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BRAESCO Véronique

08.04.Q06 : Les fibres alimentaires

Ce qu'il faut retenir :
Les différentes fibres alimentaires ont une structure et des fonctionnalités différentes. Toutes les fibres ne présentent pas tous les effets sur la physiologie et la santé décrits dans cette fiche.
     Au-delà d'un apport quantitativement suffisant (de l'ordre de 30 g quotidiens pour un adulte), il paraît donc intéressant de consommer différents types de fibres alimentaires, afin de mieux profiter de l'ensemble de leurs avantages pour la santé.
     Une preuve supplémentaire de l'intérêt d'une alimentation variée !

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_08.04.q06_fibres_alimentaires.pdf

08.04.Q12 : La classification des aliments, selon leur degré de transformation, par le système NOVA

• Le système NOVA propose une classification des aliments selon leur degré de transformation, depuis les aliments peu ou pas transformés jusqu'au aliments dits ultra-transformés (AUT), en passant par les ingrédients culinaires et les aliments transformés.
• Bien que NOVA soit très utilisé, cette classification n'est pas robuste : il est souvent difficile de choisir entre deux catégories, car les critères utilisés ne sont pas organisés de manière séquentielle et ordonnée, ce qui rend les décisions ambiguës et nuit à une utilisation scientifique de NOVA.
• Chaque classe d'aliments, et notamment les AUT, est très hétérogène, et NOVA stigmatise les AUT sans ouvrir la voie à des améliorations.
• Le degré de transformation et de formulation d'un aliment est une caractéristique importante à prendre en compte, sous réserve de disposer de définitions et de méthodes de classification rigoureuses des AUT, ce qui n'est pas le cas avec l'actuelle classification NOVA.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon classification_des_aliments_systeme_nova.pdf

08.04.Q14 : Aliments ultra-transformés : comment expliquer que leur consommation soit associée à un risque accru de maladies ?

     De nombreuses hypothèses peuvent être évoquées pour expliquer des effets défavorables d'une forte consommation d'AUT, mais elles nécessitent encore des travaux de recherches complémentaires, et il est aujourd'hui difficile de comparer les pertinences et les poids de ces différents mécanismes potentiels.
     La composition et la qualité nutritionnelles des AUT restent cependant des pistes plausibles, qui interagissent avec d'autres (microbiote, addiction, inflammation, etc.). Il est par ailleurs probable que :
- plusieurs mécanismes peuvent co-exister,
- à l'inverse, tous les mécanismes ne sont pas à l'œuvre pour tous les types et catégories d'AUT ; ce dernier point est particulièrement important pour aller plus loin et améliorer la formulation et le choix des procédés lors de la conception des aliments.
     Aussi, plutôt que rejeter en bloc tous les AUT – ce qui correspond souvent à un rejet de tous les aliments industriels puisque leur identification est difficile ! (voir fiche 08.04.Q13 ) –, il serait plus approprié de :
- cibler les points faibles des aliments incriminés, et de les corriger,
- favoriser une information et une éducation nutritionnelles suffisantes pour que le consommateur puisse sélectionner les produits, AUT ou non, qui permettront une alimentation saine, agréable, peu coûteuse et simple à mettre en œuvre.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon aliments_ultra-transformes_risque_accru_de_maladies.docx_.pdf