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N°86 - sep 2023

86
09/2023

Le Mensuel

N°86 / Septembre 2023

À LA UNE

Anna Samoyloya - Unsplash

L’ADN (ADNe) et l’ARN (ARNe) environnementaux : marqueurs du vivant dans les écosystèmes

Colloque à l'Académie le 28 septembre 2023

L’immense intérêt de la génomique environnementale est de passer de l’analyse des génomes individuels à l’étude génétique de communautés complexes (macroorganismes, microorganismes, virus) coexistant dans l’environnement (milieux océaniques, sédiments, sols, microbiotes). L’ADNe et l’ARNe constituent des marqueurs privilégiés, débouchant, dans un cadre transdisciplinaire, sur des connaissances nouvelles qui modifient notre vision de la biodiversité et du fonctionnement du vivant dans n’importe quel biotope.

Au cours de ce colloque organisé par l’Académie d’agriculture de France, dix personnalités scientifiques exposeront leurs résultats les plus récents. L’intérêt majeur est de révéler comment l’ADNe/ARNe permettent désormais d’étudier la complexité de la biodiversité en relation avec son rôle dans la structuration, la fonctionnalité et la résilience des interactions biologiques du vivant dans l’ensemble des écosystèmes terrestres ou marins.

Des marqueurs génomiques indicateurs de la biodiversité

Les séquences code-barres ADN sont le reflet d’espèces ayant vécu dans un environnement donné. Ces organismes sont soit vivants, soit aujourd’hui disparus (cadavres, détritus, restes fossiles), marquant ainsi la diversité du vivant des écosystèmes. La séquence code-barres peut aussi se trouver dans l’environnement, relarguée en raison d’une lyse cellulaire de l’organisme. Une acceptation récente montre que tous les organismes vivants sont capables d’émettre dans leur environnement des acides nucléiques, ADN et ARN, via des vésicules extracellulaires ou via divers excrétas, poils ou fèces.

Un outil performant

Le barcoding moléculaire est un outil taxonomique universel permettant la caractérisation génétique d’individus isolés ou mélangés dans un échantillon, à partir de fragments standards de leur ADNe/ARNe (de quelques dizaines à quelques centaines de nucléotides). Conservés au sein d’une même espèce, mais différents entre les espèces, ils permettent une bonne discrimination entre les taxons. Malgré diverses limites méthodologiques, ces marqueurs sont utilisés dans des domaines variés allant de la détection d’espèces, à l’estimation de la biodiversité, à l’écologie par l’estimation des régimes alimentaires, en passant par la paléobiologie et la paléoanthropologie.

Nouvelle compréhension de la biodiversité et domaines d’applications

L’analyse des traces d’ADN et d’ARN environnementaux marque une étape dans notre compréhension de la biodiversité terrestre et de son fonctionnement, englobant virus, bactéries, microorganismes, macroorganismes. Des résultats spectaculaires ont été acquis, en particulier dans la détection d’organismes cryptiques, inconnus (virus, bactéries, nanoplancton, microbiotes). Ces méthodes, non intrusives, détectent des macroorganismes furtifs, ou rares, ou migrateurs, en renseignant sur leurs comportements migratoires, sexuels ou leur sélectivité alimentaire.

Contrairement au génome « vestige », les ADN et ARN extracellulaires peuvent exercer un rôle biologique spécifique, modifiant la physiologie d’autres organismes coexistant dans l’environnement (exemple des réactions immunitaires contre des pathogènes).

Parmi les applications les plus marquantes, citons à titre d’exemple les études sur l’évolution de la végétation arctique, sur la diversité et l’abondance insoupçonnées des protistes marins, ou sur l’évaluation de la qualité des sols, des milieux lacustres ou de l’air, et enfin comme sentinelle d’épidémies.

Serge Poulet, biologiste marin, océanographe, directeur de recherche émérite CNRS, membre de l’Académie d’agriculture de France

> En savoir plus sur le colloque et s'y inscrire

Illustration (AAF) : Plaquette du colloque

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Environmental DNA (eDNA) and RNA (eRNA): markers of life in ecosystems

Conference at the Académie on 28 September 2023

The immense interest of environmental genomic is to move from the analysis of individual genomes to the genetic study of complex communities (macroorganisms, microorganisms, viruses) co-existing in the environment (oceans, sediments, soils, microbiota). ADNe and ARNe are preferred markers, leading, in a transdisciplinary framework, to new knowledge modifying our vision of biodiversity and the functioning of living things in any biotope.

Ten scientists invited by the Academy of Agriculture will present their latest results. The main interest of the symposium is to reveal how ADNe/ARNe can now be used to study the complexity of biodiversity in relation to its role in structuring, the functionality and resilience of the biological interactions of life across terrestrial and marine ecosystems.

Genomic markers as indicators of biodiversity

DNA barcode sequences reflect species that have lived in a given environment. These organisms are either alive or now extinct (corpses, detritus, fossil remains), thus marking the diversity of living ecosystems. The barcode sequence may also be in the environment, released a result of cell lysis in the organisms. Recent acceptance shows that all living organisms are capable of emitting nucleic acids, DNA and RNA into their environment, via extracellular vesicles, either through various excreta, hairs, or feces.

A powerful tool

Molecular barcoding is a universal taxonomic tool for the genetic characterization of individuals isolated or mixed in a sample, from standard fragments of their ADNe/ARNe (from tens to hundreds of nucleotides). Preserved within the same species, but different between species, they allow good discrimination between taxa. Despite various methodological limitations, these markers are used in a variety of fields ranging from species detection, biodiversity estimation, ecology through diet estimation, paleobiology and paleoanthropology.

New understanding of biodiversity and areas of application

The analysis of traces of environmental DNA and RNA, mark a step in our understanding of terrestrial biodiversity and its functioning, encompassing viruses, bacteria, microorganisms, macroorganisms. Spectacular results have been obtained, in particular, in the detection of cryptic, unknown organisms (viruses, bacteria, nanoplankton, microbiota). These non-intrusive methods detect stealthy, or rare, or migratory macroorganisms by providing information on their migratory, sexual, or food selectivity behaviours.

Unlike the “vestige” genome, extracellular DNA and RNA can play a specific biological role, altering the physiology of other organisms co-existing in the environment (for example, immune responses to pathogens).

The most notable applications include studies on the evolution of Arctic vegetation, on the unexpected diversity and abundance of marine protists, or on the assessment of soil, lake or air quality, and finally as a sentinel of epidemics.

Serge Poulet, marine biologist, oceanographer, CNRS Emeritus Research Director, member of the French Academy of Agriculture

> Find out more about the conference and register

Illustration (AAF) : Conference brochure

L'INFORMATION DU MOIS

Anna Samoyloya - Unsplash

Une Académie mobilisée pour apporter des réponses aux besoins de la société

L’Académie a pour mission d’éclairer la société et les décideurs. Le bilan de l’année 2022-2023 le montre. Comment ne pas rappeler un cadre marqué par l’histoire et résolument tourné vers l’avenir, ainsi l’Académie d’agriculture de France est l’héritière de la Société d’agriculture de la Généralité de Paris royale, créée en 1761. Constituée dès l’origine de personnalités parmi les plus éminentes dans le domaine de l’agronomie, elle a progressivement étendu ses champs de réflexion de ceux de l’agriculture, à l’alimentation, à l’environnement et au développement durable. Traiter des thèmes en phase avec les besoins et les préoccupations de la société relève d’un défi majeur pour l’avenir et la crédibilité de la Compagnie. Elle a pris pour devise « Une passion : connaître, une ambition : transmettre ».

Ainsi, l’année 2022-2023 a été riche en séances et colloques tant au titre de l’Académie qu’en partenariat. Le niveau d’activités connaît une forte croissance, par ses séances publiques hebdomadaires, ses colloques, ses rapports, ses Notes académiques, les fiches de l’encyclopédie en ligne, un site internet quotidiennement mis à jour.

A la demande du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, l’Académie a fait parvenir ses contributions pour la préparation du pacte et de la loi d’orientation et d’avenir agricoles. La mobilisation de membres, de sections et de groupes de travail a été réelle avec la proposition des sept fiches-résumés : « Le renouvellement des actifs dans la diversité des statuts et la formation », « Pour une agriculture résiliente : avec quel pilotage et avec quels accompagnements ? », « Protéger et améliorer la santé des sols doivent devenir d’intérêt général », « La biodiversité : valoriser un atout majeur pour la résilience de l’agriculture face au changement climatique », « Lutter contre l’artificialisation des terres et encourager les services environnementaux par une baisse de taxation des terres agricoles en cas de baux ruraux à clauses environnementales (BRE) », « Articuler soutiens économiques et environnementaux du FEADER dans le cadre de Contrats de transition agroécologique (CTAE) » et « Pour une politique de l’alimentation durable orientée vers les consommateurs, les filières et les territoires dans un objectif de souveraineté ».

Le CESE a tenu une séance plénière sur « Les attentes et les enjeux liés aux nouvelles techniques génomiques », travaux pour lesquels l’Académie a été auditionnée à la suite de son avis sur « la réécriture du génome et acceptabilité sociétale ».

L’Académie a répondu à deux consultations publiques de l’Union européenne, l’une sur la réécriture du génome, la seconde sur les sols.

Eclairer la société et les décideurs demeure bien l’objectif majeur de l’Académie.

Transmettre reste un maître mot avec les outils internet, la chaîne « You Tube » qui s’ouvre à plus de 2 000 abonnés, des séances à plus de 4 000 vues, le Mensuel diffusé à plus de 80 000 adresses, les Notes académiques qui sont évaluées et diffusées, les fiches de l’Encyclopédie en ligne dont le nombre dépasse désormais les 500, la collection des ouvrages…

Les actions intergénérationnelles se sont multipliées, avec les médailles d’argent pour les jeunes docteurs et les diverses récompenses dont le concours « je filme le métier qui me plait » avec le Crédit Mutuel, les projets d’innovation « Make IT Agri » avec la Fondation Avril, les prix aux mémoires d’études tant avec la Fondation Xavier-Bernard qu’avec Crédit Agricole Ile-de-France Mécénat sans oublier le concours « Graines d’agriculteurs » avec les Jeunes Agriculteurs.

L’Académie noue ses liens avec les médias et récompense chaque année un journaliste par le Prix de l’information scientifique au grand public pour saluer leur recours à l’état d’avancement des sciences.

L’Académie a connu un changement important et rapide de ses méthodes de travail en se dotant d’un projet stratégique et en s’appuyant sur une politique active d’ouverture, de partenariat et de communication, concrétisée par le plan de développement 2023-2024. La période de confinement lors de la récente pandémie a déclenché à la fois un besoin de faire circuler autrement l’information entre ses membres, une volonté de livrer l’état actuel des connaissances mais aussi la manière d’assurer sécurité sanitaire, sécurité alimentaire et adaptation au changement climatique.

Les décisions de poursuivre le dynamisme des activités de l’Académie face aux crises majeures de ce début de siècle ont été prises en s’appuyant sur la mobilisation de ses membres et de ses permanents, sur le partenariat actif avec l’Alliance Agreenium mais aussi grâce à l’adoption des nouvelles technologies de visioconférence. Cette évolution, ou plutôt cette révolution est en marche. Davantage de membres peuvent contribuer à distance aux réflexions et travaux de l’Académie. Le public de nos séances s’est notablement élargi avec ces nouveaux outils de diffusion.

Le récent séminaire interne de la Commission des programmes a permis de traiter des thèmes en phase avec les besoins et les préoccupations de la société et développer la transversalité des productions. Ce défi est majeur pour l’avenir et la crédibilité de l’AAF. Des premières actions ont été entreprises par des échanges nourris avec les femmes, les hommes et les structures représentatives de la société dont l’Académie essaie d’évaluer les besoins. Sont ainsi proposées les nouvelles actions en 2023-2024 selon les 4 axes suivants : « Sciences et sociétés », « Changement climatique », « Nouvelles approches agroécologiques » et « Evolutions alimentaires ».

Pour chacun de ces axes, des thématiques ont été retenues pour les réflexions à mener, les groupes de travail à mettre en place, les projets de séances et de colloques à organiser.

S’appuyant sur des partenariats actifs, membres et permanents de l’Académie sont confiants pour s’engager résolument dans la réalisation du programme 2023-2024.

Constant Lecoeur, Secrétaire perpétuel de l’Académie d’agriculture de France

Illustration (AAF) : Siège de l'Académie d'agriculture de France

LES PRÉCÉDENTES SÉANCES DE L’ACADÉMIE

Les séances de l'Académie d’agriculture de France sont désormais diffusées, en direct puis en différé, sur sa chaîne YouTube, à laquelle il est conseillé, à cette occasion, de s'abonner.

Accéder à la chaîne > ici

L’agriculture de conservation des sols : quelle contribution pour une agriculture durable ?

7 juin 2023

La première séance du 22 juin 2022 était centrée sur l’évaluation des systèmes de cultures en agriculture de conservation des sols, en dégageant les atouts et les contraintes, en France et dans le monde.

Une seconde séance le 9 novembre 2022 a donné la parole à des praticiens pour faire le point sur les bénéfices identifiés, mais aussi sur les limites et difficultés rencontrées.

Cette séance du 7 juin 2023 a montré que les effets de l’agriculture de conservation des sols (ACS) étaient positifs dès les premières années et à long terme. Elle permet d’augmenter le rendement par hectare avec moins d’intrants et participe également à une meilleure adaptation au changement climatique (adaptation aux excès d’eau et à la sécheresse). De nombreux aspects sont à explorer sur les associations d’espèces et la concurrence avec les adventices.

La multi performance de l’ACS dépend essentiellement de la gestion dynamique des équilibres à tous les niveaux.

> Revivre la séance hebdomadaire

Photo (Entraid) : Couvert d’hiver avant le semis de maïs en agriculture de conservation des sols

À la recherche de nouvelles synergies entre cultures et élevage

14 juin 2023

La spécialisation des exploitations, des filières et des bassins de production a eu pour effet de découpler les productions végétales et animales.

Au cours de cette séance, les intervenants ont souligné les multiples synergies entre cultures et élevage : réduction des transports de produits agricoles et des gaz à effet de serre, augmentation du stockage du carbone dans les sols, maîtrise des bioagresseurs, amélioration de la biodiversité, résilience des systèmes agricoles face aux chocs économiques et sanitaires…

Pour assurer cette transition, les politiques publiques sont essentielles en redéployant des filières d’élevage et des entreprises de transformation, en favorisant de nouvelles coopérations et chaînes de valeur et en orientant les aides PAC dans cet objectif.

> Revivre la séance hebdomadaire

Photo (Christophe Perrot – Institut de l’élevage) : Les fermes de polyculture –élevage sont un atout pour l’avenir

LES PROCHAINES SÉANCES DE L’ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France organise à nouveau ses séances en présentiel dans ses locaux, dans le strict respect des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19.

Programme complet des séances > ici

Les séances sont également désormais diffusées en direct sur la chaîne YouTube de la Compagnie > ici

Au programme en cours de finalisation

- « Territoires d’innovation et Living Labs » – 27 septembre 2023

- « L’assurance en agriculture » – 11 octobre 2023

- « Les certificats biodiversité, outil du devoir de vigilance » – 18 octobre 2023

- « Perception gustative et santé » – 8 novembre 2023

- « Enseignement des incendies de forêt en Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur de 2022 » – 15 novembre 2023

- « Vers des fermes piscicoles intensives de plus en plus grandes ? » – 22 novembre 2023

- « La diversification des cultures » – 29 novembre 2023

> En savoir bientôt plus sur ces séances hebdomadaires et y participer en présentiel ou en distanciel

Illustration (AAF)

LES AUTRES ACTIVITÉS DE L'ACADÉMIE

Rencontres autour du thème : « Le cheval, patrimoine vivant, patrimoine du sport »

16 septembre 2023, à l’Académie, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine

Quatre séquences d’une heure sont proposées aux visiteurs à 10h, 11h, 14h et 15h. En introduction, Constant Lecoeur, Secrétaire perpétuel, présentera l’Académie d’agriculture de France et ses activités.

Au cours de la journée, plusieurs personnalités témoigneront de leur passion des courses : Alain Pages, ancien champion de France des driveurs amateurs, Pierre Julienne, propriétaire de chevaux de course et membre de l’Académie, Alain de Royer, entraineur en retraite et Alain Brière, maire de Jullouville (Manche), attaché au cheval et aux courses, facteurs de lien social dans les territoires.

Chaque visite permettra également de découvrir les richesses du fonds documentaire de l’Académie sur le cheval.

Les visites sont gratuites, aux horaires indiqués (pas de bagages, pas d’accès PMR).

Nous attendons avec plaisir le moment de vous accueillir.

> En savoir plus sur la manifestation et y venir

Photo (Softeis - commonswiki) : Course de plat

Colloque « L’ADN (ADNe) et l’ARN (ARNe) environnementaux : marqueurs du vivant dans les écosystèmes »

28 septembre 2023, à l’Académie

Ce colloque est organisé à la mémoire de Dominique Job, membre de l’Académie d’agriculture, spécialiste de la biologie végétale, directeur de recherche émérite au CNRS, membre de plusieurs comités éditoriaux et auteur de plus de 140 publications scientifiques.

La matinée du colloque sera consacrée à l’« ADNe : méthode et domaine d’application » et l’après-midi aux « Nouvelles compréhensions et gestion de la biodiversité ».

> En savoir plus sur le colloque et s'y inscrire

Illustration (AAF) : Plaquette du colloque

L’exposition « Les raisins de Redouté » sur les routes de France

30 septembre et 1er octobre 2023, à Suresnes (Hauts-de-Seine)

Après avoir été présentée en 2022 au Jardin du Luxembourg et au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) à Paris, puis à Saintes (Charente-Maritime), l’exposition des reproductions des vélins « Les raisins de Redouté » a poursuivi sa route en 2023 tout d’abord à la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) en février-mars puis au site de réception de la société Frayssinet aux Fontanelles (Tarn), puis au Festival Prom’Aude à Lezignan Corbières (Aude). Elle est actuellement exposée à l’Etable de Beaumontel (Eure) pour ensuite rejoindre la fête de la vigne à Suresnes en septembre.

A l’avenir, elle devrait aller vivre d’autres aventures et faire connaître l’Académie d’agriculture de France à Montpellier, en Touraine, en Alsace, en Savoie.

> En savoir plus sur les raisins de Redouté

Illustration : Affiche officielle de l'exposition

Focus sur la chaîne vidéo de l’Académie

Toutes les séances de l’Académie sont diffusées en direct sur la chaîne YouTube de l’Académie. Elles sont gratuites et sans inscription.

Vous avez raté une séance, un colloque ou une intervention dans le cadre de l’Académie ?

Aujourd’hui, vous pouvez la visionner au moment où vous êtes disponible. De plus, vous pouvez faire connaître cette vidéo aux personnes concernées le thème des interventions et des débats.

Depuis octobre 2016, plus de 103 800 vues ont été enregistrées et 2 120 personnes sont abonnées à la chaîne YouTube de l’Académie (riche de 370 vidéos).

> S'abonner gratuitement à la chaîne

L'ACTUALITÉ DES PARTENAIRES DE L'ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France recense et valorise sur son site Internet l'actualité que ses partenaires lui communiquent > ici

Actualités repérées cet été :

- Mise en œuvre du plan de soutien spécifique à l’agriculture biologique – Août 2023

- « De l’intérêt de l’OPECST » - Communiqué de Science-Technologie-Action sur l’interview de Catherine Procaccia – vice-présidente de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPECST) – Août 2023

- « Réduction de plus de 20% des teneurs en sel dans le pain » - Engagement collectif des professionnels de la filière – Juillet 2023

- « Prévention des maladies animales » - Lancement d’une expérimentation nationale sur la biosécurité dans les élevages plein air en filières avicole et porcine – Juillet 2023

- Lancement de l’observatoire des forêts françaises – Un outil de partage des connaissances au service des forêts dans le contexte du changement climatique - Juillet 2023

- « Blog de veille » du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire – Juillet 2023

- Lancement de travaux d’élaboration de la nouvelle stratégie Ecophyto 2030 – Communiqué de presse du gouvernement de juillet 2023

- « Bien-être animal : concertation nationale préalable à la révision de la législation européenne » - Communiqué de presse du ministère de juillet 2023

- Prix Marcel Loncin pour récompenser « une activité scientifique ou technologique innovante dans les domaines des industries alimentaires, des biotransformations ou de la chimie verte » – Candidatures avant le 15 décembre 2023

- « Et si l’élevage faisait partie de la solution ? » - Émission de la Fondation FARM – Juin 2023 – disponible sur YouTube

- « Un contrat ambitieux entre l’agriculture et la société française – Comment préserver la biodiversité, s’adapter aux événements climatiques, en restant compétitif et tout en attirant de nouvelles générations d’agricultrices et d’agriculteurs ? » - Recommandations du Conseil économique, social et environnemental – Juin 2023

> Lire et approfondir toutes ces actualités

ANALYSES DE THÈSE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses

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Thèse de Loïc Quevarec : « Réponse évolutive de populations de nématodes (Caenorhabditis elegans) exposés à des rayonnements ionisants »

Thèse analysée par Jacques Berthelin et Jean Charles Munch, membres de l’Académie d’agriculture de France

Directrice de thèse : Christelle Adam-Guillermin, IRSN

Co-directeur de thèse : Jean-Marc Bonzom, IRSN

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Thèse de Eléonore Schnebelin : « Le développement du numérique dans les trajectoires d’écologisation de l’agriculture en France »

Thèse analysée par Guy Waksman, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Jean-Marc Touzard, directeur de recherche INRAE

Co-directeur de thèse : Pierre Labarthe, directeur de recherche INRAE

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Thèse de Hala Abdallah : « Evaluation des déterminants de la compétitivité du secteur agricole libanais – étude de la filière pomme »

Thèse analysée par Omar Bessaoud, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directrice de thèse : Selma Tozanli, HDR, CIHEAM IAM, Montpellier

Co-directeur de thèse : Salun Darwich, professeur, université libanaise, faculté d’agronomie, Liban

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Thèse de Jeanne Kergomard : « Activité enzymatique sur lipides végétaux : couplage des mesures interfaciales à l’échelle moléculaire (nm) et de mesures cinétiques de dégradation à l’échelle de l’objet (µm) »

Thèse analysée par Philippe Legrand, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directrice de thèse : Véronique Vié, maître de conférences, département matière molle – Institut de physique de Rennes, UMR UR1 CNRS 5262

Co-directrice de thèse : Claire Bourlieu-Lacanal, chargée de recherche INRAE/CIRAD/UM/Institut Agro Montpellier – UMR 1208 IATE

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Thèse de Tania Louise Gaillard Maxwell : « Inaction entre la diversité des espèces d’arbres et la ressource en eau sur le recyclage des nutriments en forêt »

Thèse analysée par Gilles Lemaire, membre de l’Académie d’agriculture de France

Co-directeurs de thèse : Laurent Augusto, directeur de recherche, Nicolas Fanin, chargé de recherche, INRAE Bordeaux

Co-directrice de thèse : Alison D. Munson, professeure titulaire, université Laval

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D'ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

> Accéder aux Avis et Rapports

> Accéder aux Points de vue d'Académiciens

> Accéder aux Notes académiques

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens en leur nom propre.

Vous trouverez l'intégralité de ces articles > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'articles récents :

Vers une stratégie nationale d’adaptation des forêts au changement climatique

L’adaptation des forêts doit faire face au réchauffement climatique. Elle constitue un préalable à l’atténuation du changement climatique par la filière forêt-bois et au maintien de la fourniture des autres services écosystémiques.

Cependant, le contexte climatique futur reste très incertain, la stratégie pour l’adaptation des forêts au changement climatique est à renforcer, la vulnérabilité future des arbres et peuplements forestiers est absente des réflexions…

L’auteur de cet article précise également que les choix sylvicoles relatifs aux peuplements actuels et futurs doivent être encadrés au niveau national en coordination avec l’ensemble des acteurs.

Cet article nous montre donc l’ampleur des enjeux… et l’importance des moyens nécessaires à mettre en place : financements, infrastructures de recherche et de développement...

Article de Jean-Luc Peyron, membre de l’Académie d’agriculture de France, paru dans la Revue forestière / AgroParisTech - 2023

NGT : la Commission européenne pratique le « En même temps »

Dans cet article, Catherine Regnault-Roger rappelle que « les recherches des vingt dernières années ont montré que les modifications génomiques par génie génétique, autrefois considérées comme artificielles, c’est-à-dire résultant d’une manipulation humaine, se produiraient spontanément dans la nature à un moment non choisi par l’Homme… Avec le génie génétique, il est en revanche possible de choisir la modification que l’on veut opérer à un moment où c’est utile, en s’affranchissant des hasards de la nature. »

Ainsi, la directive 2001/18 (réglementation spécifique OGM) était devenue obsolète. De nombreux pays ont déjà révisé cette réglementation.

L’auteure explique pourquoi la révision réglementaire proposée par la Commission européenne reste incomplète et considère que l’inscription au catalogue des variétés NGT est la seule procédure qui a fait ses preuves depuis presque un siècle en s’appuyant sur les caractéristiques du produit fini.

Article de Catherine Regnault Roger, membre de l’Académie d’agriculture de France, paru dans European Scientist – 11 juillet 2023

La transition agroécologique. Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ?

Les « systèmes alimentaires » rassemblent de nombreux acteurs de la production, de la transformation et de la distribution. Mais ils sont menacés par des défis croissants : dégradation environnementale, raréfaction des ressources, fourniture d’une nourriture saine et suffisante au plus grand nombre, changements climatiques…

La transition agroécologique est une nécessité évidente. Mais il y a de nombreux débats sur les voies de changements : choix techniques des producteurs, comportements des consommateurs, politiques publiques, accords et échanges internationaux…

Les auteurs rappellent qu’un ouvrage « La transition agroécologique. Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ? » a été publié en deux tomes par l’Académie d’agriculture. Cet ouvrage présente les multiples voies de la transition agroécologique vers plus de durabilité économique, sociale et environnementale.

Article de Bernard Hubert et Denis Couvet, membres de l’Académie d’agriculture de France, paru dans Natures Sciences Sociétés - 2023

« La vache globale. La génétique dans l’industrialisation du vivant » - Lidia Chavinskaia - Quae 2022

Ce livre est l’histoire de la sélection des bovins laitiers, illustrée par la race Holstein. En effet, cette race est devenue sur plusieurs continents la « vache globale », « une machine à produire toujours plus ». Mais est-ce adapté à des pays en développement où la vache doit se contenter de « maigres parcours » ou de produits issus de cultures comme en Inde ?

André Pflimlin, qui a analysé cet article, rappelle que la vache est un herbivore et que la prairie présente de nombreux atouts concernant la qualité des produits, de l’environnement, le stockage du carbone, la biodiversité et les paysages.

En accord avec l’auteure du livre, il lui semble urgent « de repenser le couple vache-prairie en choisissant le type de vache d’abord en fonction des ressources prairiales et pastorales locales ».

Article d'André Pflimlin, membre de l’Académie d’agriculture de France, paru dans Natures Sciences Sociétés - 2023

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

L'ENCYCLOPÉDIE

L’encyclopédie présente des fiches techniques synthétiques traitant d’un sujet.

Elles prennent trois formes : les fiches "Questions sur…" qui développent un sujet complet sur 4 pages, les fiches pédagogiques "Repères", basées sur des chiffres et, enfin, un ensemble de "courtes vidéos" .

Pour en savoir plus sur les grands thèmes et l'ensemble des fiches et vidéos, consulter la table des matières de l'Encyclopédie > ici

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L’encyclopédie s’enrichit en permanence de nouveaux thèmes ou de l’actualisation de certaines fiches. Il est donc intéressant de la consulter régulièrement pour découvrir les sujets qui vous intéressent. 531 documents ont déjà été publiés. Ils ont été établis par plus de 200 académiciens et experts extérieurs.

Cette multiplicité des expertises permet de délivrer, sur des sujets proches, des informations scientifiques sous des angles différents et complémentaires. C’est le cas par exemple du thème des chlorophylles.

La chlorophylle voit rouge

Dans cette vidéo du Muséum national d’Histoire naturelle, Marc-André Selosse nous explique comment les plantes, dans des milieux densément peuplés, se sont adaptées à la pénombre.

Ainsi, les bégonias ont des feuilles rouges par-dessous. Ces composés rouges sont des anthocyanes qui colorent également les fleurs et les fruits. Les feuilles du dessus reçoivent la lumière par le haut, renvoient le vert, absorbent le maximum de rouge qui est ce qu’utilise la chlorophylle. Ce qui reste de rouge en arrivant sous la feuille est réfléchi vers les autres feuilles et augmente la qualité de l’absorption de la lumière rouge.

Cette adaptation au manque de lumière a été adoptée par plusieurs familles de plantes dont certaines décorent nos maisons et appartements.

Vidéo n° 06.05.V04 de Marc-André Selosse, membre de l’Académie d’agriculture de France

> Voir la vidéo

Photo (Blog Mango And Salt) : Le Calathéa pousse naturellement dans les forêts des zones tropicales et a peu besoin de lumière

Parlons des chlorophylles, et pas de la chlorophylle !

À partir du « Vert d’épinard », Hervé This vient bousculer notre notion de « la chlorophylle ». En effet, le mot « chlorophylle » fut introduit en 1818 par les pharmaciens français Caventou et Pelletier pour désigner le pigment extrait des végétaux verts, pigment que l’on croyait constant.

Mais progressivement les chimistes identifièrent que la couleur des végétaux verts est due à la fois à des composés verts ou bleus et à des composés jaunes, orange ou rouges. Les techniques de chromatographie permettent de séparer les différents pigments d’un « vert de haricot ». Ainsi, la chlorophylle n’existe pas, il y a des chlorophylles.

Le « Vert » n’existe pas non plus. Les peintres le savent bien. Quand ils peignent du vert, ils mettent toujours dedans une pointe de jaune, de rouge, d’orangé…

Par ailleurs, il n’y a pas que des chlorophylles dans les verts des végétaux. En automne, le vert disparaît et il reste les caroténoïdes qui contribuent aux couleurs jaunes, orangées, rouges… qui font la splendeur de nos automnes.

Fiche « Questions sur… » n° 08.01.Q04 et vidéo n° 08.01.V18 d'Hervé This, membre de l’Académie d’agriculture de France

> Lire la fiche

> Voir la vidéo

Photo (Chris Lawton sur Unsplash) : Le « vert » des végétaux est composé de différents pigments qui apparaissent à l’automne

LES OUVRAGES PRÉSENTÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Philippe Kim-Bonbled (philippe.kim-bonbled@academie-agriculture.fr) et Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une présentation, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

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Les agricultures urbaines en France – Comprendre les dynamiques, accompagner les acteurs

Les agricultures urbaines répondent à des objectifs multiples : fourniture alimentaire, éducation à l’environnement, régulation thermique, qualité de l’air, lutte contre le ruissellement, recyclage des déchets…

La première partie de cet ouvrage analyse toutes les formes d’agricultures urbaines, leurs modèles économiques et leurs vocations sociales. La seconde partie « Accompagner, outiller, former » présente un ensemble d’outils d’aide à la décision. Recherche, actions sur le terrain et formations mobilisent une diversité de disciplines, préalable à une diversité de métiers. Ainsi, soixante personnes ont contribué à cet ouvrage.

Un état des lieux des formations existantes en agriculture urbaine est proposé. Cet ouvrage est destiné aux étudiants, aux enseignants et aux chercheurs, ainsi qu’aux acteurs publics et privés de l’aménagement urbain, du développement agricole et des politiques alimentaires.

Editions Quae

Géopolitique et climat

Dans ce traité de géopolitique, l’auteur nous éclaire sur la place historique du climat dans le monde avec le développement ou la disparition des puissances et des civilisations.

Il décrit les insécurités humaines liées au réchauffement climatique dans la plupart des pays et les conséquences d’une dynamique qui bouleverse les relations entre les États et les régions du monde. Certains pays disposent des technologies permettant de développer des itinéraires décarbonés alors que d’autres possèdent les métaux rares nécessaires. Mais ces ressources risquent d’être exploitées et appropriées par des puissances extérieures.

Cette analyse géopolitique très documentée interroge en profondeur sur les conditions d’élaboration d’une justice climatique mondiale.

Editions SciencesPo Les Presses

L’épopée Percheronne. Deux siècles d’illustrations et d’histoires

Jean-Léo Dugast, journaliste et photographe, est passionné par le cheval Percheron. Cette race percheronne a connu son développement au XIXe siècle, en particulier en Amérique.

En effet, avec « la Conquête de l’Ouest », il a fallu des chevaux puissants pour travailler les terres et les prairies. Des éleveurs américains sont venus dans le Perche pour acheter étalons, poulains et juments. Ainsi, en 1919, 3 200 percherons ont traversé l’Atlantique ! Mais progressivement, les types de chevaux percherons seront moins « volumineux » et d’une taille moyenne. Naturellement, le cheval de trait et en particulier le cheval Percheron connaîtront un rapide déclin avec l’arrivée de la machine à vapeur et des tracteurs.

Plus de 130 illustrations (photos, peintures, dessins, lithographies) contenues dans cet ouvrage témoignent de cette passionnante « épopée percheronne ».

Editions Etrave

La transition agroécologique – Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ?

La transition agroécologique doit aider à faire face au changement climatique et à l’érosion de la biodiversité. Elle doit également répondre aux attentes des consommateurs pour une alimentation saine et diversifiée.

Une quarantaine de membres de l’Académie d’agriculture de France ont édité en 2021 un ouvrage en deux tomes sur l’agroécologie et la résilience des agrosystèmes.

Le premier dresse un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa situation actuelle dans les différentes parties du monde.

Le second volume porte sur les perspectives et les changements à promouvoir pour réaliser une transition agroécologique.

L’ensemble de cet ouvrage s’adresse aux enseignants, aux étudiants, aux agents du développement, ainsi qu’aux professionnels et aux décideurs politiques chargés de la mise en œuvre de la transition agroécologique.

Editions Presses des Mines

EN DÉBAT...

Deux lectures d’un même ouvrage : « Demain, une Europe agroécologique. Se nourrir sans pesticides, faire revivre la biodiversité » de Xavier Poux et Pierre-Marie Aubert – Actes Sud 2021

Deux membres de l’Académie d’agriculture de France ont analysé cet ouvrage. Voici des extraits de leurs conclusions.

Catherine Aubertin : « La force du scénario (TYFA développé dans cet ouvrage) réside dans la prise en compte de toutes les interactions entre les phénomènes agronomiques, écologiques, sociaux, politiques… En considérant les impacts de l’agriculture sur l’environnement et le système de santé, il nous invite à repenser les systèmes alimentaires, c’est-à-dire les consommations et les systèmes internationaux et donc les modes de vie que nous a offerts l’exploitation des énergies fossiles.

Qu’attend-on aujourd’hui de l’agriculture ? Cette question est déterminante. On ne nourrira pas le monde avec une nature dévastée… »

Philippe Stoop : « Le scénario TYFA repose sur un échafaudage fragile d’hypothèses interdépendantes dont l’acceptabilité économique et sociale est très incertaine… Ce qui choque dans cet ouvrage, c’est la façon dont les auteurs occultent toute comparaison avec des formes d’agroécologie autres que le bio…

Cette vision très orientée laisse le lecteur dans l’ignorance de tous les débats actuels sur l’agroécologie, en particulier ceux sur la pertinence du postulat de départ, à savoir la nécessité de supprimer tout usage d’engrais de synthèse et de pesticides. »

Ces deux analyses divergentes et détaillées vont ainsi permettre aux lecteurs d’approfondir leurs réflexions à la lecture de cet ouvrage.

Article de Catherine Aubertin et Philippe Stoop, membres de l’Académie d’agriculture de France, paru Nature, Sciences, Sociétés - 2023

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LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

Le fonds documentaire de l’Académie

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :

- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)

- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938

- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909

Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis 1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).

Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ 9 000 volumes.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA > Accessible ici

À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

> En savoir plus sur le fonds documentaire

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La location des salles historiques de l’Académie (avec respect des règles sanitaires contre la Covid-19)

Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse - Paris 7ème arrondissement, les salles de l'Académie d'agriculture de France peuvent être réservées pour des réunions.

Pour ce faire deux possibilités :

Réserver via notre prestataire Easy Réunion : http://www.easyreunion.fr/

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Le MENSUEL est une publication de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de la publication : Constant Lecoeur
Rédacteur en chef : Christian Saber
Secrétaire de rédaction : Philippe Kim-Bonbled

Comité de lecture : Jean-Louis Bernard, Jacques Brulhet, Yves Brunet, Michel Candau, Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, André Fougeroux, Anne-Marie Hattenberger, Jean-Jacques Hervé, Philippe Kim-Bonbled, Constant Lecoeur, Patrick Ollivier, Nadine Vivier, Guy Waksman

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