes contrôlant la fertilité sont nombreux et complexes, car ils impliquent de nombreux organes et présentent une interface importante avec les facteurs du milieu (changement climatique) et la conduite de l'élevage (alimentation, santé du troupeau, choix des éleveurs en gestion de la reproduction). Face à une constatation d'hypofertilité, le diagnostic est donc délicat. Une règle d'or est d'analyser si l'infertilité vient du côté mâle ou femelle. L'accompagnement de l'éleveur par un conseiller sera précieux pour l'aider dans son diagnostic, mais surtout pour identifier les leviers d'action à mettre en place. Les solutions technologiques sont nombreuses. Encore faut-il les utiliser à bon escient.

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03.06.Q02 : Les coproduits : quelles valorisations par l'élevage ?

Les industries agro-alimentaires sont sources de coproduits qui conviennent en grande partie à l'alimentation animale, pour les animaux de rente ou pour les animaux de compagnie. Cette utilisation s'inscrit dans la bioéconomie et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Les animaux de rente sont les premiers utilisateurs de coproduits : consommés directement en ferme ou après transformation par les industries des aliments du bétail, ces aliments représentent 5 à 7 % de leurs besoins alimentaires ; la part dans la ration peut cependant être plus importante, particulièrement dans les zones de grande culture. Oléo-protéagineux, sucrerie, amidonnerie et meunerie sont à l'origine de 75 % des 12,4 millions de tonnes brutes de coproduits utilisés, avec une très bonne valeur alimentaire.
Pour les animaux de compagnie, les Pet Food sont la voie de valorisation essentielle des coproduits animaux de catégorie C3, 76 % étant valorisés en aliments secs et 7 % en aliments humides.
Aujourd'hui les coproduits complètent les approvisionnements énergétiques des méthaniseurs, ils seront appelés à le faire de plus en plus dans le futur... réduisant, voire mettant en péril, l'approvisionnement de l'élevage.    

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03.08.Q02 : Quelle transition agro-écologique pour l'élevage en France métropolitaine ?

     Les nombreuses interactions, positives et négatives, entre élevages et territoires amènent à penser la transition agro-écologique des productions animales françaises, à l'échelle du bassin de production qui constitue un véritable agro-socio-écosystème, c'est à dire un ensemble de structures de production agricole en interrelations, entre elles et avec leur environnement (sol, air, eau, biodiversité, vie socio-économique) sur un territoire donné.
     L'évolution de l'agro-socio-écosystème – sous l'influence de ces interactions et des changements plus globaux (climatiques, économiques, sociologiques, politiques, technologiques, …) – doit être analysée à l'aune des trois piliers du développement durable, économique, social et environnemental.
     La coévolution de l'ensemble des acteurs doit être suivie attentivement à l'échelle du territoire dans une démarche prospective.

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03.08.Q03 : Ondes électromagnétiques et désordres en élevage

Les animaux sont plus sensibles que l’Homme aux phénomènes électriques nécessitant la vigilance sur les installations de l’exploitation.
Dans la grande majorité des cas, la mise en conformité électrique permet d’éviter l’apparition des courants parasites. Si des difficultés apparaissent, les mesures correctrices sont très efficaces quand leur cause est bien établie.
En revanche, les difficultés peuvent être insurmontables lorsque leur cause reste incomprise. Les constats des dernières années ont montré la nécessité impérative de conduire de nouveaux travaux de recherche pour comprendre et prévenir les cas inexpliqués susceptibles de remettre en cause la pérennité de l’exploitation. Dans cette perspective, un consortium de recherche a été mis en place sous l’égide de l’INRAE autour de deux grands axes : l’amélioration de la connaissance des courants parasites en élevage, et l’étude des interférences éventuelles avec la circulation des courants électriques dans le sol, le sous-sol et la géologie.

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03.09.Q04 : La faune sauvage et les risques sanitaires : 4 exemples illustratifs

Résumé
La faune sauvage et les risques sanitaires : 4 exemples illustratifs
Ces quatre exemples de maladies partagées par la faune sauvage, la faune domestique et parfois les humains montrent les enjeux spécifiques auxquels les professionnels et les pouvoirs publics doivent aujourd’hui faire face : des enjeux de santé publique, de santé animale, avec les conséquences économiques associées, de connaissance scientifique (cf. fiche 03.10.Q05) et enfin de complexification des problématiques sanitaires à résoudre, avec différentes espèces d’hôtes concernées et dans des contextes où de nombreuses parties prenantes portent des intérêts différents (cf. fiche 03.10.Q06).

Abstract
Wildlife and health risks: 4 Illustrative examples
These four examples of diseases shared by wildlife, domestic animals, and sometimes humans demonstrate the specific challenges facing professionals and public authorities today: public health issues, animal health issues, with their associated economic consequences, scientific knowledge (see fact sheet 03.10.Q05), and finally, the increasingly complex nature of health issues to be addressed, with different host species involved and in contexts where many stakeholders have different interests (see fact sheet 03.10.Q06).
 

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03.09.Q05 : Quels sont les enjeux scientifiques liés aux maladies d'élevage partagées avec la faune sauvage ?

Résumé
Quels sont les enjeux scientifiques liés aux maladies d'élevage partagées avec la faune sauvage ?
L'existence de maladies communes à la faune sauvage, aux animaux d'élevage, voire aux humains, pose des problèmes de santé publique et de santé animale qui peuvent être préoccupants. Si les situations où les animaux d'élevage ne sont pas élevés en bâtiments augmentent aujourd'hui, ces animaux ont un rapport à l'environnement différent, notamment vis-à-vis de la faune sauvage, dont certaines populations augmentent elles aussi. Ceci constitue un enjeu à la fois nouveau et complexe en termes de gestion et pose un défi de connaissance scientifique majeur, pour au moins trois raisons :
- La connaissance de la faune sauvage dans son organisation, sa population, son état sanitaire, reste dans son ensemble assez faible, même si certains sites sont particulièrement bien documentés. Lorsqu'une maladie partagée avec la faune sauvage apparaît sur un territoire, il s'avère bien souvent quasi vierge de connaissances précises sur les espèces sauvages qui le peuplent.
- Une surveillance appropriée de la faune sauvage, en cas d'événement sanitaire, requiert beaucoup de moyens humains (y compris des bénévoles à mobiliser) et technologiques, et cela prend du temps. Or le temps de l'acquisition des connaissances n'est pas souvent celui de la gestion et de l'action !
- Ces connaissances scientifiques ne peuvent être acquises que par une réelle interdisciplinarité entre les sciences de la biologie, de l'épidémiologie, de l'écologie, voire des sciences humaines et de la santé publique. D'où l'importance pour les scientifiques de bien se connaître et d'identifier les partenaires dans les autres disciplines : cela passe par des formations plus transversales et l'encouragement de projets de recherche réellement interdisciplinaires.

Abstract
What are the scientific challenges related to livestock diseases shared with wildlife?
The existence of diseases shared by wildlife, farm animals, and even humans poses potentially worrying public and animal health issues. While situations where farm animals are not raised indoors are increasing today, these animals have a different relationship with the environment, particularly with respect to wildlife, some of whose populations are also increasing. This constitutes a new and complex management issue and poses a major challenge to scientific knowledge, for at least three reasons:
- Knowledge of wildlife — its organization, population, and health status — remains generally quite poor, even though some sites are particularly well documented. When a disease shared with wildlife appears in a territory, it often proves to be virtually devoid of specific knowledge about the wild species that inhabit it.
- Appropriate surveillance of wildlife in the event of a health event requires significant human (including mobilizing volunteers) and technological resources, and this takes time. However, the time required to acquire knowledge is often not the same as the time required for management and action!
- This scientific knowledge can only be acquired through true interdisciplinarity between the sciences of biology, epidemiology, ecology, and even the humanities and public health. Hence the importance for scientists to know each other well and to identify partners in other disciplines: this requires more cross-disciplinary training and the encouragement of truly interdisciplinary research projects.
 

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03.09.Q06 : Comment aborder la gestion des maladies partagées avec la faune sauvage ?

Résumé
Comment aborder la gestion des maladies partagées avec la faune sauvage ?
Une maladie dans une population sauvage ne se gère pas comme une maladie en élevage.
La connaissance des populations sauvages, sur les plans sanitaire et populationnel, est un prérequis pour aborder les enjeux sanitaires liés à l’interface sauvage-domestique. Cette interface doit être à chaque fois caractérisée pour évaluer le risque de transmission inter-espèce.
Toute situation sanitaire impliquant faune sauvage et faune domestique doit être considérée au cas par cas : aucune situation ne ressemble vraiment à une autre. En outre, le temps de résolution de telles situations est long (souvent de l’ordre d’une dizaine d’années) et les mesures de lutte peuvent évoluer en fonction des nouvelles connaissances acquises sur le terrain. La gestion adaptative est le maître-mot en la matière.
La surveillance est au cœur de la problématique de ces maladies partagées entre faune sauvage et élevages. Elle intervient tout au long du processus de résolution. La mobilisation de spécialistes de terrain est cruciale pour parvenir à récolter les données de surveillance.
Beaucoup de recherches sont encore à mobiliser pour étudier les populations sauvages et pour modéliser l’évolution de ces maladies partagées entre animaux sauvages et animaux d’élevage. Science, analyse de risque et gestion sont inséparables pour aborder cette complexité.
Comportement des agents pathogènes dans la faune sauvage, chez les animaux domestiques, dans l’environnement, risques de transmission aux humains d’agents zoonotiques, ces composantes prises dans leur ensemble présentent une dimension One Health importante, qui suppose de mobiliser une expertise multidisciplinaire (associant aussi les sciences humaines et sociales aux sciences biologiques), une gestion interministérielle et des dialogues avec et entre les différentes parties prenantes.

Abstract
How to approach the management of diseases shared with wildlife?
A disease in a wild population cannot be managed like a disease in livestock.
Knowledge of wild populations, in terms of health and population, is a prerequisite for addressing health issues related to the wild-domestic interface. This interface must be characterized each time to assess the risk of interspecies transmission.
Any health situation involving wild and domestic animals must be considered on a case-by-case basis: no two situations are exactly alike. Furthermore, the resolution time for such situations is long (often around ten years), and control measures can evolve based on new knowledge acquired in the field. Adaptive management is the key here.
Surveillance is at the heart of the problem of these diseases shared between wildlife and livestock. It is involved throughout the resolution process. The mobilization of field specialists is crucial to successfully collect surveillance data.
Much research remains to be done to study wild populations and model the evolution of these diseases shared between wild and farm animals. Science, risk analysis, and management are inseparable in addressing this complexity. The behavior of pathogens in wildlife, domestic animals, and the environment, as well as the risks of transmission of zoonotic agents to humans—taken together, these components present an important One Health dimension, requiring the mobilization of multidisciplinary expertise (including the humanities and social sciences with biological sciences), interministerial management, and dialogue with and between various stakeholders.

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03.10.Q07 : Le bien-être animal : quelle définition ?

     Le bien-être animal est de plus en plus d'actualité. Les consommateurs souhaitent en tenir compte dans leurs achats, et les producteurs se déclarent soucieux de l'améliorer encore.

     Il n'en existe pas de définition officielle. La proposition récente de l'ANSES, qui incite à apprécier le ressenti des animaux du fait de leur sensibilité et de leur conscience, fait débat.

     Alors que des méthodes d'évaluation du bien-être – opérationnelles et acceptées au plan international – caractérisent clairement ce dernier, il apparaît qu'une définition scientifique consensuelle, pour souhaitable qu'elle soit, n'est peut-être pas indispensable.

     Dès lors que ce qu'il est possible de faire a été étudié et accepté objectivement, peu importe que les conditions de vie des animaux soient améliorées au nom de la bientraitance ou du ressenti, l'essentiel est qu'elles le soient.

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03.11.Q01 : L'élevage face aux grands défis sociétaux : une controverse ?

     L'élevage est confronté à une controverse sur sa place et son rôle dans les grands enjeux sociétaux contemporains : environnement, condition animale, santé, alimentation, etc.
     Les préoccupations de la société, à l'égard de l'élevage et des animaux, ne peuvent se résumer à des effets de mode.
     En induisant des changements de perception, de consommation, de règlementation et de pratiques, elles appellent ausi une réponse des éleveurs et des filières, avec une communication ouverte sur les métiers, les services rendus par l'élevage et l'adaptation continue des pratiques pour répondre à la demande très diversifiée des consommateurs.
     L'enjeu majeur est dans la co-construction de systèmes rentables pour les éleveurs, en répondant au mieux aux grands enjeux sociétaux.

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03.11.Q02 : Renouvellement des actifs et attractivité des métiers, un enjeu clé pour l’avenir des filières d’élevage ?

Face à la crise démographique que connaît le secteur de l’élevage, renforcer l’attractivité des métiers est un enjeu majeur pour assurer l’équilibre de nos territoires ruraux comme la souveraineté de notre alimentation. Trois axes de réflexion sont à prendre en compte pour traiter de ce sujet.
1 - L’image des métiers de l’élevage est ambivalente. Les citoyens expriment leur confiance dans les éleveurs, et les métiers sont perçus comme porteurs de sens et de passion, proches des animaux et de la nature, permettant une réelle autonomie de décision. En revanche, la controverse est toujours vive sur les questions de l’environnement, de l’éthique animale ou des modèles de développement. Les métiers sont mal connus du grand public, perçus comme essentiellement masculins, peu rémunérateurs et exigeants en travail.
2 - L’accès aux métiers d’éleveur est très bien balisé et encadré, avec un parcours de formation et d’accompagnement très riche qui limite les échecs de ceux qui en viennent à bout. Mais le parcours est complexe, et n’est ni toujours suffisamment ouvert aux personnes qui ne sont pas issus du milieu agricole, ni adapté pour les projets atypiques. Du côté des salariés, de nombreuses offres d’emploi existent, mais ne sont pas toujours pourvues et connaissent un turnover élevé.
3 - Les conditions d’exercice des métiers présentent des attraits en cohérence avec les attentes des porteurs de projet : porteurs de sens, de valeurs, ils offrent de l’autonomie, et sont en contact avec la nature et les animaux. Toutefois, la question du revenu des éleveurs et de la rémunération des salariés reste essentielle. Ensuite, les conditions de travail souvent difficiles de ces métiers ont tendance à les éloigner des aspirations sociétales en termes de qualité de vie.

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03.15.Q01 : Aquaculture & pisciculture françaises

     Branche diversifiée de l'aquaculture, la pisciculture dispose de capacités de production élevées, et apporte des possibilités importantes pour fournir des protéines de qualité en alimentation humaine.
     Disposant de laboratoires de recherches de haut niveau, et appuyée par des organismes professionnels dynamiques soucieux d'intégrer leur activité à la fois dans les territoires et dans un cadre respectueux de l'environnement, la pisciculture est une biotechnologie moderne répondant à la demande des consommateurs, tant en France qu'en Europe.

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07.04.Q01 : Gaz à effet de serre et agriculture française : que dit le Citepa en 2022 ?

     En 2020, l'agriculture a été à l'origine de 20,6 % des émissions totale de GES en France, principalement du méthane et du protoxyde d'azote. Cette part – en croissance régulière depuis une dizaine d'années – s'élève à 24,2% en ajoutant les 14 millions de tonnes de CO2e résultant du stockage/déstockage du carbone dû aux usages et changements d'usage des terres cultivées.
     En tenant compte du puits carbone des prairies (- 7 millions de tonnes de CO2e), la part de l'élevage n'est plus que de 8,8 % de la totalité des émissions, au lieu de 10,1 %, réduisant d'autant la part de l'agriculture.
     Mais la chute importante du puits de carbone des forêts françaises – passé de - 51 à - 31 millions de tonnes de CO2e en 5 ans – est préoccupante et mérite d'être corrigée.

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09.04.Q04 : Numérique en agriculture : quels niveaux d'autonomies française et européenne ? Le point en 2025

     Le Net apporte, en positif, les logiciels de gestion des cultures, des élevages et de la comptabilité, qui sont des moyens pour les producteurs de se réapproprier leur métier.
Mais le numérique a des côtés sombres : faute d'expérience ou de formation, les agriculteurs utilisant des applications numériques, se retrouvent dans des impasses quand ils ne peuvent faire appel à un humain au téléphone. De même, les alertes lancées en permanence par les robots de traite et reçues sur les smartphones sont source de stress.
Il n'en reste pas moins qu'un certain nombre d'agriculteurs sont devenus reconnus sur le web comme producteurs de vidéos très bien faites

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