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Chapitre 03.08 : Élevage durable et préservation des ressources naturelles

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03.08.Q01 : Les prairies et les herbivores au cœur de la durabilité agricole et alimentaire

     Il n'y a pas de prairies sans élevage d'herbivores : si l’on supprime la viande et le lait provenant de ces élevages, on supprime aussi l'essentiel des prairies en France et dans le monde, ainsi que tous les services et les biens publics associés. A contrario, il faut impérativement remettre la prairie au cœur de l'alimentation des herbivores, notamment pour la production laitière et pour l'engraissement, deux secteurs où les céréales et les tourteaux ont pris une part trop importante.
     Il faut donc repenser le "couple herbivore-prairies" en partant des ressources prairiales locales et en adaptant le type de vache, de brebis ou de chèvre à ces ressources locales et au contexte agroécologique,  alors que nous avons fait l'inverse depuis plus d'un demi-siècle, en priorisant des cultures fourragères plus coûteuses pour nourrir des animaux spécialisés à potentiel génétique de plus en plus élevé.
     Enfin et surtout, il faut impérativement évaluer l'ensemble des contributions positives et des impacts négatifs du système herbivores-prairies, sans oublier les autres surfaces, et non pas se limiter à un indicateur sectoriel tel le méthane, le bilan carbone ou la biodiversité.

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03.08.Q02 : Quelle transition agro-écologique pour l'élevage en France métropolitaine ?

     Les nombreuses interactions, positives et négatives, entre élevages et territoires amènent à penser la transition agro-écologique des productions animales françaises, à l'échelle du bassin de production qui constitue un véritable agro-socio-écosystème, c'est à dire un ensemble de structures de production agricole en interrelations, entre elles et avec leur environnement (sol, air, eau, biodiversité, vie socio-économique) sur un territoire donné.
     L'évolution de l'agro-socio-écosystème – sous l'influence de ces interactions et des changements plus globaux (climatiques, économiques, sociologiques, politiques, technologiques, …) – doit être analysée à l'aune des trois piliers du développement durable, économique, social et environnemental.
     La coévolution de l'ensemble des acteurs doit être suivie attentivement à l'échelle du territoire dans une démarche prospective.

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03.08.Q03 : Ondes électromagnétiques et désordres en élevage

Les animaux sont plus sensibles que l’Homme aux phénomènes électriques nécessitant la vigilance sur les installations de l’exploitation.
Dans la grande majorité des cas, la mise en conformité électrique permet d’éviter l’apparition des courants parasites. Si des difficultés apparaissent, les mesures correctrices sont très efficaces quand leur cause est bien établie.
En revanche, les difficultés peuvent être insurmontables lorsque leur cause reste incomprise. Les constats des dernières années ont montré la nécessité impérative de conduire de nouveaux travaux de recherche pour comprendre et prévenir les cas inexpliqués susceptibles de remettre en cause la pérennité de l’exploitation. Dans cette perspective, un consortium de recherche a été mis en place sous l’égide de l’INRAE autour de deux grands axes : l’amélioration de la connaissance des courants parasites en élevage, et l’étude des interférences éventuelles avec la circulation des courants électriques dans le sol, le sous-sol et la géologie.

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03.08.R01 : Evolution de la collecte des bidons vides de produits d’hygiène de l’élevage laitier (France 2011-2020)

Opinion répandue...
« L’élevage laitier contribue de façon visible à la dispersion des emballages en matières plastiques dans l’environnement »

Notre analyse
« Durant longtemps, les recommandations officielles pour éliminer les emballages plastiques vides utilisés en agriculture préconisaient leur incinération à la ferme. A la fin des années 1990, une filière plus vertueuse a été créée en France. Elle s’est attachée successivement à la récupération de différentes catégories de contenants.
Un programme de collecte a été mis en place en 2010 par la société A.D.I.VALOR et l’organisme SEPH (Solution Emballages Produits d’Hygiène) en direction des emballages en fin de vie des produits utilisés dans l’élevage laitier. Pour l’essentiel, ils avaient contenu des produits destinés à assurer l’hygiène de la mamelle et surtout, des désinfectants utilisés pour nettoyer le matériel de traite. La profession et l’interprofession laitière (CNIEL) se sont résolument impliquées dans la mise en œuvre de cette action. Depuis lors, les volumes collectés sont en progression constante. En 2020, ils dépassent 80% des emballages commercialisés, soit plus de 1000 tonnes, dont 97% recyclées. Cette action est appelée à se poursuivre car le recyclage des déchets est un axe fort de la Charte des bonnes pratiques d’élevage à laquelle adhèrent la plupart des éleveurs laitiers, représentant 49 000 élevages bovins laitiers et 97% du lait produit en France. »

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