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Chapitre 04.01 : État des connaissances

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04.01.Q01 : Les revenus de la terre et la rente foncière

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

• La rente foncière fait partie d'un ensemble de prix (les rentes) spécifiques : comme les autres prix, ils relèvent de la rareté de certains biens – ici la terre – mais leur valeur ne peut pour autant inciter à les produire, puisqu'ils ne sont pas susceptibles de production.

• Les discussions développées depuis le XVIIIe s. sur l'attribution et le partage de la rente foncière viennent de cette particularité. Elles ne sont pas closes. À l'heure actuelle, dans les pays développés, la rente foncière est répartie entre le propriétaire, l'éventuel locataire, et l'Etat.

• La rente foncière est déterminée par la valeur des productions une fois déduite la rémunération des autres facteurs de production. Elle évolue dans le temps, mais pas toujours à la hausse contrairement à ce que pensaient les auteurs du XIXe siècle. Elle dépend beaucoup des techniques agricoles utilisées : l'intensification tend à la faire baisser, l'extensification à l'augmenter. 

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04.01.Q02 : La libéralisation des échanges internationaux

     Malgré les vives critiques et les controverses, la libéralisation des échanges continue de jouer un grand rôle dans les relations économiques internationales. Elle reste au cœur d'enjeux géopolitiques considérables.
     Toute libéralisation implique des gagnants et des perdants. Seule une analyse spécifique du cas étudié peut permettre d'évaluer les gains des uns et les pertes des autres. Il est donc regrettable que les débats que soulève la libéralisation restent trop souvent marqués par des prises de positions dogmatiques, de caractère très général, sur les avantages et inconvénients du libre-échange. D'autant plus que les réalités évoluent et que les échanges internationaux doivent tenir compte du reflux du multilatéralisme et de l'affirmation de nouvelles ententes au caractère nettement géopolitique.

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04.01.Q03 : Le pluralisme juridique en matière foncière et agricole

Malgré une définition très unitaire de la propriété foncière, la France a connu une certaine forme de pluralité des droits, en laissant coexister des droits différents sur un même territoire ou en partageant les utilités de la chose entre plusieurs détenteurs. Cependant, les évolutions actuelles renforcent cette tendance à la dissociation des droits.
     Pour les agriculteurs, trois tests s'avèreront décisifs dans l'avenir : conservera-t-on le droit particulier qu'est le statut du fermage ? Verra-t-on le portage foncier se développer ? Les normes environnementales seront-elles déterminantes ?

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04.01.Q04 : La conception de la propriété dans les pays de droit latin, germanique et anglo-saxon

Les différences de conception de la propriété dans les différentes familles de droit sont anciennes et la notion de droits de propriété est un bon exemple des ambiguïtés qui en découlent, car on ne met pas le même contenu selon qu'on l'envisage en Angleterre ou sur le continent européen.
     Mais les évolutions récentes dans les différents pays traduisent des influences réciproques qui brouillent un peu les catégories : tel est le cas de l'introduction de la fiducie en France, ou du cadastre au Royaume Uni.

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04.01.Q05 : Les communaux en Europe occidentale : approche historique

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Les propriétés et usages collectifs ont été attaqués à partir de 1750 pour des raisons de modernisation économique, juridique, puis pour leur connotation politique. Rejetés à la fois par les libéraux et par les socialistes et marxistes ils ont été considérés comme la marque d'un prétendu archaïsme agraire. Les études historiques ont montré la disparition précoce des terres collectives là où l'agriculture le permettait, et a contrario, là où elles étaient utiles, une prévalence du souci de préserver le patrimoine. Le prix de la Banque de Suède en sciences économiques, attribué à Elinor Ostrom en 2009, a accru l'audience d'une théorie économique qui les réhabilite. 

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04.01.Q06 : Quels mots pour parler des territoires ruraux ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

     Il est tentant de ramener les différenciations et les politiques territoriales à des mots et à des oppositions simples, comme rural et urbain, ou plus récemment comme métropole et périphérie, le tout dans un pays dit jacobin. La dérive guette d'autant plus que le goût des simplifications rencontre les protestations qui provoquent les antagonismes. Pourtant, les travaux récents sur les territoires invitent à bannir ces catégories binaires. Tout en continuant d'utiliser des critères variables, ils ont montré d'abord l'importance des territoires mixtes, puis la multiplicité des dynamiques territoriales.

     La notion d'archipel rural, voire territorial, est certainement l'une des plus pertinentes pour intégrer la ruralité sans l'isoler, ni la diluer complètement.

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04.01.Q07 : La carte archéogéographique, outil d'analyse des héritages de l'écoumène (partie 1)

Le principe de la carte archéogéographique – ou carte compilée – repose sur la compilation – sur un même fond géographique de référence – d'un ensemble de données et informations diverses (géographiques, géomorphologiques, archéologiques, historiques, écologiques, etc.), relevées sur la documentation planimétrique récente et ancienne, ainsi que dans les bases de données archéologiques.
     L'objectif est de permettre l'analyse des cohérences morphologiques visibles dans la planimétrie héritée, et de faire interagir les héritages de toutes sortes. Ces cartes permettent – outre la connaissance historique des espaces anciens – de développer une expertise au service des politiques d'aménagement et d'urbanisme, au service de la gestion des risques (ex. inondations), de la valorisation culturelle et touristique des territoires (ex : pour asseoir un dossier de zonage historique remarquable) et de la gestion du patrimoine archéologique.

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04.01.Q08 : La carte archéogéographique, outil d'analyse des héritages de l'écoumène (partie 2)

     Le principe de la carte archéogéographique – ou carte compilée – repose sur la compilation – sur un même fond géographique de référence – d'un ensemble de données et informations diverses (géographiques, géomorphologiques, archéologiques, historiques, écologiques, etc.), relevées sur la documentation planimétrique récente et ancienne, ainsi que dans les bases de données archéologiques.
     L'objectif est de permettre l'analyse des cohérences morphologiques visibles dans la planimétrie héritée, et de faire interagir les héritages de toutes sortes. Ces cartes permettent – outre la connaissance historique des espaces anciens – de développer une expertise au service des politiques d'aménagement et d'urbanisme, au service de la gestion des risques (ex. inondations), de la valorisation culturelle et touristique des territoires (ex : pour asseoir un dossier de zonage historique remarquable) et de la gestion du patrimoine archéologique.

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04.01.Q09 : Cartographie digitale des sols : entre archéologie, agriculture et aménagement du territoire

     Basée sur les travaux de détection et cartographie des structures enfouies en archéologie, la cartographie des sols – par des moyens géophysiques (essentiellement la résistivité électrique )– a pu être appliquée à l’agriculture. Cette couche d’information, stable dans le temps et croisée avec des analyses physiques et chimiques ciblées, sert aux modèles de préconisation agronomique.
     L’intérêt de ces cartes dépasse maintenant l’agronomie, et s'étend à l’hydrogéologie et à l’aménagement du territoire.
     Les Systèmes d’Information Géographique (SIG) permettent de stocker, croiser et diffuser ces informations

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04.01.Q10 : Les cartes et l'écologie du paysage

L'écologie du paysage s'est développée en utilisant les outils de la cartographie des géographes.
     Les deux disciplines se sont enrichies l'une l'autre, en fonction des questions de recherche traitées. Les questions sont actuelles et bénéficient aux deux disciplines.

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04.01.Q11 : Les comices agricoles

Les comices ont été les premières organisations professionnelles agricoles. Ils ont joué le rôle de relais pour transmettre au gouvernement les souhaits des paysans, et pour diffuser largement les nouvelles méthodes de culture et d'élevage. Leurs récompenses ont stimulé les paysans.
Ils ont souvent été à l'origine de la fondation des premiers syndicats agricoles, selon le modèle du syndicat mixte, qui écartait de fait les ouvriers agricoles.
Au XXIe siècle, ils conservent un rôle de rapprochement entre ruraux et citadins

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04.01.Q12 : L'agriculture fait-elle partie de la culture générale ?

     Depuis des siècles, le mot culture – un mot agricole par excellence – a été kidnappé par les gens civilisés (du latin civitas, la ville) ou policés (du grec polis, la ville), qui ont rejeté dans l'inculture les "bouseux, culs-terreux et péquenots".
     À l'heure où tout le monde a son opinion sur l'agriculture, ne serait-il pas temps de faire la révolution, et de considérer comme inculte quiconque ne sait pas distinguer un pied de maïs d'un pied de pomme de terre ?

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