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BESANCENOT Jean-Michel

03.01.Q09 : Traction animale et chevaux de trait

     Héritière, dans nos pays développés, d'une longue tradition et d'un savoir-faire, l'énergie animale n'a pas résisté à la motorisation ; mais elle n'a pas disparu, et garde toute son actualité à un moment où la chasse au CO2 est devenue une cause planétaire.
     Longtemps négligée, la traction animale fait maintenant l'objet de travaux scientifiques et de recherches, particulièrement sur le harnachement et sur le matériel aratoire ou de traction. Et les opérateurs bénéficient aujourd'hui d'informations techniques de plus en plus poussées, tandis que de nombreuses formations sont proposées pour se perfectionner ou se former (formation diplômante).
     Cependant, le maintien de nos races de trait est lié davantage à la production de viande qu'au travail de traction, avec des marchés spécialisés qui regroupent chaque année des centaines de poulains sevrés, essentiellement destinés à une exportation vers l'Italie, l'Espagne et le Japon. En France, la viande de cheval est de moins en moins demandée par le consommateur : de l'ordre de 100 g par personne et par an.
     Le maintien d'un effectif suffisant pour nos différentes races de trait est l'assurance de pouvoir poursuivre une sélection efficace en vue d'une orientation travail plutôt qu'une orientation viande.

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03.01.Q10 : Le Percheron

    Après une période de gloire marquée par "l'épopée percheronne", le cheval percheron – comme les autres races de trait – a subi dans son utilisation une érosion continue, liée à la motorisation des transports et des travaux des champs. Ayant su s'adapter à des activités davantage tournées vers l'attelage de loisir et l’équitation, sans se couper pour autant de l'agriculture, la race percheronne, animée et promue par la SHPF, a stabilisé ses effectifs, se plaçant au troisième rang des neuf races de trait françaises.
     Star des chevaux de trait, le Percheron a gardé une réputation et une implantation mondiales, particulièrement Outre-Atlantique.
     Aujourd’hui source d'énergie propre, le Percheron est un moyen de traction qui répond parfaitement aux exigences écologiques et économiques du moment. Par ailleurs, animal d'élevage utilisant la prairie et potentiel producteur de viande, il n'est pas du tout concerné par les reproches qui sont faits aux ruminants quant aux gaz à effet de serre !

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03.03.Q01 : L'identification des bovins

Le système national d'Identification pérenne des bovins – que la France a mis en place en 1978, complétant la loi sur l'Élevage de 1966, étendue à l'Union Européenne – apporte une grande fiabilité en ce qui concerne la traçabilité des animaux.
     La rigueur de tous les opérateurs concernés, notamment l'éleveur en début de chaîne, la sécurisation des moyens mis en œuvre (boucles auriculaires, passeports, notifications, éditions, EDE et BDNI) sont les gages de cette traçabilité.
     La connaissance individuelle de tous les bovins, tant sur le plan des lieux de production que sur celui des aspects génétique et sanitaire, est une assurance pour la qualité de la chaîne alimentaire ; aujourd'hui l'élimination ultra rapide, du circuit de commercialisation, de produits dont la qualité pourrait poser problème, est une réalité appréciée des consommateurs. Une réalité qui rassure !
     L'Identification pérenne et généralisée a été étendue aux caprins et ovins.

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03.03.Q02 : L'identification des équidés

     Tout équidé présent sur le territoire français doit être identifié, puis enregistré au SIRE, et être porteur d'un transpondeur électronique implanté dans l'encolure. Cette identification comporte une puce, un relevé des caractéristiques, un numéro SIRE unique, enfin l'établissement d'un document d'identification et d'une carte d'immatriculation. L'identification concerne en France 1 060 000 équidés (2016) répartis pour 67 % en chevaux (selle, courses, trait), 24 % en poneys et 9 % en population asine.

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03.03.Q03 : L'identification ovine et caprine

     Le système d'identification pérenne national des ovins et des caprins complète la loi sur l'élevage de 1966. Étendu à toute l'Union européenne, il apporte une grande fiabilité quant à la traçabilité des animaux. La rigueur de tous les opérateurs impliqués, notamment l'éleveur en début de chaîne, et la sécurisation des moyens mis en œuvre sont les gages de cette traçabilité.
La connaissance individuelle de tous les ovins et caprins – prenant en compte lieux de production, détenteurs, aspects génétiques et sanitaires – est une assurance pour la chaîne alimentaire : aujourd'hui, l'élimination ultra-rapide, hors des circuits de la chaîne alimentaire, de produits dont la qualité pourrait poser problème, est une réalité demandée et appréciée des consommateurs, notamment en ce qui concerne les 200 000 tonnes de fromages produits annuellement et issus des productions laitières caprine (120 000 tonnes) et ovine (65 000 tonnes). La consommation de viande ovine (près de 3 kg par Français et par an) est également à prendre en compte.

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03.06.Q02 : Les coproduits : quelles valorisations par l'élevage ?

Les industries agro-alimentaires sont sources de coproduits qui conviennent en grande partie à l'alimentation animale, pour les animaux de rente ou pour les animaux de compagnie. Cette utilisation s'inscrit dans la bioéconomie et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Les animaux de rente sont les premiers utilisateurs de coproduits : consommés directement en ferme ou après transformation par les industries des aliments du bétail, ces aliments représentent 5 à 7 % de leurs besoins alimentaires ; la part dans la ration peut cependant être plus importante, particulièrement dans les zones de grande culture. Oléo-protéagineux, sucrerie, amidonnerie et meunerie sont à l'origine de 75 % des 12,4 millions de tonnes brutes de coproduits utilisés, avec une très bonne valeur alimentaire.
Pour les animaux de compagnie, les Pet Food sont la voie de valorisation essentielle des coproduits animaux de catégorie C3, 76 % étant valorisés en aliments secs et 7 % en aliments humides.
Aujourd'hui les coproduits complètent les approvisionnements énergétiques des méthaniseurs, ils seront appelés à le faire de plus en plus dans le futur... réduisant, voire mettant en péril, l'approvisionnement de l'élevage.    

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11.01.Q11 : Pasteur et la vaccination anti-charbonneuse dans la Brie et dans la Beauce

     Reçu à Melun lors de la séance solennelle de la Société d'agriculture, le 26 janvier 1882, Louis Pasteur précise qu'il a commencé l'étude du charbon à la fin de 1876 "...près de 6 années, un long bail dans la vie... mais aussi que d'obscurité au début, que de clartés aujourd'hui puisque vous nous conviez à célébrer cet immense progrès, à la fois scientifique et pratique de la vaccination de la terrible maladie".
       Début 1882, 90 000 animaux étaient vaccinés, dont 80 000 moutons et 10 000 bœufs, vaches et chevaux ; la vaccination était en route, avec des rappels nécessaires après huit mois.
       La France comptait alors plus de 20 millions d'ovins... On comprend l'impact économique d'une telle vaccination pour lutter contre "la terrible maladie" dans les élevages français !

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