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01.06.Q05 : Les plantes de service

Les plantes de service ont un grand rôle à jouer dans la transition agroécologique.
Par les services écosystémiques qu'elles peuvent rendre, elles contribuent à accroître les disponibilités en azote, à réduire les infestations d'adventices et à réguler les populations de ravageurs, à condition que le choix des espèces et des modalités de conduite soit adapté.
Les plantes de service constituent donc un levier technique intéressant, notamment dans le cadre de systèmes de culture à bas niveau d'intrant ou en agriculture biologique. Néanmoins, des connaissances scientifiques et des références techniques sont encore à acquérir pour sécuriser les résultats obtenus.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_01.06.q05_plantes_service_2023.pdf

05.01.Q04 : Quels défis et perspectives pour l'utilisation de la fixation biologique de l'azote en agriculture ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

L'agriculture moderne consomme de très grandes quantités d'engrais azotés de synthèse, dont le bilan écologique est alarmant.

Certaines familles de plantes mettent en place une symbiose fixatrice d'azote atmosphérique avec des bactéries du sol, ce qui les affranchit de tout besoin en engrais.

L'amélioration génétique des légumineuses et leur promotion dans les rotations agricoles sont des voies d'amélioration de la durabilité de l'agriculture.

Les connaissances fondamentales acquises sur cette symbiose permettent d'envisager le transfert de la fixation biologique de l'azote à des plantes de grandes cultures comme les céréales. 

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon fixation_bio_azote.pdf

05.01.Q05 : Quelle est l'importance des apports atmosphériques de nitrate ? Les nitrates naturels du Chili sont-ils (étaient-ils) préférables aux engrais de synthèse ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

     Visibles dans le désert d'Atacama, les processus d'oxydation de l'azote par des réactions photochimiques dans la haute atmosphère se produisent en fait partout, mais les nitrates, sédimentés par dépôt sec, sont généralement aussitôt absorbés par la végétation.  Le flux est de l'ordre d'1 picomole /m2/s.
     L'azote n'est pas le seul : le chlorure s'oxyde en perchlorate (il n'existe pas d'autre processus naturel qui le fasse), l'iode en iodate, s'il existe des apports, par des embruns et des aérosols marins.
     L'utilisation massive des nitrates naturels du Chili dans l'agriculture la plus performante il y a plus de 30 ans (Bassin parisien) a légué une contamination des nappes par les perchlorates, donc un problème de santé publique ; cette contamination s'éliminera par dilution par la recharge actuelle, qui n'en contient plus, du fait du recours aux engrais azotés de synthèse. Mais il faudra des décennies.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_05.01.q05_nitrates_chili_2022.pdf